| Carnet de bord de Mai 2017 | Partager sur Facebook |
Réveil 5h et demi, café au réchaud, je dépends le chariot pour le planquer par là, à 6h je me pointe à la réception. A pied bien sûr, pas la peine de démarrer la journée si le numéro de commande n'est pas le bon... Je peux entrer, moteur, et j'évite le drame, à une seconde près...j'ai pas 9h de coupure ! Putain réveille-toi Pierrot, t'as que 8h48 de coupure. Je pensais que douze mille camions seraient à l'ouverture, que nenni, je suis tout seul, c'est bizarre dans ce genre d'usine.
Ça charge avec un chargeur à pneus, 6 sacs à la fois, donc 3t600 à chaque coup, ça file. Je referme et en faisant le tour de l'usine pour sortir je vois le bâtiment des sanitaires. Je demande à un mec si je peux me doucher, pas de soucis. C'est propre, je me lave le fion et à 7h15 je me casse.
Du temps de Buffa en sortant de St Gobain à Thourotte on pouvait couper par Clairoix devant l'usine Conti, c'est tout interdit aux PL désormais. Le tour se fait par une 4 voies, on perd pas trop de temps. Soissons, Reims, St Dizier, Chaumont, la route classique pour redescendre.
Vers 14h je mange un bout du côté de Gray, Pauline m'appelle et me demande si je peux aller vider, j'y avais pensé ma chère.
A 15h je suis chez Terre Comtoise à Dannemarie, c'est l'énorme coopérative agricole qu'on voit en face du garage Volvo PL à la sortie de Besançon. Là aussi ça marche bien, le gars vient avec un Fen qui a un éperon assez long pour prendre 3 big bags d'un coup. J'avais 30 min à faire, c'est pile poil.
De là je vais laver chez Jeantet, c'est pas loin et je tiens à redonner le Vico propre. Ensuite je vais chez Tillet et je charge pour moi, le voyage du siècle, destination Bourgeois Besançon lundi. Putain ça vend du rêve.
A 17h30 je suis au dépôt, après 4 mois presque jour pour jour je récupère le Panzer. Il est revenu jeudi mais mon boss l'a renvoyé. L'entourage du phare gauche n'a pas eu de mal, du coup c'est la seule pièce d'origine et ce n'est plus le même blanc, ça faisait dégueulasse paraît-il. L'assurance a refusé de le prendre, on l'a repeint à nos frais mais c'est nickel. Je transvase tout mon bordel, je ne suis pas le gars qui voyage léger, ça me prend des plombes. Je suis content de retrouver mon camion mais je m'étais un peu attaché à ce Fiat, c'est pas si mal finalement. Les gens qui critiquent Iveco n'ont pas dû rouler avec. Après faut être honnête, la qualité de construction de Mercedes c'est autre chose. Même si c'est peu fragile quand tu pousses un Trafic à 9 kilos...
Seb le waterairien a pris la bagnole, je rentre en solo, c'est bien pour reprendre mes marques. A 20h je suis à la maison, bon weekend à tous, le ciel vous tienne en joie.