FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Novembre 2020 Partager sur Facebook
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  • les appros arrivent, dans le brouillard
    Beaujolais
  • Mardi 24 Novembre 2020
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    Café, pain-beurre, douche, le jour se lève je peux y aller. A peine le temps de faire chauffer la mécanique je suis à la barrière du camping de Priay, mouais c'est le désert. J'appelle le client, il me dit qu'il arrive mais que quelqu'un est à l'intérieur. Un type qui doit être un gardien je pense arrive et m'ouvre. Je décharge deux grosses piscines avec tout un bordel d'accessoires, j'y passe deux plombes, le contrôle est hyper long évidemment.

    Quand je remonte dans le camion je vois que Cyrille m'a appelé, mon relais m'attend au Mas Pommier comme j'avais demandé, j'arrive j'arrive.

    C'est un tractionnaire, jeune chauffeur bien sympa, je l'avais vu une fois dans la cour chez nous. Donc puisqu'on est là pour ça, on transvase. Pas mal de bazar, je m'étale sur le parking. Par politesse j'avais demandé l'autorisation hier soir à la patronne, elle s'en fout, mais ça me semble normal d'en parler. Quand on a fini il n'est pas loin de midi, je paye un canon au gars, il n'est plus l'heure mais il veut un café. Je prends pareil, ça fait sérieux...

    Je m'arrête à l'entrée de Bourg en Bresse prendre un bout de pain, grosse erreur, c'est une énorme boulangerie, malgré cinq vendeuses la queue est infernale avec tous ces gens qui prennent des formules. Je mange un peu plus loin.

    Je commence la tournée de l'autre côté de Bourg, par ici il y a beaucoup de hameaux isolés, des routes étroites pour y accéder. Là ça va encore, juste un demi-tour à l'arrache, rien d'extraordinaire.

    La suite m'inquiète bien plus, il me faut monter dans le Beaujolais, d'ici c'est pas loin mais vu la route sur l'atlas Michelin je me fais des cheveux. On ne rit pas s'il vous plaît !

    La montée jusqu'à Pruzilly est correcte, il y a des dégagements pour pouvoir se croiser, ça va. Dans le bled je me gare en merde, je vais voir à pied, pas le choix faut que je trouve à faire demi-tour. Je marche un bon bout ça me fait du bien, la rue du client est en impasse c'est mort mais j'arrive à me retourner dans le centre du pays. Je trouve à me garer à l'endroit le plus large possible mais c'est bien chiant, le long d'un mur, sous un arbre, c'est une galère pour ne rien gratter. Je n'ai rien cassé, pas de toiture arrachée. Soulagement. De retour en bas sur la N6 je m'arrête me faire chauffer un café pour fêter ça.

    Il ne me reste plus qu'à rouler, je finis la journée à St Eusèbe, j'en ai marre.