| Carnet de bord de Juillet 2017 | Partager sur Facebook |
Café, pain beurre, douche, le patron me dit : « Boh, donne moi 5 Euros ça suffira. » J'adore ce bistrot.
A 8h je me fais une dernière réno' à Salies de Béarn, garé à côté du stade. Purée mais c'est un stade de foot, il n'y a même pas de perches pour le rugby ! J'espère que personne ne m'a vu, la honte, on risquerait de penser que je m'intéresse au foot.
La suite est à Pampelune, le gps veut me faire couper par St Jean Pied de Port. Vu la route, je renonce, en plus à cette saison ça doit être blindé de camping-cars, je fais le tour. Je suis un peu juste en gasoil, sauf que je loupe l'aire de Bidart. Je me dis que je vais en mettre à St Jean de Luz, mais putain non je suis con, c'est un Leclerc drive à la place depuis longtemps. L'erreur sera fatale mais n'allons pas trop vite comme dirait Samu...ou monsieur X, comme vous voulez. Je ne vais pas bien loin en Espagne, ça va le faire.
Péage, frontière, le pont sur la Bidasoa, première sortie juste après le pont, et je monte à Pampelune par le Velate. Autrefois c'était une plaie cette route, maintenant il y a des tunnels, c'est roulant.
Grosse coupure du temps de midi, à 14h je tourne dans un lotissement neuf du sud de Pamplona. Comme d'hab' en Espagne les noms des rues c'est un peu à la va comme je te pousse. A la maison je tombe sur Tarek le monteur que j'ai vu il y a deux semaines à St Sébastien. Il me montre les photos de ce qu'il a fait dans cette fameuse maison en espaliers. Il me dit qu'il en a bavé, au vu des photos je veux bien croire. On vide, je fais le tour du pâté de maison pour lui apporter les tôles au plus près. Moi ça ne me coûte rien, avec cette chaleur, ils sont bien contents d'avoir ça en moins à porter.
La dernière livraison est au bout de la Navarre entre Estella et Logroño. On sent bien qu'on est au bout de la province, ils sont moins enragés avec la langue basque, tout n'est pas traduit, ça reste en Castillan. Le gps m'amène dans la rue, je sonne au 1, personne. Je suis en avance, j'attends un peu. A 17h une Clio se pointe c'est David le commercial du secteur, on fait connaissance, puis il me dit que le client est au 25, pas au 1. Putain les infos, bonjour ! On range tout dans le garage, c'est Tarek qui va monter la piscine, mais faut qu'il finisse l'autre d'abord.
Je préviens Laurence que je suis vide, elle me répond qu'elle n'a rien pour le moment. En revenant sur Estella je trouve dans une zone industrielle, une station avec restaurant et hostal comme on en voit partout en Espagne. Parfait, si elle ne me trouve rien, je suis bien pour ce soir.
A 18h15 elle m'appelle, elle a du boulot à Cases de Pène, comme d'hab'. Le gps me fait passer par la France, via Michelin me propose deux routes, en terme de km c'est kif kif à 20 bornes près. Sauf que par l'Espagne et Saragosse c'est moins de péages.
Je remonte à Pampelune à l'AS24 et c'est le drame, la borne me dit : « authentification non autorisée ». Putain ça me revient, Céline la comptable m'a dit l'autre jour que Sevket a été emmerdé en Belgique. Je change mon fusil d'épaule, je remonte par la France, tant pis pour la balade.
Dans le Velate, il pleut, je ne fais pas le fifou, ça glisse, je me fais une ou deux frayeurs, du calme.
Je combine et recombine mes heures, je pense aller chez Mattin mais ça fait un peu loin de l'autoroute, ça me ferait 21h20 à Cauneille, ça se tente même si le parking est petit.
J'ai le cul bordé de nouilles, il reste de la place pour 3 ou 4 camions, il y a de la garbure et surtout surtout de la salade de pot au feu. Plus de bol ce serait indécent...