Carnet de bord de Avril 2019 | Partager sur Facebook |
Réveil 3h le troquet est fermé. Ils abusent, ils auraient pu ouvrir rien que pour moi... Comme d'hab' je sors à Piolenc et je remonte jusqu'à Donzère pour déjeuner et me doucher. Il est 5h Donzère s'éveille et je n'ai pas sommeil, les balayeurs sont pleins de balais et le panier sur le comptoir plein de croissants. Ils sont trop bons ici, des vrais de boulanger.
J'arriverai pas à rentrer je recharge trois gouttes de gasoil sur l'autoroute à Valence, ça m'évite de stresser en surveillant la jauge d'autant que l'autonomie Merco s'est folklo : à un quart l'ordi te dit 600km, 100 bornes plus loin t'as plus que 300... Une citerne polonaise de chez Talke libère la piste, je ne perds que quelques minutes.
Lyon est au vert, le samedi de bonne heure encore heureux ! Je dors une demi-heure du côté de la plaine de l'Ain, fin bien après. Classique, je m'arrête à Villemotier pour un café et un sandwich pour midi, faudrait pas que ça devienne une habitude. Le casse-dalle, pas Villemotier. Le pain bressan de Villemotier j'espère que ça s'arrêtera jamais.
A midi moins le quart je suis au dépôt, je commence par vider les pelets. Pauline s'est arrangée pour me laisser une place sur le parking, c'est pas du fret qui craint la pluie. Comme il y a 15 jours le collègue a laissé la semi chargée dans les cailloux mais cette fois un tracteur est dessous, je fais un tour de la cour en Vico pour me retrouver sur le goudron, ça secoue moins, je préfère être au propre. Bien sûr il pleut sinon c'est pas marrant, donc le jeu consiste à laisser ce qui craint la pluie le moins longtemps possible sous la flotte.
A 14h j'ai transvasé, fait les pleins, refermé les deux remorques, rangé le Fiat, et mangé mon sandwich. Finalement c'est bien de transvaser, de laisser le camion ici sauve ma quatorzaine qui n'a pas explosé mais a senti le vent du boulet de canon. Je saute dans le Jumper, bon week à tous, le ciel vous tienne en joie.