FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juillet 2017 Partager sur Facebook
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  • bien fait de venir tôt moi...
    la maison abandonnée
  • Jeudi 6 Juillet 2017
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    Café, pain beurre, douche, formule complète. A 8h je suis à la source à Ogeu. Ogeu les Bains c'est entre Pau et Oloron, plus près d'Oloron quand même. Je me présente au bureau, une bonne dame me dit que sa collègue arrive à 8h30, l'heure de mon rendez-vous. Elle ne peut rien pour moi, l'Intermarché en plus c'est un truc spécial... Bon, je retourne glander au camion.

    A 8h25 je vois arriver une dame dans une Golf. Avec l'esprit vif qui me caractérise je me dis que c'est la femme que j'attends. La femme que j'attends ce matin, faut pas exagérer non plus.

    La première feuille sur son bureau c'est la bonne, elle me la passe dans le guichet. Purée je comprends que sa collègue n'a pas voulu le faire, il y a une vraie compétence là.

    J'entre et je me pose sur une case, j'ouvre les deux côtés et je poireaute. Ça bouge pas dans l'usine, les Fen au repos... Je veux pas être mauvaise langue mais j'ai vaguement l'impression que les gars attendent que ce soit blindé de camions, après ils peuvent se plaindre qu'il manque du personnel.

    A 10h moins le quart, je décolle enfin lesté de 27t.

    Pose pain à Lannemezan, c'était pas l'idée du siècle de sortir là, c'est chiant. Le gasoil est à marée basse, quand je roule à 90 l'odb m'annonce 125km d'autonomie. Toulouse est à 120 bornes... En roulant à 80 le kilométrage n'en finit plus de monter, jusqu'à 220 km. Trop fort. J'arrive détendu à la première AS24 au marché de gros.

    Il est 14h30 la rocade toulousaine est bien tranquille. Autoroute jusqu'à Montauban bien sûr, puis je garde la natio' jusqu'à Cahors, c'est roulant. Après ça se gâte, je reprends l'autoroute. Dernière coupure de l'après midi vers Limoges.

    A Gouzon je merde, me souviens plus quelle sortie faut prendre pour aller à la Côte d'Auge. Pas grave je sors à la suivante, je reviens sur mes pas de 3 km ça reste raisonnable. Séquence nostalgie au pied de la côte. Pendant l'hiver 89 90 je descendais au Portugal et j'ai éclaté sur mon 112. Feux arrachés, la totale. Je trouve un petit parking, je me pose là pour la nuit. J'étais un jeune con je savais pas qu'il y avait un resto juste au dessus. On n'avait pas de téléphone, je vois que la maison à côté est éteinte, je dors, j'irai sonné chez les gens demain matin. Au matin j'ai vu le resto plus haut. J'ai bien fait de ne pas attendre, la maison est toujours fermée depuis...