| Carnet de bord de Juillet 2017 | Partager sur Facebook |
Réveil 4h30, le bistrot est ouvert bien sûr. La petite dame qui fait l'ouverture porte une robe avec un décolleté vertigineux, si un islamiste passe par là il pète en câble, alors que moi ça me met du baume au cœur pour la journée. Décollage à 5h05, ça roule déjà de bon matin, je passe Lyon avant 7h mais c'est bien chargé.
Premier arrêt à Villemotier, je crève l'oreiller pendant 30 min puis je vais me jeter un monstrueux pain aux raisins avec une dose de caféine. Je me prends un boulot, ça me fera du pain pour midi et pour ce soir à la maison.
Je monte par Lons, Champagnole, à 10h et demi je suis à Pontarlier chez Armstrong ni Neil ni Luis, mais Armstrong Building ça fait moins rêver. La cour est toujours pleine de remorques Jeantet mais ici aussi c'est Peco land. Du temps de Buffa les chauffeurs allaient dans toute l'Europe, j'imagine bien qui fait quoi maintenant. Comme d'hab' je fais le tour et j'ouvre les deux côtés bien au milieu de la petite place derrière. Dans le quart d'heure un cariste se pointe, le temps de donner un coup de balai, juste avant midi je me sauve.
J'avais prévenu Pauline en lui écrivant que je devais aller montrer mon petit tuyau chez Mercedes, elle m'a répondu que c'est mieux que je le montre chez Merco qu'à elle, elle se sentirait moins gênée.
Je descends vite à Valentin pour avoir le moteur éteint le plus longtemps possible, histoire que le mécano ne se crame pas trop les mains. La cour de chez Mercedes est pleine de bus, de camions en attente de livraison, impossible de faire demi-tour je ressors à contre-main pour revenir en marche arrière, pour ça je mets le cul de la semi dans la cour de chez Casto. C'est là que je me fais aborder par Fred, FDRien de son état, et chauffeur de matériaux à ces heures perdues. Petite discut' bien sympathique, lui étant basé à Besac' je suis certain de le revoir.
Le mécano change ma durite et jette un œil à mes feux arrière gauche, ça marche pas. Le faisceau doit être coupé quelque part, faudra revenir.
Pauline ne fait pas que répondre à mes blagues vaseuses, elle me donne du boulot parfois, elle m'envoie chez Tillet ramasser du Auxerre. Il n'y a qu'un camion devant moi, les autres chargent en fosse. L'affrété n'est visiblement pas doué pour refermer une tautliner, restons zen.
Je vide ça au dépôt et je fais les pleins, sauf que le mec des pneus, un que je ne connais pas, n'a rien trouvé de mieux que de se mettre au coin de la pompe à gasoil. Patience, patience, restons zen.
A 19h je décroche au bled, bon week' à tous, le ciel vous tienne en joie.