| Carnet de bord de Octobre 2015 | Partager sur Facebook |
A 8h pétantes je sers la louche de Fabrice, on charge. Je ne commence qu'à 12 km de l'usine mais on doit se faire chier quand même pour tout rentrer. Une pyramide de palettes et c'est réglé, ah on n'a pas des métiers faciles ma bonne dame ! Sevket arrive, il va dire salut au bureau et en revenant il me dit en rigolant que Martine va m'engueuler, j'ai mal rempli des papiers. Quand on a fini on va boire le café et ce salopard rappelle à Martine qu'elle doit m'engueuler, elle avait oublié ! Le coup de pied de l'âne ! Gros fendage de gueule. Bon c'est vrai qu'il y a 3 « retours camions » que j'ai mal renseignés, c'est mal, je vais me flageller.
A 10h et demi je suis à Waldighoffen, le client démonte sa clôture et je lui grimpe les palettes sur le terrain, facile. A 13 h je suis à 20 bornes de là. Je commence à vider et la jauge du chariot clignote, le dernier coup que ça m'est arrivé du côté de Lyon j'ai désamorcé... ça fait pas mal de temps que je ne suis pas repassé au dépôt, je me suis fait avoir, merde. Je fais à l'économie, je l’éteins dès que possible et je le rembarque, ouf ! Je trouve un Intermarché mais il n'y a pas de piste PL, je dois descendre le Moffett pour passer aux voitures. Gros succès avec les gens qui n'ont jamais vu ça.
Encore une piscine vite fait chez un couple bien sympa, je suis super mal garé sur la route de St Louis, ça roule fort je fais au plus vite.
Dernière livraison du côté de Sélestat dans une grosse ferme, des hangars gigantesques, des tracteurs, un Maniscopic... Le client me demande de déposer comme ça vient, il doit faire de la place il bougera tout. Vu le matériel qu'il a, je ne suis pas inquiet. Il est 18h la nuit tombe d'un seul coup, c'est impressionnant avec le changement d'heure. Je remballe les gaules à la lumière des phares, ça suffit pour aujourd'hui. Fin de mission à Kogenheim, miam miam.