FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juin 2025 Partager sur Facebook
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  • le pont sur le Doubs
    le 42 pas moche
  • Jeudi 19 Juin 2025
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    Réveil 5h15, cette fois c'est certain je suis maudit, même ici elle n'a pas de pain, j'avale un piètre croissant. Une douche et zou ! Non pas zou tout de suite malheureux ! J'attends deux ou trois minutes pour valider la 11. Il est 6h l'équipe de nuit des gendarmes est partie se coucher, les autres boivent le café à la brigade, j'enquille par Verdun sur le Doubs, pas vu pas pris. Le GPS veut me faire descendre par Lyon, ça va le bocal ? La route pour Roanne c'est par Digoin, et c'est gratuit. Le premier portique de télépéage est juste après la sortie pour Roanne. Ils n'ont quand même pas osé.

    Je n'étais jamais venu au sud de Roanne, ça fait deux fois en peu de temps, j'aime bien ce coin, les villages sont jolis avec ces maisons en pierres rouges, il y a quelques chouettes paysages, le week-end ça doit rouler en bécane par là.

    A 9h30 je suis chez Doitrand, assez grosse usine au milieu de nulle part, ils fabriquent des portes de garage. Un cariste arrive avec un Fen, il me sort les deux palettes au cul ensuite il revient avec the beast. Un énorme Fen au gas-oil. Il a un curieux système sur les fourches, faut imaginer des rallonges de fourches mais de 30 cm seulement, sur lesquelles ils ont soudé un fer arrondi. En serrant les fourches il arrive à pincer un peu et lever les bobines. En 3 minutes les 25 tonnes sont par terre, ça va plus vite que d'ouvrir le toit. Un gars de chez eux a besoin de la place mais la cour est petite, il me dit de prendre le temps de refermer ma fosse, sympa.

    Évidemment Laurence m'a envoyé un retour, on recharge du carton à Feurs. Je me présente à l'usine à 11h, d'entrée le cariste me dit : « mettez-vous à quai mais on arrête à midi. » Il est 11h10... Bon je me claque au quai 4 et je fais le poireau. Je m'étais dit que je pourrais peut-être livrer un des deux clients au moins en foulée, je suis bien naïf, malgré mon grand âge. A 13h30 ça bouge enfin, il faut une demi-heure à peine, c'est consternant. Après c'est pas dramatique non plus je charge pour rentrer mais si c'était pour partir loin c'était pareil, deux heures bouffées par fainéantise.

    Je reprends la même route mais dans l'autre sens, je précise pour ceux qui n'ont pas suivi. Du côté de Digoin Jean-Charles m'appelle, il remonte du sud-ouest et va couper à Chalon. Je pensais aller à Comblanchien mais c'est con, demain je devrais pouvoir faire Chalon Dijon Besançon en dix heures, normalement. On va couper à Lux au resto de l'AS24, avant d'aller à la soupe on jette un œil à « ma » demi de Jean-Charles, l'essieu ne se relève plus, on ne trouve rien qui cloche. Elle est allergique au Renault et voilà.