| Carnet de bord de Novembre 2014 | Partager sur Facebook |
Je démarre le cœur léger ce matin, les suisses ont perdu au tennis. Enfin, je dis les suisses...les exilés fiscaux suisses ont perdu. Les citoyens suisses ont gagné. D'où vient l'argent des joueurs de tennis français ? De leur travail, mais surtout des gens qui payent au stade, des produits dérivés et des droits télé des français moyens qui aiment le tennis quoi. Et que font du pognon ces salopards ? Ils vont le planquer en Suisse en ne payant pas l'impôt ici. De là à y voir une justice sociale dans la défaite, faut pas exagérer...
Premier arrêt à Villersexel pour poser un chèque dans la boîte du trésor public. 138€ et des bananes. Comment ça c'est ce qui explique mon énervement ? Je suis fier de donner ma part à ma chère république, même si je sais que mon fric ne sera pas utilisé comme je l'aurais voulu.
A 9h je suis à Devecey, je recomplète mon plein et j'embarque mon chariot. Pauline me dit que le chef veut que je vide ma carte. C'est inutile vendredi c'est la fin du mois, je l'aurais fait en rentrant. Elle ne veut pas que je contrarie le boss le lundi matin, je m'exécute pour pacifier les rapports entre l'encadrement et le patronat …
Mon pote Serge m'appelle, son beauf' est mort cette nuit. C'est un gars qui a roulé pour lui en Turbostar 48 pour situer le personnage, un vrai quoi ! Il a fait un AVC massif, 50 piges et c'est la fin du rouleau. Lui le pauvre il ne souffre plus mais ça me fait chier pour sa sœur qui est une proche depuis bientôt 30 ans. Crever à 50 ans, sans avoir profité de rien, vie de merde.
Comme souvent le lundi je n'ai qu'à rouler, donc c'est ce que je fais. Quelques coupures par-ci par-là pour faire joli rythment la journée. Vers Cahors je passe dans un orage dantesque, un mur d'eau avec des éclairs comme en été.
Fin de journée à Caussade au Relais d'Auvergne, j'ai 10h00 de volant, comme si j'avais voulu le faire exprès.