| Carnet de bord de Juin 2014 | Partager sur Facebook |
Je comptais mettre du gas-oil hier soir mais vu les places qu’il restait sur le parking, je complète ce matin et je monte à Hourtin dans le Médoc. La maison est facile à trouver, je vois la pelleteuse dans le champ à côté. Je me dis que ça va être facile… Erreur, le terrassier a posé un lapin aux clients, le grillage n’est pas démonté, je n’ai pas d’accès. Seule solution il faut déplacer un tas de bois, un pin qui vient d’être coupé. Ce n’est pas mon boulot m’enfin j’attaque, au bout d’un moment je me retourne, le client est parti ! Il me laisse me démerder tout seul ! Putain t’y crois ? Il revient comme une fleur, je dois avouer que j’ai été à la limite de l’impolitesse en lui demandant de m’aider pour les bouts de tronc les plus lourds. Quand on a fini, royal au bar il sort avec un café.
Je traverse Hourtin, le dernier coup Gérald a oublié ses lunettes de soleil chez des clients, je vais lui récupérer. Il a du bol qu’on revienne si tôt dans le coin.
J’ai mon retour depuis hier, je descends au Sud de Bordeaux pour recharger du terreau. Gérald m’avait dit : c’est du bon boulot, ça se charge à quai. Sauf que moi je charge des bigbags, faut ouvrir les deux côtés. Ça ne devait être prêt qu’en début d’après-midi, je me présente à 11h, c’est bon on charge. On m’annonce 12m de plancher, je ne démonte pas mes cadres de piscines, je les pousse contre les portes, nickel. Le cariste me dit : 24 bigbags. Bon ok, mais ça fait bien plus 12m alors, je démonte mes cadres… Arrivé à la fin les sacs sont trop dodus, il faut passer les deux derniers par les portes. Je me recoltine mes cadres pour la troisième fois ! Finalement je les sangle sur une palette perdue et les pose au-dessus. Le cariste m’envoie faire les papiers avant midi, avant que la fille ne s’en aille à la soupe. Avec une pile de palettes il pousse sur les bigbags pour les redresser, je referme la bâche, pas de bosses, nickel.
Premier parking à l’ombre je mange un morceau. Nouvelle illumination dans mon cerveau malade, comme quoi il ne faut pas désespérer du genre humain, je fais le tour de Bordeaux par l’autre côté et je passe au centre routier. J’en profite pour boire un café et je m’inscris chez Mercedes pour avoir le cadeau. Je suis grillé, là je suis bon pour suivre les aventures de Hans avec son Unimog dans la Forêt Noire.
Assez perdu de temps faut quand même que j’avance, je dois vider impérativement demain matin, l’après-m’ je suis aux piscines. Dès l’interdiction de doubler à Cubzac je tombe, un camion devant moi, sur un type en WV Combi qui roule à 77 voire 78 en pointe. Ce put… d’enc.. de conn… de m… va nous trainer comme ça jusqu’à la sortie d’Angoulême. Si tu me lis babacool de mes deux…je t’… je t’aime avec une poignée de sable. La suite est plus normale, vu que j’ai coupé 15 au centre routier je ne coupe que 30 à l’aire de l’espérance. Je pensais monter jusqu’au Tom Bar mais ça ferait 10h 10 ou 15 de volant, Moulins à 20h passées tu oublies, ce sera Deux-Chaises. Il y a plus d’un mois que je ne suis pas venu ici, que de changement.