| Carnet de bord de Mai 2017 | Partager sur Facebook |
Il a bien plu cette nuit, j'ai entendu l'eau dans les chéneaux. Ce matin il tombe encore des seaux, c'est impressionnant. A 8h et demi je suis au Brico Dépôt de Montbéloued comme disaient les racistes autrefois. Je dis autrefois parce que maintenant je suis adulte, je côtoie qui je veux, donc pas les racistes. Bref, j'ai rendez-vous à 9h, on me fait entrer de suite. Je descends vite mes palettes et les mousses, histoire que le cariste n'ait pas à redire. On vide. Problème, une palette de volets roulants s'est couchée, ce sont de petits volets pour mettre sur les Velux. Je lui ai bien dit hier au chargeur, il n'a rien voulu savoir. Rien de grave, je redresse la palette, le cariste râle un peu, normal. En repartant je vois que je n'ai pas de réserves, ça m'aurait fait chier pour si peu, j'en parle au réceptionnaire qui s'est calmé ; il me dit que d'habitude c'est bien pire. Ouf. Il pleut toujours autant.
Texto à Pauline, elle m'appelle. Elle m'envoie faire une ramasse chez Compo. Par honnêteté je lui rappelle que mon Transics n'est pas branché, elle me répond qu'on n'a pas le temps et qu'elle n'en a rien à foutre. Ça me va.
Autoroute jusqu'à Baume les Dames, arrêt express à la boulangerie de Roulans. La boulangère a un décolleté vertigineux, je me prends une 1900, elle trouve que la forme de la baguette est moche, elle veut m'en donner une autre, mais non malheureuse ça ne change pas le goût, du coup elle me la fait moins cher. Je reviendrai...
A 10h30 je suis au terreau, personne à la rampe devant le bureau, les autres attendent tous à la même, pas de bol, je charge direct. A midi je suis au dépôt, Gérald et Sevket vident aussi des lots et coupent 45 à quai. Putain je me fais baiser par mes potes. J'attrape un tire-pal et je leur file un coup de main. Quand Gérald est parti je vide mon lot.
Retour chez Compo, il est 13h15 j'avale une salade avant la reprise à la demie. Cette fois je charge des produits. Vous vous souvenez certainement de cette pub téloche il y a quelques années, les nains de jardin Algoflash, ben les nains sont de Besançon. Quai 2, ça charge les palettes deux par deux, viteuf'.
Reretour au dépôt, je vide le lot. Je suis pressé, ma gamine reçoit un prix cet après-midi récompensant les élèves...les élèves quoi ? Travailleurs, méritants ? Bref je suis content, moi qui était un âne bâté. Pauline me demande si je veux bien faire « la ville » lundi matin, boh oui moi je m'en tape, faire ça ou autre chose. Du coup je rentre en bagnole, je balance mes affaires dans la Gran Torino et je ferme le camion. Petit bilan d'une semaine en Panzer : j'ai bien aimé l'Iveco mais la piètre qualité des matériaux, le tiroir sous la couchette qui se coince en travers, l'obligation de claquer les portes sous peine de se faire déchirer les oreilles par l'ordinateur de bord, ça va un moment. C'est sympa le folklore italien, mais la douceur feutrée de la cabine Mercedes, le frigo sur rail, la lourdeur des portières c'est quand même un cran au dessus.
16h30 je suis à la maison, je passe une chemise et je fonce à Belfort, un papounet ça fait plaisir à sa fifille etpicétou. Bon week à tous, le ciel vous tienne en joie.