Carnet de bord de Aout 2025 | Partager sur Facebook |
Il n'y a plus de pain le matin ici, obligé de manger une viennoiserie, l'horreur. Je m'arrête à la poste à Valentin, je balance mon retour camion, Waterair nous donne des enveloppes prépayées histoire que les chèques ne traînent pas trop pendant les vacances.
A 8h je suis au dépôt, je dételle, je pense à remettre les supports de chariot en bas pour que JC n'ait pas à le faire en rentrant et je vais chez Scania pour l'attestation de limiteur. Encore une belle connerie mais c'est comme ça. Je vais à la halle fret et je récupère ma semi. Je descends chez Compo. A un des innombrables feux du boulevard de Besançon je suis arrêté au rouge. A cette endroit il y a 3 files, un mec en GS 1250, une noire avec du jaune, les dernières avant les 1300, immatriculée GZ. Le gars en claquettes prend la file de gauche, remonte les bagnoles, grille le feu et tourne à gauche mais plein fer ! Qu'il se mette en danger, je m'en tamponne mais il risque de percuter un piéton un cycliste, à cette vitesse c'est impossible de freiner. Un con qui frime quoi !
Chez Compo il y a un peu de monde et effectifs réduits il n'y a qu'un cariste, on papote avec Olivier le collègue qui était venu me « dépanner » en Allemagne. A 11h j'ai 26 tonnes de terreau, parfait pour les mines.
Je reprends le boulevard évidemment et devant une ancienne station service maintenant c'est un truc de pare-brise, un fourgon de flics giros allumés, et la GS noire et jaune sur la béquille. Je suis plutôt d'un naturel anti-flic mais toi tu ne l'as pas volé.
Je vais laver chez City Car, personne, le laveur habituel est revenu, au poil. Ensuite je vais me claquer chez Autovision, sous les arbres, à l'ombre pour manger. A 13h le contrôleur ouvre sa boutique, je passe l'ensemble complet. Verdict, rien, zéro défaut. Juste il manque les bouchons un rouge un jaune au bout de mes flexibles, il me le note parce qu'il est obligé. Il me dit que je peux demander une prime à mon boss, un ensemble de cet âge c'est rare dans cet état. Purée je vais choper le melon.
Retour à Devecey Plage, je me mets à quai à côté du Dom. Pauline est sur le quai je lui raconte pour mes mines. Elle me dit que le patron vient de partir. Purée il m'a senti, c'est mort pour ma prime... Le Dom a aussi une ramasse à vider, on s'y met à 3 tires-pal avec Pierre, ça file. Quand c'est fait on transvase mon terreau dans sa remorque. Pas de gas-oil, ça ne sert à rien, je me rentre par la Haute-Saône. Je passe à Audincourt et je fais un gros nettoyage de la cabine, je vire ma couette, tout au lavage. A 19h pile je suis à Bourogne, fin de l'année scolaire. On se retrouve lundi en 15, le 25 donc. Bon week-end ou bonnes vacances c'est selon. Le ciel vous tienne en joie.