| Carnet de bord de Juillet 2020 | Partager sur Facebook |
Café douche et venga ! A 8h pile je suis à Roquefort des Corbières, j'avais appelé hier soir le client, j'ai bien fait, le bled est étroit, chiant. Ce matin c'est sa femme qui est là, entre nous je préfère. Belle trentenaire charpentée, il fait déjà chaud de bon matin, elle a juste enfilé une robe de plage qui ne cache pas ses formes ultra féminines. Ouille !
Ensuite je vais à Saleilles, c'est Perpi sud, ici c'est plus simple, vieux lotissement bien large. La cliente est tout juste aimable, faut dire qu'elle a plein d'ouvriers qui retapent la maison, plus le pelliste, plus moi, elle est un peu stressée. Quand j'ai fini mon truc, je lui explique tout bien, elle se radoucit. A 10h et des boulettes j'ai fini deux livraisons, jusque là c'est nickel. Zou !
La suite est en Ariège, je coupe par Quillan, c'est interdit en transit mais je livre dans le 66 et le 09 je ne me considère donc pas en transit etpicétou.
Le bordel commence à Estagel, circulation alternée pour pas grand chose, une bonne demi-heure perdue. Je veille à ne pas faire de minutes de conduite, mais ça en bouffe quand même.
Je mange un bout avant Tarascon et à 13h30 je suis à Surba. J'appelle le client, le temps qu'il revienne du boulot je grimpe dans la montagne pour chercher un coin pour faire demi-tour. Je trouve mon bonheur à 5 ou 6 km, quand je reviens le gars est là. Livraison fastoche, jusque là ça va.
Le drame survient juste après, c'est planté à un rond-point, Google annonce 45 minutes de retard. Purée je devais livrer à Sta Perpetua avant 18h, c'est bien compromis... Je tente de faire le malin, le bled est interdit aux 3t5 j'y vais. Je fais 500m et je recule, des bagnoles de partout, village étroit, merde ! Je retourne dans le binz. Les gendarmes font serrer les camions, certaines voitures font demi-tour. Je demande à un motard, il me dit qu'il y a un accident, on attend la dépanneuse. Ah ben me vlà beau ! J'appelle Montsé à Barcelone, je lui explique le truc. Ils veulent bien m'attendre. Ok mais je ne sais pas combien de temps... Je lui donne les numéros de commandes des deux rénovations, rien d'urgent selon elle. Je lui propose de les vider jeudi en remontant, elle me rappelle plus tard. Bien, ça me laisse le temps de réfléchir... Elle me sonne cinq minutes plus tard, je lui propose de garder la palette, puisque que c'est pas urgent, je la déposerai la semaine prochaine. C'est ok, on fait ça. Purée je m'en sors bien. Une demi-heure plus tard on est lâché, en fait il y a eu un accident dans des travaux en circulation alternée.
Du coup je n'ai plus besoin de passer à Barça, je fonce direct direction Madrid par Lleida. Je gps me fait passer par Andorre, ah ? Ok. Et j'économise le tunnel de Puymorens. Sauf qu'à la frontière je me fais refouler. Je croyais qu'Andorre c'était en Europe, non le transit est interdit. Bon, je me coucherai moins con ce soir. C'est pas difficile me direz-vous. Heureusement la N20 est à 2 km j'ai pas perdu de temps, ou pas trop. Malgré tout j'ai bien fait de prendre par le col, les paysages sont sublimes, et on retombe vite de l'autre côté. Les autres fois j'ai pris le tunnel del Cadi mais là je descends à Lérida direct, donc j'évite le péage. Encore des paysages magnifiques, je suis à la bourre mais je ne regrette pas. Cette route c'est la régalade. Bon on se croirait en France, c'est plein de radars.
Je coupe à la sortie de Lleida direction Saragosse, la province est reconfinée. On mange dehors en terrasse, vu la chaleur c'est aussi bien. J'ai 12h58 d'amplitude, nickel. Je textote Javier à Madrid pour demain, tout est cadré, y a rien qui va mal.