| Carnet de bord de Juin 2014 | Partager sur Facebook |
Je m’étais annoncé au gars pour 8h, je suis pilepoil à l’heure sur le chantier de la chaufferie de la ville de Besac’. On vide au Maniscopic, les gars emmènent les tuyaux un par un sur place, c’est bien longuet… je dois me déplacer plusieurs fois, c’est chiant. A 10h c’est enfin vide je vais laver à Valentin. Un bon coup de savon, je vois un sourire de gratitude sur mes jantes.
Ensuite Pauline m’envoie faire une ramasse en bas de Besançon. Elle me précise que c’est à ramener à quai. Ah ? Un lot pour Caen et un lot pour Marseille on ne les laisse pas dans le même camion ? A midi je me mets à quai chez nous où je suis attendu tel le messie, non pas Lionel, ras le cul du foot, mais attendu par les deux collègues qui rechargent mes lots. Je fais les pleins et je pose mon chariot. Je déplie le parechoc de la semi, je ne l’avais pas fait depuis fin Février, ça fait du bien un peu de boulot à quai.
A 14h je suis chez Système U St Vit. Je charge une palette à SV1 puis complet à SV2. Au guichet je me régale à écouter les chauffeurs de chez Jacky raconter leurs malheurs. Faut peut-être pas trop cracher dans la soupe, si un jour je crève de faim je finirai peut-être là-dedans…Dieu me préserve. A 4h moins le quart je me sauve. Je suis dans les clous de ce que j’avais escompté, j’ai le temps je prends la nationale. La traversée de Lons à 17h est bien pénible, je paume une dizaine de minutes, mais rien de méchant. Vers Ambérieu le temps change, ça vire même carrément à la douche par endroit. Mes jantes perdent leur sourire. A 8h moins le quart je me pose au routier de Nivolas, il tombe des seaux d’eau, le temps de traverser le parking je suis gaugé !