Carnet de bord de Janvier 2019 | Partager sur Facebook |
Café, croissant, douche gratuite, et zou ! La route qui va à Uzès d'ici c'est un calvaire, il y a plein de platanes penchés, t'arrives même pas à croiser des bagnoles, je vais faire le tour à Castillon du Gard. C'est 5 ou 6 km de plus mais ça évite d'éclater la semi dans une branche.
Le chemin des clients est interdit aux 19t, ça passe. Je pose tout dans le jardin, je fais fissa, je suis inquiet. Les clients m'ont bien dit de ne surtout pas aller plus loin, faut que je fasse demi-tour ici. Entre deux fossés, une haie, un poteau de téléphone, j'arrive à me retourner. Sur la photo que j'ai prise ça a l'air facile. C'est con les photos.
Il est 9h et demi, je fonce à Perpignan. Je me prends du pain à l'entrée de Nîmes, à côté du Lidl route d'Alès. C'est bien commode pour se garer ici. Je mange vite fait après Narbonne.
A 13h je suis à Pia, il fait super beau, pas de vent, ici c'est rare, je suis en t-shirt, un vrai bonheur. La rue de mon client finit dans les champs, il fait sec donc je balance la semi dans un verger, une fois que tu as fait demi-tour, la livraison c'est de la blague.
Ensuite je vais à Bages, village catalan typique. Ces bleds se ressemblent tous vers Le Boulou, ici je sais que ça passe, c'est fin au milieu des bagnoles mais ça passe. Je livre comme souvent chez des jeunes retraités, la dame m'offre un café au soleil, j'ai connu des moments plus difficiles.
La dernière livraison en France est à Arles sur Tech, avenue Pierre Bergé. Vu la tronche des panneaux il devait avoir sa rue de son vivant. Comme Victor Hugo, mais pour d'autres raisons...
Pour 17h45 je remballes les gaules, le client bloque la circulation pour que je me retourne, parfait.
Petit arrêt à La Jonq' en vitesse pour m'acheter des gants, j'en ai toujours d'avance mais cette fois la réserve est vide. Je ne traîne pas faut que je valide ma deuxième 11h, sait-on jamais pour la fin de semaine. Je finis à Parets del Valles, le menu est à 9€90, merci Samu pour l'adresse.