FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Février 2018 Partager sur Facebook
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  • gnin ???
    le parc à emballages Peugeot
  • Lundi 19 Février 2018
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    C'est bizarre mais quand je suis parti lundi dernier j'avais la pêche, je savais que j'allais à Valencia, là je vais à Mulhouse...eh ben de suite je manque de motivation. Étonnant non ? Quand je raccroche la semi mon voisin et par ailleurs propriétaire du parking me demande si je peux lui ramener des clopes. Entendu, mais la prochaine fois... Je sais pas quand.

    Sur FDR nous avons un fin connaisseur de Peugeot Mulhouse, j'ai bien fait de l'appeler. Ici tout a changé. Autrefois on entrait comme dans un moulin, désormais il y a un parking, on nous délivre un badge après avoir montré patte blanche. Jadis c'était plein de Buffa ici, aujourd'hui il n'y en a pas un.. ah ben oui ça n'existe plus. Fin de la séquence nostalgie. A8h et demi je suis au parc à emballages, faut que j'attende un peu qu'un LT ait fini. A mon tour ça va vite, le type a un Fen à longues fourches, il sort les piles par deux en n'ouvrant qu'un côté c'est le top.

    De là je monte à St Amarin dans la vallée du même nom. J'ai quelques souvenirs ici aussi, on y venait chez Begey pour vider de le soude quand ça tournait à plein régime. Le quai est bien merdique, faut être réveillé. En une demi-heure je suis vide.

    Je redescends la vallée pour aller charger à Rixheim. C'est une toute petite boutique qui récupère des palettes. J'y suis à midi moins le quart pour rdv 14h. Je vais me renseigner chez le voisin, il a le numéro de portable de mon gars, il l'appelle, il arrive. J'attaque le casse-croûte en attendant . A 13h mon gars se pointe. Il a un fort accent des pays de l'Est, et en plus le pauvre bégaye atrocement, du coup je comprends rien à ce qu'il me raconte. On charge des piles de palettes plus ou moins cassées, il n'a qu'un gerbeur et un tire-pal, c'est une bonne galère pour charger. A 14h je me casse.

    Le gars m'a dit que je pouvais livrer jusqu'à 17h, je fonce. Autoroute tout du long, je sors vers le Moulin des Malades, ultra-célèbre resto autrefois ouvert h24 7j/7. Mais ça c'était avant. C'est toujours une bonne adresse ceci-dit. Je tourne au coin du troquet et je monte dans le pays, ensuite il faut faire 1 ou 2 km dans les champs. J'arrive à 16h10 ...et tout est fermé ! Meeeerde ! Je sonne mais il n'y a que trois chiens à l'air pas commode pour m'accueillir. Bon, je fais quoi ?

    Gros coup de cul, un de leur camion rentre à ce moment. Le chemin est étroit, je le gène. Le chauffeur vient me voir, il vire les chiens, et me laisse entrer pour faire demi-tour. « Boh, maintenant que t'es là, mets-toi en place je vais te vider. » Yessss ! Il ouvre le hangar, sort un Fen à 4 fourches, j'ouvre les deux côtés et en à peine une demi-heure je suis vide. Un coup de tampon sur les papiers et zou !

    Je fonce chez Merco à Besac'. Le démarreur me fait des siennes, parfois ça fait comme quand on n'a plus de batteries, le vilebrequin fait un demi-tour et repart en arrière. Et bien sûr, ça ne le fait pas devant les mécanos... C'est toujours comme ça les pannes aléatoires. Bon j'ai un peu de crédit quand même, ils me croient. Le chef d'atelier commande un démarreur et je m'en vais. A suivre...

    Demain je charge du bardage pour livraison foulée, encore un grand voyage en perspective. Pas grave. On s'est appelé avec Sevket dans l'après-midi je sais qu'il coupe à Mouchard, lui a déjà fait un tour de Lyon il remonte. Pas moyen ce soir de lui faire boire un kir, il tourne à la fraise à l'eau. Ensuite arrive par hasard le Salem, on dîne entre waterairiens, soirée parfaite.