FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mars 2016 Partager sur Facebook
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  • Impossible! C'est un photo- montage
    Grenoble et ses bouchons. Dédicace à Tophe 69
  • Mardi 15 Mars 2016
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    Charly est toujours fidèle au poste. Café, pain aux raisins, douche et zou ! Je monte à Chambéry par Ambérieu Montalieu Morestel. Il y a pas mal d'interdictions, un coup 19t, un coup c'est bon. Ils nous cassent les couilles les maires avec leurs conneries. C'est juste des interdictions de confort, qu'ils aillent se faire teindre, je passe. Avant 10h je suis ente Chambéry et Pontcharra, j'appelle le client. Il me dit de monter jusqu'au terrain de tennis, ensuite ça se complique selon lui. Je passe par un patelin qui s'appelle Les Molettes. Quand j'étais bien plus jeune il y avait une usine de colle ici, on chargeait en citerne. Quand j'en parle au client il ne voit pas de quoi je veux parler, si ça se trouve c'est fermé depuis longtemps.

    Je me gare en merde dans le bled, pas loin de la maison c'est déjà ça. Je monte en 3 ou 4 fois, tranquille. Quand on a fini le client fait couler le café. Sa femme rentre à ce moment. La cinquantaine rayonnante, le décolleté profond, toute pimpante. Si on m'avait dit qu'un jour je pourrais m'émouvoir devant une femme ménopausée... C'est comme pour mon usine de colle, les années sont passées.

    En début d'après-midi je suis aux Abrets. Oui, j'étais par là ce matin puisque je suis passé à Morestel. C'est le logiciel qui donne l'ordre des livraisons chez Waterair et on n'a plus le droit de changer parce que la production est faite selon cet ordre. Ce genre d'aberration arrive rarement heureusement. Je me gare devant une impasse avec deux masures en ruines. Je fais un tour à pied, je ne trouve rien. J'appelle la cliente qui me dit que c'est bizarre, ce n'est pas la première fois que ça arrive. Eux habitent le lotissement Trucmachin, et pas l'impasse Trucmachin. Pas grave c'est à 200m. Le client est content de recevoir sa piscine, la mairie lui a fait des misères, cette fois c'est bon.

    Ensuite je descends à Grenoble par Voiron. Je vais à Échirolles, je reconnais le coin, c'est l'avenue qu'on prenait pour aller à Rhône Poulenc Pont de Claix quand il n'y avait pas d'autoroute, encore une séquence vieux con. Le client habite une impasse, c'est en ville rien pour me garer potablement. Je recule dans l'impasse, le stationnement est moyen mais je n'ai pas le choix. Je fais au plus vite. Pour le stationnement et pour les bouchons. Je quitte Grenoble à 17h15 c'est la limite avant le bordel du soir. Et encore ça freine déjà.

    Ma dernière piscine est vers Dieulefit dans la Drôme. Je descends donc jusqu'à Montélimar nord, le relais de Ma Campagne me tend les bras.