FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Octobre 2018 Partager sur Facebook
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  • grosse régule
    la province de Valencia est un immense jardin
  • Jeudi 4 Octobre 2018
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    La journée commence fort mal, à 6h45 la cafèt' est toujours fermée, nanmaisalloquoi ! Je vais à la douche. Putain ça pique, 3€50. mais jusqu'où s'arrêteront-ils ? En 20 minutes je suis dans la zone où je pense me garer, comme dans tous les poligonos industriels il y a un bar-resto, je vais déjeuner.

    Je me gare vers une station, je suis à 1km200 du client selon le GPS, je whatsappise la position à Carmelo, il arrive juste après. On fait le tour du quartier en bagnole pour repérer. C'est compliqué, une voie ferrée, une autovia... C'est dans un quartier ancien, des rues étroites, des bagnoles partout. On trouve un quartier neuf de l'autre côté, ça me rapproche, je serais à 3 ou 400m. On fait ça. On va rechercher le camion. En 208 ça me semblait facile, mais il y a des arbres, des bites en ferraille sur les trottoirs. C'est l'enfer je peux tourner nulle part.

    J'arrive enfin dans le quartier neuf, mais il y a des blocs de béton, c'est pour ça que c'est désert ! Je me retrouve bloqué, les trois rues sont fermées par du béton. C'est le sketch de Raymond Devos sur la place de l'Etoile, mais là ça me fait pas rire. Je recule sans rien casser, faut dire que Carmelo surveillait c'est plus tranquille. Je trouve enfin une place, je suis à 1km600 et j'ai bouffé 30 min de conduite. Ah ben bravo, j'aurais mieux fait de rester où j'étais, la première idée est toujours la meilleure. On vide. La piscine sera dans une cour intérieure, ce sera sympa je pense. Ceci dit, je le verrai sûrement, là je ne livre que la structure, faudra revenir plus tard avec le reste... Si c'est moi je ne me ferai pas niquer.

    Retour au camion, Laurence n'a rien, elle me dit de rouler. Une demi-heure plus tard Carmelo m'envoie un texto pour me remercier. De rien mon brave c'est mon métier, lol. Je lui demande quand même une adresse plus tranquille pour la prochaine fois.

    Je remonte, AP7 et A7 où c'est possible, la magnifique N340 est interdite par endroits désormais.

    Je laisse Barcelone derrière moi, le boulot doit être bien calme donc. A 16h Laurence m'appelle, le boulot est ultra calme, elle a des camions dans le sud et rien à mettre dedans. Heureusement elle m'a trouvé du Gefco à Perpignan comme j'ai déjà fait, ouf ! A l'heure où je devais charger à Seppois demain je ne serai qu'à Lyon, compliquée l'histoire.

    J'échoue au centre routier à 18h30, demain il fera jour.