FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juin 2025 Partager sur Facebook
  • Photos
  • on distingue à peine le berceau de mon bébé
    chez U
    chez PRB
  • Mardi 17 Juin 2025
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    La journée commence on ne peut plus mal, il n'y a pas de pain. Oui c'est affreux ce qu'il m'arrive, je sais. Je mange un bout de brioche, maison paraît-il, une douche là-dessus et zou !

    J'aime bien la route de Château-Renault jusqu'à Angers. C'est gratuit, du coup de Courtenay à Nantes je n'aurai eu que le péage d'Ancenis. A 10h et demi je suis chez le gardien U à St Aignan Grandlieu, un peu en avance donc. Ici ça ne mégote pas, le gardien me file un quai directement, il me donne aussi une pochette avec la lettre de voiture le BL et le code du tire-pal électrique, c'est bien fichu l'histoire. Truc moins bien fichu, les patins du quai remontent bien trop haut, j'en chie pour sortir la première palette, ensuite ça roule. Ah tiens les sauveteurs du travail font un exercice, ils ont mis un mec sous une couverture de survie. Je continue mon truc, le contrôleur se pointe...pour pointer. Il n'y a qu'une réf, c'est du gâteau. C'est là qu'entre une ambulance des pompiers dans l'allée, ah mais c'était pas un exercice, un gars a fait un malaise. Je reste à l'écart évidemment, pis de toutes façons j'ai fini, lettre de voiture signée. Il est 11h30 au poil.  Je rembarque le chariot, ah ben non, je ne l'ai pas. C'est vrai que c'est quand même plus facile la taut ordinaire, pas de chariot, pas d'essieu auto-vireur à surveiller, c'est les vacances.

    Je sors de Nantes et je prends le temps de manger un morceau. Un peu avant 14h je suis chez PRB à La Mothe Achard. Il y a une chiée de camions, je suis venu le mois dernier, je me souviens de la procédure ; bascule-bureau-ouverture de deux côtés et attente. La petite dame vient me chercher avec sa bagnole de golf, je la suis jusqu'à mon point de chargement. Je n'en ai qu'un, normalement j'en ai un deuxième mais pour une palette ils l'apporteront. Dixit le mec des expés. Parfait mais j'ai une dizaine de camions devant moi. Comme à la caisse du supermarché, c'est toujours la file d'à côté qui va plus vite. Arrivé au bout un cariste vient chercher un Cordier, non désolé, j'étais avant. Le chauffeur est d'accord, j'espère bien ! A partir de là ça va assez vite, une vingtaine de palettes pour 27t. Je fais le tour des bâtiments, cette fois la queue est apocalyptique, des camions attendent jusque sous le pont, j'ai eu du cul malgré tout. Je me gare au parking de sortie, il y a une queue folle au bureau, je passe devant tout le monde en expliquant mon cas. Le gars des expés appelle un cariste qui vient m'apporter la palette manquante. En fait une quéquette de rien avec deux bidons de produits filmés dessus. Retour au bureau, cette fois je fais la queue, c'est affreusement long. Un autre mec des expés qui me sort les papiers me raconte qu'ils ont eu plus de 300 camions aujourd'hui. Ah oui quand même, tu m'étonnes que c'est le bronx. A 17h30 je m'en vais enfin.

    J'espérais livrer Pontarlier demain matin puis Besançon ensuite mais là même pas en rêve ! Ma foi, je fonce et on verra. Je combine et recombine les heures, j'aurai pas de 11 c'est impossible, sinon je ne livre rien. J'appelle l'auberge du Vincou, il m'attend jusqu'à 21h, comme hier soir j'y suis avec 3 minutes d'avance. Ouf !