FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Novembre 2015 Partager sur Facebook
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  • Y a du lourd là !
  • Lundi 2 Novembre 2015
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    A13h je mets en route, je suis en week-end depuis pas loin de 72h, faut peut-être y aller. Juste avant l'usine je croise Michel et son new Range T, pile poil ça veut dire qu'il a fini. A 14h je suis chez Wat. Surprise Micka est en train de charger avec la semi verte. En fait Michel ne sortait pas du chargement mais du resto, il brouille les pistes pour me faire tromper. A 15h je me mets en place. On doit cadrer devant, m'en fous je vais à Damazan les cadres ne me gêneront pas pour recharger.

    Premier arrêt au dépôt à Devecey pour faire les pleins et rendre le fruit de mon dur labeur. Pendant que je fais le plein Pauline m'envoie un message : faudrait monter voir le chef. Je lui réponds : c'est gentil mais non merci. Boh je fais le malin mais j'y vais quand même, c'est juste pour qu'il me donne la fiche de paye du mois dernier. Il aime bien nous les donner de la main à la main ça permet de se voir, de discuter un peu et de régler les problèmes. Moi les problèmes j'en n'ai pas vraiment...

    Retour sur l'autoroute jusqu'à Dôle, pas le temps de m'amuser. A 22h30 je suis à Montmarault, pas de soucis ici il y a toujours de la place même tard. Fin de cession.

     

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  • la vigne en automne
  • Mardi 3 Novembre 2015
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    Le sablier de 9h a fini de s'écouler j'y vais. Je me suis acheté un sablier de 9h, avant j'avais un sablier de 3 minutes pour les œufs à la coque je le retournais 20 fois par heure et 180 fois pour 9h mais c'était chiant... C'est là que je me suis réveillé. Vais à la douche.

    A La Croisière j'hésite, je prends l'interdiction par Confolens. J'ai une Laguna de gendarmes juste à mon cul, mauvais présage, je vais tourner à Limoges. Faudra qu'un coup je compte précisément, maintenant que la route est bonne, on ne passe plus dans Chabanais par exemple, l'écart jusqu'à Angoulême ne doit pas être énorme.

    Premier arrêt au centre routier de Barbézieux, Gérald a vu du skai capitonné beige pour sa cabine. Ça se vend à la coupe dans un gros rouleau. Pour l'achat à la boutique j'ai droit à un café gratuit au bar. Désolé Gérald, le café je le bois c'est ma commission.

    A 15h30 je suis dans le Médoc en face de Blaye. Pas trop envie de descendre de la cabine, il tombe des cordes. Bah quand faut y aller... Évidemment la pluie se calme quand j'ai fini, normal.

    Ma première livraison de demain est à Arcachon, je coupe à travers pour ne pas prendre la rocade de Bordeaux à 17h. A 18h je décroche à Gujan Mestras et je vais chez mon pote. Ce soir on va dîner en ville à Arcachon, le centre est hyper chicos on sent qu'il y a du pognon par là. Seule ombre au tableau il y a un écran géant dans le resto qui diffuse le PSG/Real. Le son est trop fort mais dieu merci les espagnols marquent assez rapidement, ça calme l'assistance.

     

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  • Quelle vie de ... !
  • Mercredi 4 Novembre 2015
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    A 8h je commence à La Teste. J'avais pour consigne d'insister sur la sonnette, la cliente travaille de nuit. Finalement c'est le mari qui est là, je suis quitte de réveiller cette pauvre femme.

    Ensuite je fais une rénovation à Gujan. Le client est fort bavard, il me demande d'où je viens. Il me raconte qu'il est lui aussi d'à côté de Belfort, un village que je ne dois pas connaître....Granges la Ville. Il est cousin avec l'ancien maire et patati et patata. Faut que je traverse la France en travers pour tomber sur un compatriote, le monde est petit.

    Je fais trois piscines dans le 47 cet après-midi mais on s'en branle, faut que je vous raconte je suis écœuré. Le gouvernement a reculé. Ah ? Sur quoi ? Un fils de pute du ministère des finances à Bercy a proposé de baisser l'allocation d'adulte handicapé à ceux qui ont de l'épargne. A l'heure où l'Europe prend enfin, et mollement, conscience du scandale de l'évasion fiscale, à l'heure où les GAFA ( Google Apple Facebook Amazon) détournent des milliards de Dollars dans les paradis fiscaux, un gouvernement supposé de gauche ne trouve rien de mieux que de voler les handicapés ! Un tétraplégique d'une assoc' a parlé à la radio, il touche dans les 800 € d'alloc' mais il a 2000 € à la caisse d'Epargne en cas de coup dur et on voudrait lui baisser son alloc'. Certes je ne suis pas très objectif ça me touche de trop près mais j'ai un goût de meurtre dans la bouche. Ces gens me font honte. Quel est le fils de chien qui a eu l'idée de baisser l' alloc de gens qui vivent déjà en dessous du seuil de pauvreté ? Il n'y a rien de plus urgent pour redresser ce pauvre pays ? C'est à vomir. Ne rien faire contre la fraude fiscale à grande échelle et spolier les handicapés ça revient à voler les pauvres pour donner aux riches. Les décideurs de mon pays me font honte.

     

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  • Jeudi 5 Novembre 2015
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    Après mes indispensables café douche je démarre du Temple sur Lot. A 7h30 j'écoute mon héros sur Culture, il fait un billet sur Robert Ménard et les kebabs, j'ai la banane pour la journée. Un billet d'humeur par jour c'est difficile donc inégal mais ce matin il est fort le bougre.

    A 8h pétantes je quitte la départementale et je m'enfile sur un chemin, il reste 1km400 et un pont à 3m60. J'avance en marchant sur des œufs (quel gâchis), le pont est voûté ça passe, ensuite le chemin fait des angles droits, j'espère que le commercial a dit vrai que je pourrai faire demi-tour sinon je suis mal. A 3 ou 400m de la ferme quatre chevreuils traversent le champ et le chemin devant moi, avec la brume et le jour qui finit de se lever c'est magnifique, limite je me prends pour Michel Delpech. Je dépose la piscine sous un hangar et pour repartir le paysan me dit que les camions d'engrais font demi-tour sur place : « raaacc » qu'il dit. Moi je ne fais pas rrraaaccc, je m'y reprends en 2 ou 3 fois et ça le fait.

    A 9h et demi je suis à Damazan. Le chef me charge, on boit un café et à 10h, zou … La remontée est tout ce qu'il y a de classique Bergerac Périgueux Limoges. A Limoges justement je m'arrête à l'AS24 pour recompléter un peu et je tombe sur Rémy de chez Pierrat. Il a vidé ses piscines et rechargé la menuiserie comme ils font d'habitude. On boit le café et zou !

    A 20h30 je suis à Beauchemin, le téléphone arabe, aidé par le GSM quand même faut avouer, a fonctionné. Je savais par Sevket que le Salem serait là, soirée tip top.

     

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  • Vendredi 6 Novembre 2015
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    Sandrine me fait un café, elle ne vient à la douche avec moi tant pis, et je file. A 8h moins le quart je suis au lavage, j'avais appelé hier pour « réserver » la place. Il y a une éternité que je n'ai pas pu laver, pas glop. Ensuite je monte au dépôt, je fais les pleins et j'échange mes extincteurs. Heureusement qu'ils sont cachés dans des boîtes je donne deux neufs pour récupérer deux merdes rouillés. Je ne traîne pas trop, faut que je vide avant midi.

    A 11h et des boulettes je suis chez Wat', j'attrape Jean-Pierre et on vide. Ensuite j'avance quand Sylvain me laisse la place. Je prépare mon bazar, je balaie ma remorque en montrant bien à Fabrice que moi contrairement à d'autres je ne suis pas un goret je ne balance pas mon chni par terre. Oui, le chni est une expression typique de l'Est c'est la merde résultat du balayage quoi !

    A midi pétante on saute dans la super Golf de Fabrice et on va manger chez la Mémène. Ça fait longtemps qu'on ne l'a pas fait, on perd les bonnes habitudes.

    On revient pour 13h30, on charge. Problème, il n'y a plus de cadres démontables, que des vieux fixes. Et en finissant dans le 79, ça m'étonnerait que je rentre à vide...je vais me faire chier pour recharger. On se torture pour essayer de tout poser au sol mais ça ne va pas. D'un coup j'ai un éclair, si si ça se peut, ne soyez pas insultants... On gerbe des margelles sur un cadre et comme je commence dans le 70 j'aurai fait un peu de place je passerai à Devecey lundi pour refaire le chargement et déposer le casier. Pfouu faut que j'arrête de réfléchir comme ça, je vais me faire un claquage de neurones.

    A 16h je décroche au bled, pile poil pour le goûter. Bon week' à tout le monde, le ciel vous tienne en joie.  

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  • Mignavillers 70
  • Lundi 9 Novembre 2015
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    Je vais finir par prendre l'habitude de ne plus bosser le lundi matin. Je démarre à 13h, pas vraiment stressé. J'allume le gps pour rigoler, je suis à 18km de mon premier client.

    Une vingtaine de minutes et j'y suis. La cliente s'appelle Marie-Claude, je m'attends à tomber sur une mémère de 70 ans. Ah oui mais non, là non, pas du tout du tout. Marie-Claude a 35 ans à tout casser, c'est une bombe classée hors catégorie. Petit pull noir moulant, mini-jupe en jean, collants noirs,bottes en cuir, et gracieuse avec ça ! N'importe quel mec normalement constitué tombe amoureux dans la seconde. Regarde ce que tu fais, Pierre, regarde ce que tu fais et passe à autre chose.

    A 16h je suis au dépôt, je refais mon chargement en vitesse. J'ai déjà vidé une palette de tôles et une de margelles ça fait un peu de place, les escaliers sont empilés, là je n'ai rien gagné. Je vire le cadre qui m'emmerde et je vais m'annoncer vers Laurence. Elle est absente c'est Pauline qui est aux retours, on verra jeudi.

    A 17h je suis à Dannemarie sur Crête, c'est un village dortoir de Besançon sur la route de Dôle. La cliente est cool, RAS. Juste son gamin qui coure partout, j'ai peur de le shooter avec le chariot, méfiance.

    Fin de cette demi-journée de boulot, demain matin je reprends dans le 21 je vais donc en toute logique couper chez le José à Beauchemin, normal.

     

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  • la brume sur la Côte d'Or
    Gilly les Citeaux 21
    idem
    idem
    idem
  • Mardi 10 Novembre 2015
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    Je démarre à 7h30 je commence entre Seurre et Dijon dans un lotissement tout neuf. La rue est en cul de sac, ils ne pouvaient pas l'appeler impasse plutôt ? En une manœuvre chanceuse et hasardeuse je me sors de là. La maison est somptueuse, 200 m², garage double, pavés, goudron, le client a à peine 30 ans. Je ne sais pas ce qu'il fait mais il gagne bien sa croûte visiblement. Tant mieux pour la France, si tout le monde se démerdait comme moi on serait au niveau de la Roumanie...

    La suite est à Gilly les Citeaux. Je dépose une baignoire et je vais faire un peu de tourisme. Le bled est magnifique, recommandé pour les amoureux des vieilles pierres.Un château, des douves, le tout est joliment entretenu. Il fait beau, c'est bien sympa.

    Je fais la dernière livraison pour aujourd'hui vers Montceau les Mines à côté d'une grosse scierie. L'adresse est foireuse, j'appelle, je tombe sur messagerie. Je me renseigne, un gars veut m'envoyer à 2 bornes de là, un autre à l'opposé... tsss. Finalement c'est un cariste de la scierie qui m'envoie au bon endroit, j'en suis à 200m.

    Bon bé voilà, il est 16h et j'ai fini la journée ! Je tente ma chance, j'appelle le client suivant c'est un impératif jeudi matin. Ma cache walou, il doit être à l'étranger la sonnerie est bizarre et ça tombe sur messagerie. Tant pis pour moi.

    Je m'avance au mieux, c'est à dire pas bien loin...Grosse consolation je plante au Tom Bar à Digoin, dans le top five des meilleurs restos de l'univers.

     

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  • je n'avias plus de place mardi, la suite de Gilly
    idem
    idem
    au Tom Bar
  • Mercredi 11 Novembre 2015
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    Journée glandage ménage marchage mangeage discutage remangeage sommeillage. Je ne me suis pas rasé ce matin en hommage aux poilus c'est le jour.

     

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  • Bourbon Lancy
    les bords du Cher
  • Jeudi 12 Novembre 2015
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    A 7h58 je suis à Bourbon Lancy bourgade connue pour son usine Unic devenue Fiat devenue Iveco. Il semblerait que ce soit la plus grosse usine de Bourgogne, étonnant non ? Le pénible qui m'a fait rester là le jour férié est bien sympa finalement, quand on a fini j'accepte un café.

    La livraison suivante est entre Vierzon et Romorantin au bord du Cher. La route fait un Z sur un passage à niveau. C'est assez dangereux. Je passe la voie ferrée en marche avant et ensuite je recule vers chez la cliente. Je suis garé à 200m, facile. Pour repartir je demande conseil à la cliente, le passage à niveau suivant est encore plus étroit parait-il. Pas envie de faire les gros titres de la presse demain : « un routier se trouve bloqué sur la voie quand surgit le TER Bourges Tours, par miracle l'accident n'a pas fait de victimes »... Très peu pour moi, merci. Je suis bien en ligne, l'essieu auto-vireur est bien bloqué, je recule droit vite fait bien fait. Il est 14h, le client suivant est à 3h et demi de route.

    La cliente ne peut pas être là avant 17h30. 2 h + 3 h30 ça fait 5 h et demi pile-poil. Je garde la nationale de Tours jusqu'à St Aignan, oui le pays du fromage de chèvres. Ensuite l'autoroute Tours Poitiers Niort. A l'heure dite je suis à Prahecq. La rue est chiémment étroite. Je cherche une place plus loin, mon cul Paul. Je me retrouve à l'entrée du pays, pas trop mal garé. Le client voudrait tout rentrer dans le garage, allez va, on dépote tout le commerce.

    Pauline m'a envoyé mon retour, je pensais recharger ici, que nenni, on repart dans l'autre sens à La Roche sur Yon. J'ai l'impression vague que je vais louper le goûter demain...

    Je m'approche au mieux, fin de journée au relais du Guyon à La Roche, adresse parfaite, carrément.

     

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  • Fenwick et palmiers à La Motte Achard
    ça ne va pas durer...
  • Vendredi 13 Novembre 2015
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    Café pain-beurre douche et zou ! A 7h je suis chez PRB, ça ouvre à 7h15, il y a déjà 4 camions devant moi. C'est bien fichu, ils ont déplacé l'entrée PL on se gare en suivant dans l'ordre. Les caristes viennent nous chercher, pas d'embrouilles. On y venait beaucoup ici du temps de Buffa, il y a même eu une agence, bref, on charge toujours à au moins deux endroits, faut attendre. Je sors de là à 9h15, vavavoum fais tourner les roues maintenant.

    Mon problème est simple, mon gamin rentre ce soir et ma copine ne sait pas et n'a pas la force de s'occuper de lui, faut que je rentre mais il y a au moins 11h de volant... Si je laisse le camion à Devecey je gratte une heure, j'appelle Pauline pour qu'elle me garde le Cubo. Le gps m'annonce 9h57 de conduite au dépôt...c'est fin. Et encore ! En passant par Tours Orléans Auxerre, l'autoroute tout du long. Je tente ma chance, je rentre par le centre, Niort Melle Confolens Guéret la RCEA comme d'hab'. Ça roule bien, pas de chieurs, 30 à midi, 45 dans l'après-midi, optimisation.

    Ne le répétez pas j'ai honte, à Chalon sud je prends l'autoroute. Il est 17h45 ça doit être bien bouché dans les ronds-points. Prendre l'autoroute entre Chalon et Dôle ça ne m'est jamais arrivé je crois, pourvu que le José à Beauchemin ne l'apprenne jamais je vais me faire chambrer. 

    A 20h15 je suis au dépôt avec 9h56 de guidon, trop fort. Je balance mon sac dans la bagnole, à 9h et quart je suis à la maison.

    A l'heure où je publie ce carnet le massacre d'hier soir a eu lieu. Si on a envie d'aller écouter du Métal dans une salle ne laissons pas une bande de décérébrés nous en empêcher. Entre leur mode de vie et le notre le choix est vite fait. Courage. Bon dimanche à tous quand même.

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  • Font du bois à Belfort les polonais ?
  • Lundi 16 Novembre 2015
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    A 5h je saute dans la bagnole, un coup d'essuie-glaces pour enlever la buée, cracc cracc, oups, vas-y, redescends pour gratter, pas bien épais juste gelé pour faire chier. Au dépôt surprise le panzer n'est pas gelé alors que Besançon est toujours plus froid que la Haute Saône. Je fais le plein que je n'ai pas pris le temps de faire vendredi soir et zou !

    A 8h et demi je suis à Waldighoffen dans le Sundgau, pas loin de chez Waterair en fait. Je vide la moitié de la semi, le gars est aussi lent qu'il est sympa. Un sac de mortier fuit sur une palette, il se met en tête de me mettre des réserves. Je lui explique que moi je m'en fiche le film est intact je prendrai une contre-réserve en ce sens et que la lettre recommandée coûtera plus cher que le sac. Rien n'y fait, il note des réserves, moi je note ma contre-réserve et on se quitte.

    Une demi-heure plus tard je suis chez son collègue de St Louis. Ici le cariste est bien plus rapide, un peu plus pro on va dire. Il est 10h30 et je suis vide, trop bien. Je me rentre à MON usine.

    Je trouve enfin Michel et son Range T tout neuf, séance photos. Je casse la graine et à midi et demi Fabrice m'attaque. Faut que je me magne, mon premier client nous a obligé à tout chambouler, je passe devant le Salem...qui s'en fiche. Je paye mon café et je file.

    A 14h30 je suis dans la banlieue de Mulhouse, le gars qui m'a obligé à tout chambouler est salarié Waterair... tsss. Non je ne l'étrangle pas, c'est mal, je me fais juste chier pour attraper sa piscine enterrée sous les autres. Les changements de programme c'est pas grave, sauf quand la prod' est faite.

    Avant la nuit je suis de retour à St Louis, pas chez un marchand de matériaux mais chez un italien qui ne parle pas français. Les enfants, qui sont scolarisés ici font la traduction. Je lui propose de passer par le champ derrière pour lui déposer les palettes au plus près. Surtout pas ! Le paysan est colérique il refuse qu'on passe par là. Pfouu, en été je peux comprendre, mais là, le maïs est ensilé il n' y a plus rien à écraser. Bref quand on est con on est con. Du coup je pose tout devant le garage. On se boit un café pendant qu'il remplit le chèque et là je comprends qu'il parle allemand, si j'avais su... Pas grave, on s'est débrouillé quand même.

    J'ai testé pour vous l'autoroute Bâle Mulhouse à 18h, c'est tellement chargé que parfois on s'arrête, il y a de la bagnole en veux-tu en voilà. Fin de mission aux Hirondelles à Wittenheim, je me claque entre le Norauto et le Outlet chépaquoi, au calme.  

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  • Sarreguemines et sa célèbre faïence
  • Mardi 17 Novembre 2015
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    Vu que j'ai fait ma piscine de ce matin hier je suis plus que tranquille aujourd'hui, inutile de démarrer dès potron minet. Oui j'aime bien les expressions désuètes. Je prends donc mon temps devant mon café pain beurre, calme cool zen.

    Je monte à Sarreguemines, j'ai comparé la route soit par Stras soit par les Vosges, en km ça se vaut puisqu'on n'a plus le droit de couper par Molsheim depuis une paire d'années déjà. Mon choix est vite fait, pour éviter l'autoroute je monte par le col du Bonhomme Baccarat...l'option balade quoi. Dommage, il fait moche ça gâche mon plaisir. Premier arrêt à Anould en bas du col à la boulangerie, leur pain de seigle est juste mortel. A midi je me plante sur un parking par là le long.

    A 14h je fais toute la rue, je ne trouve pas mon client. C'est quoi c'te histoire ? Putain je suis débile ! Hier soir j'ai tapé sur mon gps pour avoir les heures en gros mais je n'ai pas trouvé ma rue, j'ai entré une rue au hasard. Ce matin je suis monté sans gps je n'ai pas besoin de lui pour rouler et je l'ai allumé à l'entrée de la ville comme je fais toujours....en ne me rappelant plus que ce n'était pas la bonne adresse ! Oui, croyez-moi, c'est pas tous les jours facile d'être complètement con ! Un coup de Google Maps et c'est bon, le lotissement n'est qu'à 3km. Ça va. La rue est toute neuve, encore en travaux, la maison aussi. La cliente me prend un peu le chou avec une histoire de couleur du liner, chez sa mère la teinte ne leur convenait pas, chaipaquoi. Pfou, turquoise c'est turquoise. Du coup elle, elle a pris « sable ». Elle me dit que chez Waterair ils sont très rigides, pas faciles. Là je luiréponds : « Oui hein ? On dirait presque des mosellans. » Ouais, ça la fait rire moyen.

    La suivante est avant Metz en venant de St Avold. Le patelin est en cul de sac, ce que je ne savais pas. Coup de bol j'arrive à faire demi-tour au bout du pays en enfilant la semi dans un chemin, juste avant la nuit, tip top. En fait je vide chez un artisan, il monte la piscine pour un client à lui, je vide dans un hangar, trop facile.

    Je termine cette pauvre journée à Ennery au resto où on peut pas se garer, re-coup de bol il reste une place à la douane pour mon petit camion.

     

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  • Mercredi 18 Novembre 2015
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    A 8h je suis à Thionville. Hier soir j'ai appelé la cliente, elle m'a demandé si je pouvais vider à l'entreprise de son mari ? Tu m'étonnes que je peux. Au lieu de m'emmerder dans une impasse je livre dans une zone industrielle, ce boulot est trop facile parfois. Je suis vide.

    Je transiquise Laurence, elle m'envoie recharger à Creutzwald. J'y suis sur les coups de 10h, personne dans la cour, le mec me fait mettre en place aussi sec. On charge une grosse moitié de remorque avec des rails à placo, 10000 sangles et le double d'équerres. J'ai à nouveau du cul il me reste mes équerres de l'autre fois en Belgique sans cela il refusait de me charger. A 11h je me casse, je préviens Laurence, elle me dit de rouler. Bon je fais ça alors.

    Je me tâte, si je speede bien je dois pouvoir vider cet ap'. Après je fais quoi ? Je rentre à la maison ou Pauline va me faire revenir à Besançon pour repartir ce soir ? A midi moins le quart Laurence met fin à mes tourments psychologiques, elle m'a trouvé un complément à charger en début d'après-m' à Nancy. Du coup j'ai le temps de manger un bout du côté de PAM. Pont à Mousson, c'est écrit comme ça sur les plaques d'égout.

    A 13h30 je suis chez GE Energy, c'est dans la zone vers les transports Foulon, c'est anecdotique mais c'est pour les amoureux de Scania V8 que j'en parle. Ici c'est un peu casse-bonbons, faut signer le registre chez le gardien, laisser une pièce d'identité, aller à un premier bureau puis enfin un second avec un cariste. Je dois attendre, un Foulon justement prend tout le lit, quand il a refermé je prends la place. On charge des plateaux en ferraille, je ne vois pas ce que c'est mais c'est lourd et ça ne se tient pas, je prends le temps de sangler c'est plus sage.

    A 18h je suis à la maison, ma copine est aux fourneaux, comme au resto je n'aurai qu'à mettre les pieds sous la table, c'est ce qu'il me faut.

     

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  • petite la montagne
  • Jeudi 19 Novembre 2015
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    A 8h je suis aux matériaux Doras à Vesoul. Bizarrement je suis le seul camion, le gars me fait mettre en place directement. Chez les marchands de matériaux c'est toujours long le matin, ils servent les artisans en priorité donc le cariste enlève un paquet par ci par là. Quand on a fini je me retrouve vide devant et tout le poids sur le cul, je demande au cariste de me bouger deux palettes vers l'avant. Ça me coûte deux cafés à 40 centimes, j'aurais dû demander un ticket pour me faire rembourser...

    A 10h je suis au dépôt, je pose mon Moffett. C'est à dire que je quitte mon maillot de bain de piscineux pour enfiler le gilet jaune et les pompes de sécu du routman moderne. Au revoir les gens qui ont plaisir à recevoir leur piscine, bonjour les caristes acrimonieux, les réceptionnaires atrabilaires. (dans la famille « je me la pète avec du vocabulaire compliqué » je voudrais le tonton Pierre...bonne pioche)

    J'en chie un peu pour trouver (chier ça va c'est dans le langage routier) le client à St Vit. En fait c'est l'usine entre Planète Pain et le marchand de pneus, le bâtiment bleu où il y a toujours un gros Fen dehors. Le gars est bien content, il a besoin des palettes pour sa prod'. Si lui est content, moi je suis super content. Il me vide de suite. Il est 11h30, Pauline me demande d'attendre jusqu'à midi, elle réfléchit, et moi je mange un morceau en attendant. Quand elle a fini de se cramer des neurones elle m'envoie au pinard à Dijon.

    J'y suis à 13h30, la cour est blindée de camions, le chef m'annonce que j'en ai 5 devant moi. J'ai le temps de boire un café...voire une douzaine. J'attaque un peu de carnet de bord, au bout d'un moment le chef vient me voir, j'ai de la moule ma commande est prête sur le quai et elle les emmerde, faudrait que je charge pour faire de la place. Trop bien. Comme d'hab' je suis chargé pour le 45, j'ai le temps je monte tout par la nationale, Dijon Sombernon Avallon Auxerre dommage qu'il fasse moche c'est une jolie balade à travers le Morvan.

    A 19h30 je suis à Courtenay, un traco de chez nous arrive juste après c'est un nouveau chauffeur que je ne connais pas, c'est l'occasion allez hop c'est l'heure du kir.

     

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  • Vendredi 20 Novembre 2015
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     A 6h45 je suis chez Intermarché, ça commence mal le gardien me demande mon 06 et richtung parking. Je fais le secrétariat de la semaine, un sudoku et on m'appelle : quai 11. Je n'aurai attendu qu'une demi-heure c'est correct. C'est ma semaine coup de bol, j'ai une palette pour l'autre dépôt vers le centre routier, ils me la prennent ici. Le chef me dit que pour une palette ils la mettront dans la navette. D'habitude ici ils sont pénibles avec le contrôle ça dure des plombes, les autres fois je suis ressorti vers 10h, ce matin une fille me contrôle au fur et à mesure que je sors les palettes. Ils sont malades ?

    A8h et quart je suis vide, incroyable ! Je ne reprends pas les Europe, il faut être complètement vide pour recharger désormais.

    A 10h je me présente à Meung sur Loire chez Machintruc logistique, c'est ITM quoi ! J'ai rendez-vous à 11h mais on me donne un quai de suite. Il tombe des cordes pendant que je passe le câble TIR. En plus je n'ai pas déplié mon pare-choc de semi depuis des mois j'ai deux ampoules de veilleuses grillées, faut les changer sous la flotte, sympa. A 11h15 je me casse, ça a trop bien marché mon affaire il va m'arriver une merde c'est pas possible.

    Je m'arrête reprendre mes Europe vides à la base en passant. Quand je recule à quai une putain de rafale de vent décroche ma porte et elle vient taper un Scania garé à côté. Putain le bruit que ça fait. Je savais qu'il allait m'arriver une merde, c'est bon je peux sortir le constat...comme au pas de tir je vais aux résultats... Rien ! La porte a claqué à plat contre ses crochets de bâche, je m'excuse auprès du chauffeur il me dit : «  Oh t'inquiète grand, il m'est arrivé la même chose à l'instant. » Je remets ma porte je ravance pour me mettre en ligne, boum, une deuxième fois ! Dans son rétro cette fois-ci ! Bon là je vois qu'il a fini, j'attends qu'il s'en aille. Ce vent est terrible on se croirait au bord de la mer. Je fais un peu de gerbage manuel avec deux trois palettes légères, oui je suis complètement con mais pas tout à fait idiot j'ai fait mettre les demi-palettes Chep au cul, j'ai la place pour les Europe.

    Plus qu'à me rentrer. A 18h15 je suis à Devecey, j'ai demandé la bagnole dans l'après-midi, Micka me file la clef, je balance mon sac et zou !

    Bon week-end à tout le monde, le ciel vous tienne en joie.

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  • Lundi 23 Novembre 2015
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    Surprise au réveil ce matin il est tombé 3 ou 4 cm de neige dans la nuit. Ce ne sont pas quelques flocons qui inquiètent les gens par ici, ça roule. Je suis d'autant moins inquiet que je suis en voiture... La neige devait être très localisée sur Belfort et les environs parce qu'à Villersexel il y en a bien moins vers Montbozon plus rien. Je vous ai déjà parlé des biscuits de Montbozon ? Les biscuits du roi. Après la mort de Louis XVI un pâtissier est venu se réfugier dans ce bled emportant avec lui sa recette. Merci pour cette jolie anecdote tonton Pierre.

    A 7h15 je suis au dépôt, je fais chauffer le Panzer et je me laisse offrir un café par Gérald qui traîne par là. Je vide mes Europe et zou ! Je suis bien avant 9h chez ITM à Rochefort sur Nenon. Un collègue est là, il a lui aussi chargé à Meung vendredi et il a lui aussi rendez-vous à 9h...cherchez l'erreur ! Puisqu'il s'est enregistré avant, il entre avant moi. Vers 10h30 je suis vide, Pauline me fait revenir à Besac' pour une première ramasse puis une seconde pas loin. Je m'y pointe à midi cinq c'est déjà fermé, j'en profite pour manger un bout . A 13h on charge, je n'ai que ça je fais mettre les bobines au milieu du plancher. De retour au camion j'ai un message, faudrait que j'en prenne 5 autres...grrrr. On y retourne...

    Je vais poser tout ça chez nous. A quai il y a Thierry qui se fait chier à mettre des Europe dans un fond mouvant. Ensuite il va charger de la sciure. Pour ne pas que les palettes reculent en même temps que la sciure il doit les sangler par l'avant. Je ne dis pas que s'il dépose un brevet pour son système il va faire fortune mais c'est très malin. Je fais le plein et je file chez U.

    Comme d'hab' j'ai les deux entrepôts. On connaît la chanson, faut descendre à SV1 charger le léger, revenir revider et charger le lourd en premier. Là ça va je n'ai que 5 palettes à bouger faut pas se plaindre. J'optimise au max, Pauline voudrait que je prenne 33 Europe à redonner. Je descends au parc à emballages, on fait deux piles ça rentre ric rac, une sangle par là-dessus et zou !

    Il a neigé mais pas de quoi faire le grand tour par l'autoroute, par le Haut Jura ça passe tranquille. Fin de journée à 20h30 au Bœuf Royal à Frangy, royal.

     

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  • Mardi 24 Novembre 2015
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    Quand les célèbres 9h01 sont affichées je décolle. A 6h30 je suis à Passy au pied du Monte Bianco, pour rendez-vous 6h le retard est supportable. Bonne surprise ils ont modifié l'accès au quai, ils ont supprimé un petit talus en face. Le quai est en épi, c'était impossible de s'y mettre sans frotter quelque part alors que le magasin est tout neuf. Même moi (lol) j'ai arrachouillé un crochet de bâche contre une bite en ferraille le dernier coup. Je dis arrachouillé parce que j'ai réussi à refixer le crochet et qu'on n'y voit plus rien...coup de bol. Donc sans ce talus à la con on arrive à redresser le tracteur sans arracher le marche-pied côté passager. Le réceptionnaire me dit qu'avec certains tracteurs avec la sellette reculée c'est impossible de se mettre à quai, ils vident dehors...encore bravo aux architectes.

    Ensuite je vais rendre les EUR quelques rues à côté . J'attends 8h, personne. Je téléphone, ça ne répond pas. Ouh làà c'est quoi c'tembrouille ? A 8h et quart un gonz ouvre le portail, tranquille Émile.

    J'envoie un message à Laurence mais je connais la réponse, si elle ne m'a rien envoyé hier soir c'est qu'elle n'a rien, le boulot n'est pas tombé dans la nuit...

    Ce matin comme un petit routier pressé je suis parti sans me doucher, je vais réparer cette erreur dramatique au Chaffard, c'est à 8km. Je prends le temps de me laver, de boire un café, de retour au camion je n'ai pas de message. Chez nous c'est rare, ça pue un peu. Les minutes passent puis les heures, à midi j'ai 3 heures de coupure je descends au bled en quête d'une boulangerie. Elle me fait traîner comme ça jusqu'à 15h puis le message : « roule ». Roule, ça veut dire on rentre à vide. Comme par un fait exprès c'est quand je viens juste de passer la bifur' d'Annecy à Annemasse qu'un voyage tombe. Ce n'est à charger que demain, je prends la nationale jusqu'à Annecy pour économiser un peu et me donner bonne conscience.

     

    Je termine cette journée passionnante à Bourgoin, Nivolas Vermelle pour être précis, relais de Maison Blanche miam miam.

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  • Mercredi 25 Novembre 2015
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    A 8h moins le quart je suis du côté de Morestel, l'usine est dans les bois, je suis seul, c'est lugubre. Un peu comme un début de film d'horreur. Les volets des bureaux sont fermés. A 8h un type en bagnole se pointe, cool cool. Il ouvre le portail, ça s'éveille doucement. Il n'a pas de tronçonneuse pour me couper en deux, me vlà rassuré. La petite dame me donne un mini post-it avec mon numéro de commande, économie de papier. Le gars charge avec un petit Maniscopic mais assez puissant pour ne débâcher qu'un côté et apporter les palettes deux par deux surtout. A 9h et des boulettes je me sauve.

    Vers Bourg je préviens Pauline que je serai au dépôt sur les coups de 14h. Tout se suite elle m'appelle : «  Faudrait qu'on charge à Dôle à 14h ça va aller ? » Ben non, mais je vais faire au mieux. Elle m'annonce pour 15h... A Viriat j'enquille l'autoroute tant pis. Jusqu'à Poligny hein ! Faut pas abuser. Comme que comme ça se vaut, la soporifique A 39 va tourner à perpèt' alors que la 83 coupe au travers.

    A 13h30 je suis à quai. Il y a un stagiaire au bureau, il choppe un transpal et il vient m'aider à vider mon lot. C'est ça le transport mon petit gars...hier je me suis glandé les couill' et aujourd'hui faut galoper.

    A 3h pile poil je passe la barrière à Dôle, un peu comme si je l'avais fait exprès. La boutique est toute neuve, on charge dans une fosse. Je déteste ça. Tu ne peux pas débâcher avant parce que les rideaux frotteraient tout le long, donc tu rentres comme ça et tu te mets à quatre pattes pour ouvrir, je ne vois pas du tout à quoi ça sert, ça va tellement bien quand on est à plat. Enfin bref, on charge tout un bric à brac de bois, portes, fenêtres...6 clients. Vendredi matin je vais aux piscines je ne pouvais donc pas repartir, on a ce tour à la con, faut que je m'y colle et voilà. Point positif ça me fait rentrer à la maison. Sur les coups de 19h, estoy a mi casa.

     

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  • la classe !
  • Jeudi 26 Novembre 2015
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    A 7h30 je suis de l'autre côté de Belfort sur la route de Mulhouse. Je commence chez un artisan menuisier et je veux le choper de bonne heure avant qu'il ne parte sur un chantier. Bonne pioche, dans le quart d'heure il se pointe. Il n'est pas 8h et j'ai déjà fait un client, ça commence bien mon histoire. De là je vais dans le pays de Montbéliard, un charpentier à Pont de Roide pour déposer deux colis puis une grosse menuiserie à St Hippolyte, patelin bien connu pour son odeur insupportable à cause d'une usine d'éponges. Mais ça s'était avant, ça ne sent plus rien. La menuiserie est assez grosse pour avoir des gars à demeure à l'atelier, le cariste est bien cool, je lui demande de me déplacer une palette, no soucy.

    Après ça je monte dans le Haut Doubs, Laviron pour être précis. Bon on n'est pas à Bayonne sur l'Adour pour faire de ...l'aviron, ici il neige il fait un temps de chien. L'artisan n'a pas de chariot, on se paye son commerce à la main. Dans le bled il y a une fruitière à Comté, bien sûr je m'y arrête. Dans votre Carrouf' du coin vous allez trouver du Comté de 6 ou 12 mois, au mieux un 18 mois emballé sous vide. Ici ils ont du 36 mois, oui oui, 36 ! Il ressemble un peu à du Parmesan pour la texture ,18€ le kilo c'est même pas cher en plus.

    Je redescends, à midi moilecar je fais le cinquième client à Bart, pas Bart Simpson, Bart les Montbéliard. La réception ferme à 11h30, le mec trogne un peu mais je suis dans la cour. Je lui raconte qu'il n'y a qu'un coup de fourches à donner, si je lui avais dit la vérité il m'aurait refoulé. On se fait un peu chier, ses fourches sont trop courtes, les panneaux sont lourds...

     

    Je passe à la maison manger un bout. A 14h je fais le dernier client à Port sur Saône. J'ai appelé le gars avant midi, on se donne rendez-vous chez un collègue à lui qui a un Fen. Mauvais plan, les grands panneaux ne sont pas les bons. Pour moi c'est tout pareil mais il y a une différence de qualité chépaquoi. J'ai vu le moment où il allait me les laisser dans la semi. Je vais avoir l'air malin demain chez Waterair avec des panneaux de 6m par 2 dans la remorque... Finalement il les prend pour un autre chantier de son collègue, bon, m'en fous je suis vide.

    A 16h je suis de retour à la maison. Ah oui j'oubliais, ce soir j'ai testé le Comté Réserve 36 mois, c'est une tuerie !

     

     

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  • mon ex
  • Vendredi 27 Novembre 2015
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    Plein de courage pour cette énorme journée je suis chez Wat' à 9h avec une demi-heure d'avance. C'est désormais le Salem qui sort avec mon ex, je suis un peu jaloux. On se dit toujours que le suivant est moins bien, qu'il ne m'arrivera pas à la cheville, qu'il ne saura pas la faire briller en public comme je le faisais, qu'elle ne peut être aussi heureuse et souriante qu'elle l'était avec moi. Dans la conversation il me dit que l'âge venant elle va bien tôt partir. Elle le quitte lui aussi ? Bien fait !

    Je passe au bureau chercher ma liste de chargement, le vendredi il y a toujours une fille qui apporte un gâteau ou une pâtisserie qui traîne sur le comptoir. Ce matin ce sont des têtes de nègre. Il ne faut plus dire tête de nègre ce n'est pas politiquement correct. C'est vrai que ça craint un peu même si je n'ai jamais entendu personne s'en plaindre. Maintenant faut dire : boule choco.

    Donc à 9h et demi Salem avance et me laisse la place, on charge et on va boire le café avec Fabrice, normal.

    A 11h30 je suis de retour à la maison. Fin d'une semaine bien chiante, à oublier. Bon congé de fin de semaine à toutes et tous, le ciel vous tienne en joie.

     

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  • C'est là qu'était mon permis bordel !
    discret
  • Lundi 30 Novembre 2015
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    A 8h20 je me gare à Vesoul. C'est notre ami effedéerrien Ptitdud qui m'a mis la puce à l'oreille ce weekend, je suis allé voir sur le site des permis de conduire, le mien m'attend sagement à la préfecture. Depuis la gare il faut une dizaine de minutes à pied pour aller à la préf'. Ça ouvre à 8h30, tu prends un ticket comme au fromage à Carrouf' et tu attends. Et donc j'attends... Les numéros défilent mais pas le mien, je vais voir une fille à l'accueil...en fait je n'attends pas dans la bonne salle d'attente, il y en a une autre plus loin... Bien sûr mon numéro est passé, je dois reprendre un tickson et repoireauter... Putain la haine. Mais c'est écrit où que je ne suis pas au bon endroit pour attendre ? Nulle part, je suis sensé le savoir. Bon. Quand c'est mon tour ça ne prend que deux minutes. Je demande à la fille depuis quand ils ont mon permis ? Oh depuis un mois au moins. Personne ne m'a prévenu alors qu'on m'a demandé sur les documents mon adresse, un mail, un 06... Putain mais avec les moyens modernes ils ne peuvent pas nous prévenir quand c'est bon ? Rien de grave j'ai roulé avec le vieux permis et la visite médicale mais quand même ! Je redescends à la gare à pince, je reprends mon taxi et je vais au dépôt.

    J'y suis à 10h, je fais les pleins, j'embarque le chariot et je vais faire coucou au bureau. Ils savent que je suis vivant, je peux y aller. J'hésite à aller laver mon pauvre camion est bien crade, mais il fait trop moche.

    La descente sur Bordeaux est super classique. J'ai bien fait de ne pas laver, il douche vers Dôle Chalon. Dans la grande descente de Montluçon je laisse couler et je double un porteur de chez Mazet, purée c'est Razeau l'ardéchois. On s'arrête boire le café à Parsac. Fidèle à sa discrétion légendaire il ne veut pas trop se montrer sur la photo qui immortalise la croisure FDR, quoi qu'il en soit c'est toujours un plaisir de le rencontrer.

    Avec le petit crochet à Vesoul ce matin j'ai déjà 9h50 de volant chez Grand Mère à Pierrebrune, c'est pas la classe ?