| Carnet de bord de Septembre 2017 | Partager sur Facebook |
Café, croissant, douche, zou ! A 8h je suis à Gardouch, c'est le bled de l'autre côté de Villefranche de Lauragais au bord de l'autoroute. J'aime bien ce coin, c'est joli, la campagne est belle, c'est vallonné. Le client est sur la route de Vieillevigne, pour repartir je demande conseil au client. Faudrait que je recule, ce serait mieux selon lui. Sauf que j'ai fait un bon kilomètre déjà. Tant pis j'y vais. Ce qui devait arriver, arriva. Comme le gars me l'avait dit, il y a un virage à angle droit entre deux maisons, et une voiture garée le long. Je suis mort. Je sonne à une première maison, personne. En face, coup de cul ça répond, la 3008 est bien à eux, le mec l'enlève. C'est pas gagné pour autant. Le virage est vraiment, vraiment serré. Au début je vois le soleil entre le mur et ma bâche, puis plus rien. Je descends voir, j'avance 20 cm par 20 cm, derrière le Moffett est au ras de la façade de la maison en face, gros coup de stress. Plus loin il y a un autre virage à l'équerre mais c'est dans l'herbe, c'est les vacances quoi !
Petit arrêt à la cave coopérative de Pouzols Minervois, le rouge est vraiment bien. Le rosé aussi d'ailleurs …
A 14h je fais le tour de Nissan les Ensérune par Lespignan comme je connais. Ici faut pas faire le malin, vaut mieux faire 5 km de détour que de meuler le pare-cyclistes ou laisser un pare-chocs. Il y a juste le virage à Lespignan devant le bistrot, c'est chaud pour tourner à cause des bites en ferraille. Dans Nissan je suis scrupuleusement l'itinéraire poids-lourds, ne surtout pas jouer au plus malin.
La dernière livraison pour cette semaine est de l'autre côté de Béziers, Servian. La maison est derrière le Super U, dans un lotissement neuf. Il y a des bagnoles partout, impossible de me garer, je retourne dans la rue du supermarché et je fais des allers et venues.
Il est 17h, comme d'hab' Laurence m'a envoyé mon retour, et comme d'hab' c'est du pinard pour St Vit. Le top !
Je traverse Béziers par le Nord, c'est pas la bonne heure. Secrètement j'espérais rencontrer mon héros, le délicieux maire de la ville mas je ne l'ai pas vu. Une prochaine fois, j'espère...
Je valide la fin de journée à l'Oppidum, bonne adresse. Je me trouve à table avec un type qui a un affreux accent de Titi parisien. Plus tard je lui demande d'où il est ? Malaga ! C'est un espagnol mais il a vécu 30 ans à Flins. Certains ont des vies vraiment pas ordinaires !