| Carnet de bord de Février 2018 | Partager sur Facebook |
Réveil 5h, oups le troquet est encore fermé ! Ah oui merde c'est 5h et demi ici. Donc je suis largement à l'ouverture pour mes « cafés douche » habituels.
A 8h je suis à La Poste avenue Clémenceau à Besançon. Je trouve un type sur le quai, il est estampillé La Poste. Il me désigne avec mépris les gars de Mediapost qui bossent plus loin. Visiblement ici faut pas mélanger les torchons et les serviettes. On me donne un tire-pal électrique et en avant, en une quarantaine de minutes les palettes sont sur le quai. Quand j'ai fini arrive un mec en Volvo du 69, il doit prendre ma place. Je lui explique que j'ai 42 minutes de coupure, il me répond : « Oh, prends ton temps, on en est tous là. On sait ce que c'est. » La classe.
Je vais faire une première ramasse au parc Lafayette, ça va au troisième poteau. Ma chère exploitante m'envoie ensuite à École Valentin, ici la cour est toute petite, le dernier coup la bonne dame voulait me faire faire un constat parce qu'elle pensait que j'avais touché la boîte du compteur EDF. Le porte à faux avant était passé au-dessus c'est vrai, mais sans rien toucher. Bref je fais une manœuvre savante, limite fier de moi et c'est pile le moment où je reçois le message : ramasse Valentin annulée. Dès que je rentre au dépôt, Pauline je l'étrangle.
En chemin je change d'avis, elle est mère de famille, ce serait un peu cher payé. Si à chaque fois qu'un exploitant est obligé de changer d'avis on devait l'étrangler, les prisons seraient surchargées de routiers.
Au dépôt le quai est déjà limite plein, je fais un peu de rangement et je me vide. Le temps de faire le plein, il n'est pas loin de midi. Je me prends un bout de pain en passant et je vais manger sur le parking, dans la file disons, chez Compo. Je suis le premier, et j'ai bien fait, derrière les camions s'empilent jusque vers le rond-point. A 13h je charge 3 lots et je rentre au dépôt. Un gros lot que j'ai ramené tout à l'heure est reparti, j'ai un peu de place pour vider, le reste par ci par là en séparant bien les lots. Ces palettes de terreau se ressemblent toutes, c'est le bon moyen pour faire des boulettes.
Je descends chez Tillet pour charger enfin pour moi. J'aurai fait plus de tire-pal électrique aujourd'hui que de km en camion, c'est bon pour ce que j'ai ceci dit. Personne sous le hall, j'ouvre les deux côtés, on charge. Je remonte dans le 51.
Ce soir faut absolument que je coupe 11h, demain j'aurai pas le temps. Ça me pète de recouper à nouveau à Chaumont, je pousse jusqu'au relais de la Vallée de la Marne, fallait que je coupe à 19h06, je serre le frein de parc à 19h06, trop fort. Si ça se trouve ça va me foutre une infraction pour une minute va savoir...