| Carnet de bord de Juin 2014 | Partager sur Facebook |
Quand je pars du bistro il tombe des seaux d’eau ! Par moments c’est terrible, me vlà beau. Le temps de trouver mon client dans Saintes pas loin du centre- ville il y a une jolie éclaircie, je me magne le cul. Le client est bien handicapé, je range les colis à l’abri, il m’offre un café pendant ce temps il retombe une grosse averse. Quand c’est passé je réembarque le chariot, je n’ai pas pris une goutte sur le groin, j’ai le cul bordé de nouilles. La dernière piscine de la semaine est vers Blaye, la pluie a enfin cessé, je vide tranquille, fastoche.
Message à l’exploitation pour m’annoncer, Laurence me répond qu’elle est sur deux trucs mais pas confirmés, faut attendre… Donc, c’est ce que je fais… A midi le chargement à Angoulême tombe à l’eau, on attend. A 14h, direction Bordeaux centre. Je chope la 10 vers Bédenac, à peine sur la 4 voies, contrôle dréal. Merde, purée les gars non je suis pressé ! Ils sont 4, 2 contrôleurs et 2 flics, mais ils arrêtent les camions par paquets de 5 ou 6, le bordel sur le parking ! J’attends le flic à la camionnette avec ma carte et mes papiers. Il revient avec 5 cartes conducteurs dans la main. Je suis vert ! Je lui demande si je dois attendre tout ce temps ? « Bon allez donnez- moi votre carte je vous passe en premier. » Il jette un œil sur mon permis pendant que sa machine tourne, verdict : zéro infraction sur 28 jours. Normal ça fait au moins deux mois que je tourne en piscines sans arrêt. Je file.
Je recharge sur un chantier dans Bordeaux mais je n’ai pas d’adresse. J’appelle le numéro qu’on m’a donné : je me présente puis je lui demande « c’est où le chantier ?
-Je ne sais pas !
-Comment ça vous ne savez pas ? Vous ne savez pas où vous êtes ?
-Ben non ! Vers un Leroy Merlin.
Putain je suis tombé sur un cas ! Il me passe un autre gars moins ahuri qui m’explique que je peux me repérer avec les grues, derrière le Leroy Merlin, sortie après le centre routier. C’est mieux, je trouve facilement. Je dois charger des échafaudages, sauf qu’une toupille de béton vient d’arriver, elle est bien sûr prioritaire pour la grue. Je commence à me charger en attendant avec mon chariot. En plus ça m’évite d’ouvrir le toit par l’avant. 17h45 je suis chargé jusqu’aux portes. Le quartier à cette heure est tout bouché, 35 minutes pour faire les deux km qui me séparent du pont d’Aquitaine, ils ont le moral les gens d’habiter ici ! A 20h je suis aux Rassats, j’envoie le mail de mon programme Waterair à Pauline et je vais souper chez le Monseigneur.