| Carnet de bord de Mai 2017 | Partager sur Facebook |
Décollage à 6h20 pour me garder un peu d'amplitude mais pour passer Lyon avant le binz. Premier arrêt à l'AS 24 de Montélimar puis au relais de Donzère pour déjeuner et me doucher. Les heures sont remises à zéro. Je me prends un bout de pain à Pierrelatte puis je reprends l'autoroute à Orange.
J'appelle le gars qui me fait l'assistance, il ne sera pas au rendez-vous avant 14h30 alors que j'ai mis 13-15h au-dessus de Aups. Ça commence mal.
Avant 13h je suis à Vidauban, à l'entrée du pays il y a un rond-point avec un parking large, bien commode pour transvaser. Je mange un bout et je commence à poser les palettes sur le parking. Je vois que chez Waterair on m'a écouté. Ils attachaient le nouvel escalier avec une seule latte, quand on détachait le premier, le second et le troisième n'étaient plus attachés. Maintenant le un et le deux sont ensemble et le deux et le trois ensemble. Comme ils m'ont dit, ils ne peuvent pas penser à tout, et quand les demandes ne sont pas farfelues, ils le font. Mon gars arrive. Pas en retard finalement. On transvase et on monte. J'aurais pu m'arrêter avant, vers St Maximin mais la suite est ici, il y aurait fallu bouger le camion, bref on a pensé que c'était mieux comme ça etpicétou. Il n'y a que 40 bornes mais il faut pas loin d'une heure ! On vide chez des citoyens néerlandais, rien à dire. On redégringole au plus vite, l'heure tourne.
On met la deuxième piscine sur la benne, là c'est pas loin, 3 ou 4 km. C'est derrière la voie ferrée, un pont à 2m70, assistance petit camion obligatoire. La maison est encore en construction, la cliente me dit qu'elle a vu avec le commercial, on pose chez une voisine à 100m de là, elle-même cliente Waterair. Bon, ok. J'ai déjà vu des pénibles, mais elle, elle vaut des points. Même pas bonjour, elle me dit que je suis en retard. Avec la plus grande délicatesse je lui explique qu'elle n'est pas ma cliente, que je ne pouvais pas la prévenir puisque j'ignorais que je venais chez elle. En plus il est 17h05, pour un créneau 15-17 ça va encore. Elle nous traite directement de « bras cassés » parce qu'on n'a pas de grue sur la benne pour livrer. Ensuite elle se mêle de la manœuvre, elle veut qu'on recule. Ben non, on va ouvrir la ridelle côté chauffeur, c'est plus facile... Bref, tout a été comme ça ! A un moment le ton est monté entre Luc l'assistant et elle, j'ai fini par lui demander si elle était vraiment désagréable ou si elle jouait un rôle. Ma cliente, qui avait besoin de mettre sa piscine en sécurité, était dans ses petits souliers, pas à l'aise la pauvre ! Faut appeler un chat, un chat, et une connasse, une connasse.
Retour au camion, on charge une petite rénovation pour monter à Draguignan, en deux coups de cuillère à pot, c'est torché. Luc me repose au camion juste avant 19h, je file au resto. J'évite les deux au bord de la 7, trop bruyants la nuit c'est impossible de dormir, je monte à La Coupure à la sortie du Luc. Je vais me jeter une bière, faut que j'oublie l'autre chieuse.