FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juin 2025 Partager sur Facebook
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  • merci l'été bien sec
    fait chaud hein les filles ?
  • Lundi 23 Juin 2025
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    A 6h je range un peu mon fourbi, je vais garer la 208, en route. Il est un peu tard pour que je tente le coup à Verdun sur le Doubs, je garde l'A36 jusqu'au bout. Je passe tellement peu par là que je prends une sortie trop tôt à Chalon, la nouille ! C'est pas bien grave, un ou deux boulevards et je retombe à Chalon sud. Un mal pour un bien je trouve une boulan avec un grand parking, parfait parce qu'après c'est la RCEA et il n'y a plus de boul' sur un bon bout de chemin. Je coupe un premier quart d'heure à hauteur de Montceau les Mines devant un café. Deuxième coupure au péage de Montluçon, un petit 4h30, je suis dans les clous habituels malgré les deux ou trois feux à Chalon.

    Sortie obligatoire à l'aire de Parsac, la Dreal pèse les camions, avec mon essieu relevé le blouson jaune me fait signe de circuler. Je n'avais pas grand chose à craindre quoi qu'il en soit.

    Je ne connaissais pas la route de Tulle depuis Guéret, j'imaginais un truc avec plein de virages mais non ça roule vachement bien. A midi je mange un bout par là. Pontarion Bourganeuf St Léonard de Noblat, le bled de Poulidor, ça roule nickel. Après c'est nettement moins bien, il me faut prendre une petite route, je suis en train de me dire que c'est chaud pour croiser quand je vois arriver une bétaillère 19 tonnes, plein fer. Je m'arrête dans l'herbe, facile je roulais à 30, lui il met un coup de patin, les bestiaux doivent être compactés contre le tablier. Il recule un peu, me dit qu'il a été surpris de trouver un camion là. On arrive à se croiser tout doucement. Une dizaine de minutes plus tard je suis devant la maison, je me sers sur l'accotement, j'avais dit 14h, il est moins cinq. J'ouvre, je sors le premier fardeau, c'est des longueurs de bois. Ça balance bien. Pour la suite je change mon fusil d'épaule, il fait sec je recule dans la prairie, c'est plat, bien plus facile pour aller chercher les fardeaux du fond. En trois quarts d'heure tout le garage est devant la dalle. Tout non, il manque la porte sectionnelle. Le client téléphone, effectivement elle a été oubliée. Il retire la somme du contre-remboursement, moi ça me va. Ils ont fait une connerie, ils assument. Après la porte du garage c'est pas bien grave, ça n'empêche pas de commencer le montage. Un café et je file.

    J'ai mon retour depuis vendredi, on recharge à Eymoutiers, c'est à une vingtaine de bornes, recharger dans ce coin paumé ça tient du miracle. Laurence m'avait dit ; entre 16h et 17h30. J'y suis un peu avant 4h mais bien sûr c'est pas prêt. Le gars me montre des portes en inox, elles sont encore sur les établis, c'est pas prêt et pas près de l'être. J'ouvre, il me charge deux ou trois bricoles, puis au fur et à mesure de ce qui sort de la prod. C'est bien long, il me faut tirer le rideau devant derrière, faut faire du tetris, il ressort une palette pour une autre, ça n'en finit pas. Point positif je valide une 3h qui fera ma première 11. A 18h tout pile je m'en vais enfin.

    La route est bien moche jusqu'à Bourganeuf, virage sur virage, ça n'avance pas. A Bourganeuf je retombe sur la belle route de ce matin, je gagne mon temps. A 20h55 je suis à Deux-Chaises, il me restait 5 minutes d'amplitude. Bien joué Callaghan.