Carnet de bord de Décembre 2018 | Partager sur Facebook |
Café, douche et zou ! A Montauban on ne peut pas prendre l'autoroute à l'échangeur nord, faut passer dans la zone commerciale, c'est bien chiant.
C'est rouge de partout sur Google Trafic à Toulouse, j'essaie de ruser mais ça le fait pas, ça coince de partout. Déjà en temps normal Toulouse le matin c'est une plaie, là c'est un calvaire, je mets pas loin de 2h pour arriver à Seysses. Livraison chez des retraités, la cliente me semble fort autoritaire : « Jacques, ouvre le garage, Jacques, fais ci, Jacques, fais ça. » Il ne doit pas rigoler tous les jours le Jacques. Un café, un chèque et je file.
Pas en avance, il est 11h, j'ai trois heures de route pour aller chez le suivant. Et bien sûr tous les pénibles de la Terre se sont donnés rendez-vous entre Auch et Mont de Marsan. On se paye une voiturette à Nogaro, le polonais devant moi n'ose pas doubler. L'enfer !
A 2h et demi je suis à St Sever, la patrie du poulet label rouge. J'ai appelé le client pour lui dire que je suis à la bourre, il est cool. La maison est en construction, il n'allait donc pas attaquer le montage de la piscine tout de suite.
La dernière livraison d'aujourd'hui est à Tarbes, j'hésite. Soit par Grenade Riscle Maubourguet, soit Pau et l'autoroute. Je n'ai toujours pas réussi à rattraper le retard de ce matin, je me dis que ça ira plus vite par l'autoroute. Fatal error. Les gilets jaunes ont le couteau entre les dents par ici, prêts à monter à l'abordage. Je perds un temps fou, j'appelle le client pour ne pas qu'il s'inquiète. Je sais bien qu'il ne va pas s'inquiéter pour moi mais pour sa piscine. Il me dit qu'il est rentré du boulot, qu'il a tout son temps.
J'avais dit 15-17, j'arrive à 17h30. J'avoue que même si je comprends le mouvement, à la longue ça saoule. J'avais pas compris que la rue est en cul de sac, je ressors vite et je reviens en marche arrière juste avant la nuit. Sauvé. Avec le chariot je slalome dans le jardin entre : un Massey Fergusson sans roues, une tondeuse cassée, des ronces, un banc cassé, des orties, un tas de briques, des gravats, des outils de jardin, c'est impressionnant.
Retour à Pau, le calme est un peu revenu. J'appelle Philippe le monteur du coin, on se cadre pour demain. M'en vais souper à Denguin, très bonne adresse.