Carnet de bord de Juin 2025 | Partager sur Facebook |
Café, pain-beurre, douche, à 8h j'ai fait les dix bornes jusqu'au bled. Ce sont les parents qui réceptionnent pour leur fiston. Je fais mon truc normalement, un coup de balai dans la calèche quand c'est fini et zou !
On recharge à Cambrai, un gros entrepôt à côté de l'autoroute. Ils stockent le lait pour Candia Awoingt. Il me faut une petite heure pour y arriver. Les avis sur Google sont désastreux, ça s'annonce mal. Je me présente au guichet, j'ai pas le bon numéro de commande, la fille me demande quel transporteur nous affrète. Aucun c'est du U log direct, elle reste bouche bée comme si c'était un truc extraordinaire. Elle ne trouve pas. Je sors j'appelle Laurence, elle me trouve une autre réf. Je refais la queue aux expés, cette fois c'est le bon. On me donne un quai de suite. Quelques minutes avant midi j'ai les papiers, venga ! Finalement les avis Google...comme partout il n'y a que les négatifs qui s'expriment.
Je n'ai rendez-vous que demain à 11h à Mulhouse, j'ai le temps de descendre tranquillou par la nationale. Juste à St Quentin, c'est chiant les feux sur le boulevard, désormais je connais ma « belle mère » habite là. Sauf que j'oublie de prendre l'autoroute, pas grave, du temps de midi ça roule nickel. Je mange une tomate un peu plus loin. Ce matin j'étais dans le pays du Maroilles, je n'en ai pas acheté c'est con, avec mon seigle ce serait parfait.
A hauteur de Reims il me faut finir la coupure. Idée !!! Depuis plus de 35 ans que je roule je passe souvent devant le fort de la Pompelle, je ne l'ai jamais visité, c'est l'occasion rêvée. Le premier parking au bord de la nationale est facile d'accès en camion. La visite est 5€50, ça les vaut largement. Je dépasse les 30 minutes de coupure mais c'est vraiment sans importance. On suit une fresque numérotée, pour ceux qui connaissent un peu la guerre de 14 on n'apprend pas grand-chose mais c'est émouvant tous ces types qui se sont fait éclater pour la fortune de marchands de canons.
A St Dizier je pensais voir un gros bouchon comme hier mais il n'y a qu'une dizaine de camions arrêtés pas plus. Hier j'ai vraiment pas eu de bol.
Pauline m'appelle, faudrait que je charge pour Jean-Charles demain, je sais on s'est appelé tout à l'heure, il ne va pas pouvoir être à 8h à Damazan et à 10h à Seppois, même en avion...
Je finis la journée à Pouxeux, je n'étais jamais revenu depuis le changement de tôlier.