FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mai 2017 Partager sur Facebook
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  • c'est beau l'amour
    bizarre ce tachy
  • Lundi 15 Mai 2017
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    Hier j'ai loupé la messe, c'est pour la bonne cause le petit Jésus me pardonnera, j'ai nettoyé ma cabine. Des gougnafiers ont osé monter en godasses putain ! Mon bordel est rangé, c'est propre, je démarre donc avec la banane. C'est con c'est qu'un camion mais je suis tout content de repartir avec.

    Je décolle à 6h, oui c'est tôt pour moi, et je vais accrocher ma semi au dépôt. A Cayenne ça freine déjà j'ai bien fait de m'affoler.

    Pas de camions chez Bourgeois je me mets en place direct, j'ouvre et je pars à la recherche d'un cariste. Au bureau je trouve un gars qui me dit qu'il m'envoie quelqu'un, le temps de tirer un café et de retourner au camion ça bouge déjà. Quand c'est vide je vais chez Tillet. Je ne me souviens plus de ce que m'a dit Pauline vendredi mais il n'y a qu'un tour de ville avec deux clients, les autres sont des complets. Les gars sont en pause, c'est le mec du bureau qui me charge, c'est un peu long mais de toutes façons plus rapide que la pause... Je me fais deux clients à Pirey, je ne connaissais ni l'un ni l'autre, ça fait de la nouveauté. Chez le premier pour ne pas me faire chier à ouvrir les deux côtés je tire les palettes au bord avec le Moffett, les bobines ne font que 800 kg.

    Quand c'est vide j'appelle Pauline, je devais aller faire rebrancher le Transics mais elle a un tour à faire. C'est plus urgent que la géoloc'. Ça me va. Je file à St Vit chez un emboutisseur pour charger de la matière non conforme. C'est deux grandes palettes qui viennent d'Italie, même pas déballées. J'apporte ça à côté de chez Tillet, c'est leur spécialité de recouper du feuillard. Je me pointe à midi moins dix, ric rac. Un gars arrive avec un petit Fen, je lui déconseille d'essayer, il revient avec le gros Hyster. Je préfère éviter de benner une bobine sur ma peinture fraîche.

    Retour au dépôt pour redonner mes papiers et récupérer mon badge de télépéage. Pauline me dit que je dois vider mon tachy, pas la peine il est neuf. L'autre a souffert dans le carton le lecteur 1 déconnait parait-il. Ce nouveau est bizarre d'ailleurs, il n'y a plus de bouton pour sortir la carte, il faut faire un appui long sur le bouton d'activités.

    A midi et demi je me casse enfin pour Seppois. Petit arrêt à la boul' à Valentin, je me fais un casse-dalle que je bouffe en roulant sur l'autoroute, c'est mal je sais.

    A 14h15 je suis chez Waterair, pile poil. Mon collègue Cyril termine et me laisse la place. Il y a tellement de boulot qu'ils ont débauché Jean-Pierre de son magasin, lui charge sous le hall et Fabrice dehors comme à la grande époque, avant 2008 quoi. J'ai un joli chargement, ça rentre sans gerber, le top.

    A 16h je me casse. En roulant j'appelle Sylvain le spécialiste de la Côte d'Azur pour quelques renseignements. Il me dit que la 83 est fermée vers Arbois il s'est fait baiser dans une déviation interminable, du coup je garde l'A36 jusqu'à Dôle. Mes heures me font finir avant Lyon, je ne vois pas bien de resto par là, j'aurais dû m'arrêter à Pont d'Ain. Pas grave, j'ai du pain de midi et une jolie salade, ça ira bien comme ça. Posé avec 9h01 de volant et 4h27 continues à l'aire de Montluel, je recule sur un chemin pour ne pas être au milieu des sauvageons, tout bien.