Carnet de bord de Avril 2019 | Partager sur Facebook |
Réveil 6h moins dix. Je sirote mon café, à la téloche on parle de cris de singe sur un stade de foot. La serveuse, bien belle femme par ailleurs se lance dans une logorrhée sur le thème : quand c'est un français qui se fait insulter on n'en parle pas à la télé. J'ai beau lui expliquer que ça n'a rien à voir, que c'est pas parce qu'il y a des barbares qu'on doit en faire autant. Rien n'y fait elle est dans son truc. Je renifle mon croissant, d'habitude ils sont délicieux ici, ce matin il pue le racisme, elle m'a coupé l'appétit. Je vais à la douche c'est mieux.
Je m'arrête sur l'autoroute à Valence à l'AS24 pour mettre 4 gouttes de gasoil. J'arrive à couper 15, il n'y a personne.
Il y a du monde à Lyon mais ça passe assez tranquillement. Je sors de l'autoroute à Bourg comme d'hab'.
Dans la bosse après St Etienne du Bois le moteur ne tire plus, je me dis que j'ai une prise d'air, peut-être un filtre à gasoil... Ensuite c'est la direction qui tire à gauche. Ahhh ça y est j'ai compris, le camion sait qu'on arrive à Villemotier, il est bien dressé. C'est plein de bagnoles, eh oui c'est jour de départ en vacances. Je me jette sur le dernier pain au chocolat sur le comptoir, en repartant je me prends un casse-dalle pour midi.
Avant Besançon Pauline m'appelle pour savoir où j'en suis. Je lui dis de laisser ouvert, j'arrive et que Bibit refermera. A midi et demi je suis à quai, je me vide mes croquettes à chien, je fais les pleins et j'attends Bibit. Il m'appelle pas longtemps après, et me dit qu'il part de Seppois seulement. Merde ! Il a chargé derrière deux Pierrat, c'était long paraît-il. Après il me rappelle pour me dire que ça bouchonne au péage de St Maurice, départs en vacances. A 14h il me rappelle encore pour me dire qu'il est pris dans un accident vers Marchaux, après la station. Putain c'est un cauchemar ! J'ai le temps de manger mon sandwich. Purée manger un jambon-beurre le samedi tout seul au dépôt c'est le sommet de la loose. Il se pointe à 15h, enfin ! Le pauvre n'y est pour rien évidemment. Il décroche dans les cailloux derrière, il n'y a plus de place ailleurs. J'attaque ma transvase, je lui dis de filer, je préfère faire tout seul. La semi est bien pleine, gerbé de partout. Et moi faut que je gagne une palette 80x120 avec le kit hiver que je redescends à Barcelone. Autant dire que je me fais bien chier. En plus dans les cailloux ça secoue, les colis menacent de tomber. A 16h15 j'ai enfin fini, purée j'aurai loupé même le goûter du samedi. Je vois que le Q7 du patron est là, ils me l'ont laissé ? Non merde, j'ai la clé de la Fiat. Tant pis, je balance mon sac dans le Cubo et zou ! Bon week-end à tous, le ciel vous tienne en joie.