FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Janvier 2015 Partager sur Facebook
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  • regardez le fanion !
    c'est con on ne voit pas bien la profondeur des ornières...
  • Mercredi 21 Janvier 2015
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    C'est bien d'avoir de bonnes batteries, ça démarre au quart de tour même après 13h de coupure. Un peu après 8h je suis dans un lotissement de Vendée. J'aime bien la Vendée, c'est joli du côté des Sables, là c'est la Vendée moche au nord de Niort. En plus il fait un froid de canard, du vent... La cliente est un peu stressée elle veut que je range au max dans le garage. Elle m'a l'air tourmentée, au bord des larmes. A cause de la piscine ? En discutant elle me raconte qu'elle va aujourd'hui faire euthanasier son chien. Je n'aime pas trop les chiens, ce n'est peut-être pas le moment d'en parler.

    Je monte par La Châtaigneraie, Cerizay pour me retrouver à Cholet. La maison est dans le quartier du golf, là visiblement on est chez les prout-prout-ma chère. J'arrive presque en même temps que le monteur. Bien content de le voir, il est bien sympa. Il me demande si je peux apporter les tôles au plus près. On va voir à pied, il a neigé, le sol me semble gelé, ça va le faire... A l'allé , nickel, je pense même à apporter l'escalier aussi. A peine le temps de me dire ça, que je m'enlise...le fond du chariot posé ! Putain, là je suis mal. J'ai beau pelleter, dégager la boue, comme le dessous est posé les roues tournent dans le vide. Je ne vois pas de solution. On prend la bagnole de François et on va chercher un tracteur ou quelque chose, mais dans ce quartier c'est pas gagné. On trouve une ferme à 3km de là. Le paysan est bien cool, il nous suit avec un Maniscopic. Son chariot est vraiment gros, on doit couper des branches, il doit manœuvrer délicatement. Heureusement j'ai mes deux petits câbles, je les mets bout à bout en me servant de l'anneau de remorquage du MAN comme manille. Il déplie le mât à fond pour ne pas trop entrer dans le mou et il me sort... Putain, le bol. Je n'ai pas de monnaie, je ne sais pas trop quoi faire, je lui lâche un billet de 50. De toute façon si j'avais appelé une dépanneuse, c'était plutôt un billet de 2 ou 300... Punaise, ça fait presque deux heures que je suis là.

    Je prends le temps de manger un morceau et surtout de changer de jean, crépi de merde ! A 14h30 je suis dans la banlieue de Nantes. Je sonne, personne. J'appelle le client, il est au boulot dans le centre ville, et il s'est gouré de jour de livraison. Pour lui c'était vendredi entre 15 et 16h30. Déjà on ne livre jamais si loin le vendredi et on ne donne jamais de créneau horaire avec des demi-heures. Quoi qu'il en soit, je dois attendre, heureusement que c'est mon dernier ! Je vide, range mon bazar et j'attends. A 18h30 sa gamine rentre, je lui fais signer les papiers et je me sauve enfin. Demain je recharge à Cholet, nickel. Je finis la journée au Saloon avant Cholet, très bonne adresse.