FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Avril 2019 Partager sur Facebook
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  • départ en week-end
    le chieur de service qui se traîne
  • Jeudi 18 Avril 2019
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    Il a plu toute la nuit, je cours jusqu'au troquet. Je me suis annoncé auprès d'Isidoro pour 9h donc après avoir déjeuné je démarre vers 8h. Je m'arrête de suite à la première station, elle fait AS24. Je dors plus tranquillement quand le gas-oil est dans la cuve plutôt que dans mon réservoir. Il n'y a pas un chat à la bifur' A2-M50, ben oui je suis con c'est férié ici. C'est vert de partout, le pied ! A la sortie de Madrid il y a une bagnole de flics sur des zébras, sortie obligatoire pour les camions. Un panneau lumineux dit que l'autovia nous est interdite jusqu'au km 60. J'ai toujours à portée de main ma carte Michelin 121 zoom, c'est Madrid et les environs sur 100 bornes, ça fait un moment que je la traîne mais c'est bien utile pour ce genre de conneries. Je whatsapise Isodoro, je lui dis que j'ai un quart d'heure dans le fion.

    A 9h et quart je retrouve mon compañero toujours jovial. Son monteur est là, lui me demande toujours si je peux garder les palettes. C'est vrai qu'il est en bagnole, si je lui laisse la palette de l'escalier qui fait 3m x1m20, il est dans la merde.

    C'est férié ici aujourd'hui et demain en Catalogne, c'était donc impossible de me recharger en Espagne. Laurence m'a trouvé du boulot en France. Zou !

    Rebelote pour éviter la sortie de Madrid côté Saragosse, je prends une tite nationale, mais roulante ça va. Ça me fait retomber à Guadalajara, pile poil. Là il est 11h ça roule, tous les madrilènes se barrent en week-end. Par moment ça sature, le trafic est à l'arrêt. Ça me saoule, au km112 je vais prendre ma douche. C'est propre et je laisse partir le flux. Je ne coupe qu'un quart d'heure mais la circulation s'est bien améliorée. Plus on s'éloigne de la capitale, mieux ça roule.

    Je finis mes 30 avec un bout de pain vers le km200.

    Pas trop pressé je prends la NII entre Saragosse et Lérida, on ne perd pas de temps mais l'enrobé est défoncé. Ceux qui se plaignent des routes françaises, venez rouler ici. Je m'arrête à nouveau un quart d'heure à Burajaloz pour mon cortado de l'après-midi. Le troquet s'appelle l'Español, c'était un bouiboui que j'évitais. Ils ont dû y balancer une grenade, tout est refait à neuf, en allant me laver les mains je vois qu'il y a une douche nickel-chrome. Faudra que je revienne.

    A peine reparti on s'arrête, un Scania immatriculé au Portugal est posé dans le fossé, il n'y a pas l'air d'y avoir bien de mal. Circulation alternée, un flic m'arrête pile devant l'accident. Je déteste le voyeurisme mais je peux pas faire autrement que de regarder c'est devant mon pare-brise. Le gars est dans une coquille, ils le grimpent dans l'hélico. Pauvre gars.

    Je finis ma dernière coupure du jour à Vic dans une zone indus' déserte, jamais construite. Au calme pour aller marcher un peu.

    Fin de cession chez Padrosa, je me gare avec 10h zéro zéro de volant. On dirait que je l'ai fait exprès, genre le mec qui sait compter ses heures.