FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Novembre 2014 Partager sur Facebook
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  • il ne m'a pas lâchĂ©...un vrai pot de colle
    Guétary
  • Mercredi 5 Novembre 2014
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    Café, pain-beurre, douche, 4€40. C'est des fous ici, ils n'ont aucune conscience des prix pratiqués dans le reste de la France ! A 8h et demi je suis à Urrugne par la corniche. La rue est étroite, je dois laisser passer le camion poubelle. Je loupe la maison, plus loin je me retrouve devant un pont sous le chemin de fer...recule mon gars ! La cliente m'a vu passé, elle sort de chez elle. Bien sûr il se remet à pleuvoir quand je vide. Son mari rentre entre-temps, on range les colis dans le garage et j'accepte un café pour sécher un peu et me réchauffer, ça meule. La livraison suivante est à Bidart, ce n'est pas loin mais pas bien commode d'accès. Le quartier est étroit, je me gare où ça ne gène pas trop. On fait le tour en bagnole avec le client, pas mieux, je reste où je suis. En plus il fait soleil ! C'est dingue ! Pendant que je débâche je vois le facteur enliser son scooter dans l'herbe mouillée, un gars l'aide à sortir de la merde. J'apporte la palette de margelles et quand je reviens je vois mon facteur qui se pointe. « Vous voulez bien m'aider s'il vous plaît ? J'ai fait tomber mon scooter. » Je vais voir le boulot. Ce couillon a posé son scoot' sur la béquille dans un dévers. Bien sûr avec le poids le bordel est passé cul par dessus tête. Ça fait le poids d'un âne mort ce machin avec les sacoches pleines de papier. En repartant je lui dis : « Fais gaffe, c'est pas ta journée aujourd'hui. »

    Je finis ma piscine, je prends mon chèque et la direction de Pau … en même temps.

    A midi je m'arrête manger un morceau, faut que je pense à appeler Philippe le monteur c'est lui qui vient cet après-m'. Et c'est lui qui m'appelle, les grands esprits se rencontrent. On se retrouve au péage d'Artix. Ici il fait toute la prestation, le trou, le montage, les abords... Il m'explique que le client est un industriel qui a vendu son entreprise, il est blindé. Effectivement, belle piscine, full options. Je m'attendais à voir un type qui porte beau, cadre sup'. Ah non, c'est tout le contraire. Godasses éclatées, jean boueux, dégaine qui va avec, le mec qui ne paye pas de mine.

    De là on descend à Lescar. Le client est un retraité ancien président du club de rugby du coin. Ils se connaissent bien avec le monteur, c'est un festival de vannes et de chambrages, j'ai passé un bon moment de rigolade. Il nous offre le café pendant qu'on signe les papiers. Philippe monte sur sa pelle pour travailler un peu quand même, je prends congés.

    J'envoie le message habituel à l'exploitation : je suis vide. Réponse, faut que je me trouve un resto, on attend une réponse pour demain. Ouh ben, si je suis obligé alors...je ne suis pas loin de Denguin, c'est parfait.