FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Décembre 2015 Partager sur Facebook
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  • Mardi 1 Décembre 2015
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    Café-douche et zou ! Pour éviter la rocade de Bordeaux de bon matin je passe par Libourne, ça se vaut en distance mais c'est mieux pour mes petits nerfs. J'arrive dans le bled à la mauvaise heure, 8h20 … ! L'entrée du lotissement est juste devant l'école, au secours le bordel ! L'employé municipal veut faire dégager les voitures pour que je passe, je descends le voir, ça ne sert à rien je vais attendre un quart d'heure et voilà. Comme prévu le calme revient rapidement, je peux faire ma manœuvre. Je vois arriver deux gars à pied, j'ai deux piscines dans le même lotissement, trop facile. Quand on a fini on va boire le café chez le second. Sa femme est là, belle femme brune, cheveux jusqu'aux épaules,de grosses lunettes de myope. Dans la salle à manger elle est en photo, tout sourire, avec...je m'approche discrètement j'ai peur de le reconnaître, oui c'est bien lui, Jean-François Copé. Visiblement mes clients ne sont pas des affairistes libanais, pas de risque qu'il vienne se baigner chez eux...

    Je trouve un joli parking au calme pour béqueter mon mâchon, et à 13h je rattaque. (du verbe rattaquer). A trois ou quatre reprises la cliente m'explique qu'elle est seule, elle porte pourtant une alliance. J'en conclus qu'elle est veuve et qu'elle porte son veuvage comme on portait l'étendard sur un champ de bataille au moyen-âge, à l'avant des troupes pour bien se signaler. Sinon elle est sympa. Je ressors de son impasse en marche arrière, pas facile et pas prudent.

    Encore une piscine complète à Villenave d'Ornon. La cour est dégueulasse, il y a des merdes de chien partout, j'hésite à descendre du chariot. Je dépose les colis sous un abri ça pue le chien mouillé, c'est à gerber.

    Je m'en fais une dernière pas loin à Talence, je n'aime pas le coin c'est souvent compliqué par là, coup de bol dans ce quartier les rues sont coupées au carré c'est limite facile. Les clients refont leur façade, l'échafaudage m'empêche d'accéder derrière la maison. Quand le gars est sympa je m'en fous de mettre la main à la pâte, allez hop, on dépote tout le commerce.

    Retour sur la rocade de Bordeaux, il est presque 18h...et comme un con je me trompe de sens, je prends direction Paris au lieu de Bayonne-Arcachon. C'est pas de ma faute, je ne connais pas bien...tsss. En plus ça bouchonne jusqu'à la sortie suivante. Je prends le « cambio de sentido » et c'est reparti. Ça roule tranquille jusqu'à Lacanau de Mios, il reste une petite place sur le petit parking pour mon petit camion pour un petit kir.

     

     

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  • lever du jour sur le bassin
    idem
  • Mercredi 2 Décembre 2015
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    Café pain-beurre douche et je décolle. Je ne vais pas loin juste de l'autre côté du bassin mais par la route faut une heure. Je vais tout au bout du bout de la langue de terre, c'est plutôt la forme d'une bite que d'une langue d'ailleurs mais ça ne se dit pas comme ça. La différence de température est frappante entre Mios Marcheprime où c'est à la limite de geler, l'herbe a blanchi et au Cap Ferret il fait bien plus doux. Je fais quelques photos et à 8h pile je sonne chez le client. Je lui dépose sa rénovation en échange d'un chèque et zou !

    Je remonte vers Libourne. Purée c'est grand la Gironde j'en reviens pas, il y a 120 bornes entre deux ! 2 heures de route ! C'est à peine un peu plus petit que le Territoire de Belfort...

    A 10h30 je sonne chez une jeune femme au décolleté vertigineux, c'est ce que je remarque d'emblée me direz vous mais là oui quand même c'est difficile de ne pas y prêter attention, c'est fait pour d'ailleurs. Comme d'hab' je laisse la structure dehors et je dépose les colis à l'abri. J'accepte un café pendant qu'elle remplit le chèque. Me voilà vide, je préviens Laurence. Elle m'a trouvé un voyage mais à charger demain seulement, elle attend le fax de confirmation. Pas d'affolement, inutile de courir à droite à gauche je trouve un parking au calme et j'attends que ça se décante.

    A 14h30 c'est confirmé on recharge à Saillat sur Vienne. Saillat c'est entre Angoulême et Limoges, ce n'est pas loin en fait étant donné que je suis bien au nord de Bordeaux. Je monte au plus court par la départementale, cool cool.

    Aux infos on apprend que Mark Zuckerberg va donner la majeure partie de sa fortune à une fondation caritative . Bravo. Et les nôtres de milliardaires ils font quoi ? Boh ils se planquent en Belgique ou ils distribuent du pognon aux politiques...on a les ambitions qu'on peut. Faut dire aussi que nos milliardaires à nous ne sont pas partis de rien comme Zuckerberg mais ils ont hérité et fait fructifier, ça fausse le rapport à l'argent...

    Moi je m'en fous je suis bien heureux, je fais ma coupure à Etagnac au plus près de Saillat et demain soir je dors dans le lit de ma meuf.

     

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  • 1 phrase, 2 fautes
  • Jeudi 3 Décembre 2015
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    A 6h moins le quart je suis à la barrière d'International Paper. Bien sûr l'usine est des deux côtés de la route, pile ou face ? Bêtement je me suis mis devant la barrière « expéditions ». Mauvaise pioche ! Là ce sont les expés' de papier fini, moi je charge de la pâte. La pâte c'est en face de l'autre côté de la route, tout le monde le sait, sauf moi. Le mec me laisse entrer pour faire demi-tour, en face je suis le premier au chargement, nickel. Le protocole comme dans toutes les grosses boîtes est bien chiant, le cariste ne bouge que si le chauffeur est derrière les barrières jaunes comme un spectateur. Sauf qu'il faut bouger les poteaux la bâche. Le truc bien c'est qu'on n'ouvre qu'un côté. Le gars apporte les paquets 4 tonnes par 4 tonnes, inutile de dire que ça ne traîne pas. Le Fen est vraiment balèze, le mec bourre les paquets avec le translateur, 4 par 4 pour bien serrer. La fonction translation de la pince déplace donc 8 tonnes, je suis sur le cul, avec mon Moffett je peux translater 8 kilos... Oui j'ai un petit côté marseillais. A 6h45 je me casse, trop bien.

    Premier arrêt à la boulangerie à Quinssaines. Mais si Quinssaines souvenez-vous, ce bled en haut de la côte en sortant de Montluçon quand il n'y avait pas la 4 voies. En bas il y avait un vache de virage, une chiée de camions s'y sont couchés. Je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans...Bref, avec mon bout de pain j'agresse un bout de pâté qui ne m'avait rien fait. Me vlà paré jusqu'à midi.Enfin, midi pas tout à fait entre Digoin et Montceau j'ai 4h30 de volant, merde, pile poil dans les travaux, ça roule doucement, l'aire des chèvres est blindée, je me pose à l'entrée du bois 100m plus loin. J'ai 4h33 de conduite continue, c'est grave docteur ?

    A Chalon la réserve de gasoil s'allume, chargé lourd comme ça je préfère assurer je vais mettre 50 l à Lux. Sur les coups de 15h je suis chez Jeantet au nouveau dépôt au bord de l'autoroute. Le lavage est tout neuf, on passe un badge pour ouvrir la porte et pour lancer les rouleaux. C'est pas mal on est à l'abri c'est chauffé, seul hic c'est le savon ils ont du mettre un litre de MIR dans un mètre cube de flotte. Ça mousse quoi...

    Je passe au dépôt pour faire le plein. Micka est là il transvase une semi, je lui parle du lavage. Selon lui un collègue a laver un fond mouvant, c'est ressorti nickel. On va dire que je n'ai pas eu de bol j'ai eu un fond de savon faudra que j'y retourne.

    A 18h je suis à la maison, cool.

     

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  • le camion A mon pote
    le TBO du garage Lucchina à Belfort
  • Vendredi 4 Décembre 2015
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    Hier soir je n'ai pas décroché, je sentais l'affaire moyennement. Mon voisin a refait son parking, je trouve que ce n'est pas encore bien tassé. Pas trop envie de retrouver les béquilles dans le sol...

    Ce matin ça meule, j'avais pris soin de programmer le chauffage. Bonne idée. A Sainte Marie je vois le Titi dans la cour chez Cordier, il me fait signe de venir. J'ai déjà 18 minutes de volant il est grand temps que je fasse une coupure café avec mon pote.

    On se retrouve à la papeterie de Mandeure, je vide ma pâte, il charge sa navette et on va boire le café bien sûr.

    A midi je suis à Seppois, pour rendez-vous 15h ça va. Personne pour aller chez la Mémène avec moi, je mange un bout tout seul comme une âme en peine. A midi et demi Sylvain se pointe, il s'était mis d'accord avec Fabrice pour charger du temps de midi. Du coup ça m'arrange bien leur affaire je charge à 2h au lieu de 3. Mon collègue Sébastien encore plus. Il a fini par ici, il devait rentrer chez lui à Auxonne et revenir lundi, c'est quand même plus logique comme ça.

    A 16h je décroche à la maison, tiens pile poil pour le goûter ! Bon week' à tous, le ciel vous tienne en joie.

     

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  • tu attends papa !
    le bout de Rcea super dangereux vers Montceau est enfin en travaux
  • Lundi 7 Décembre 2015
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    Comme souvent le lundi lendemain d'élections nous autres les vrais patriotes on se réveille avec la gueule de bois. C'est pas qu'on a picolé non, c'est le coup de massue qui fait mal. La France a besoin d'un coup de balai c'est sûr, mais le balai facho il pue. Antisémitisme, la manif pour tous, racisme, révisionnisme, Charles Maurras, le bloc identitaire, Faurisson, l'action française, la fin des subventions au planning familial, la collaboration, le gud, l'OAS, chaque poil du balai donne la nausée. Je sais bien que ça ne sert à rien de diaboliser ce parti, ça n'empêche pas les gens de voter pour, mais on peut dire les choses quand même. Je comprends le ras le bol général, mais voter FN non, sans moi.

    Pour me remonter le moral je vais faire du shopping. Les filles s'achètent des godasses ou des sacs à main, moi je m'achète du pinard. J'ai le temps ce matin, ou disons que le temps je le prends, je décroche comme d'hab' à la sortie de Mercurey. Je suis comme un gamin dans un magasin de jouets, je veux tout. Sois raisonnable mon petit Pierre...

    A midi je m'arrête vers Montceau, pas le choix je devrai faire deux coupures de toute façon. A 19h30 je suis au relais de Maure à Lachapelle-Auzac entre Brive et Cahors. Je n'avais jamais osé m'arrêter ici, vu de dehors c'est assez peu engageant...grossière erreur.

     

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  • trop bien garé ce connard!
  • Mardi 8 Décembre 2015
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    Petit déj et douche comme tous les matins et zou ! Je commence à Salviac, comme le nom du journaliste qui commentait le rugby autrefois, oui celui qui n'a jamais touché un ballon. Pour se justifier il disait que les journalistes parlant de l'espace n'ont jamais marché sur la lune, bref il était mauvais. Donc à Salviac 46 je m'enfile sur une petite route, le gps me dit 400m, ça va au pire je reculerai... Donc au bout je recule puisqu'il y a un virage à l'équerre et un petit pont. C'est le tarif. En reculant je vois mon client qui m'attend sagement, je suis allé trop loin, vraiment pour rien. Je lui explique que je retourne sur la grande route et que je reviens en trottinette. C'est un couple de retraités hollandais, il passe l'hiver chez eux et sont venus exprès de Breda pour moi... Ils parlent bien français l'un et l'autre. Quand il sort son carnet de chèques il se trompe et sort le passeport du chien...et de m'expliquer qu'ils ont pris les papiers du cabot de peur de se faire refouler à la frontière avec les contrôles. Leur petit Fox me semble bien inoffensif, je le vois mal avec une Kalach, ma blague les fait rire c'est déjà bien.

    Un peu de route typique du Quercy c'est à dire sans ligne droite et je me retrouve pas loin de Cahors. Je dépose une grosse rénovation, le client en profite pour mettre un escalier, l'âge venant l'échelle c'est chiant. Pour repartir je veux reculer, le client me raconte que ça passe dans le village, ça fait une boucle et hop ! Et hop, oui ! En voiture, hop ! En camion pas hop. Je ne peux pas tourner sur ma gauche ça fait une épingle, me vlà à manœuvrer sur la place du pays entre les bagnoles devant l'école. Rien touché, rien cassé, un miracle. Je prends l'épingle dans le bon sens et je file de là.

    A 14h je suis de l'autre côté de Cahors, je suis moyennement inquiet, j'ai déjà fait une rénovation ici l'année dernière ou celle d'avant. La route grimpe, je passe devant la maison où je suis déjà venu, au pire je reculerai... Non, pas à chaque fois, en haut de la colline il y a un carrefour en T avec un arrêt de bus, trop facile. La maison est en construction, il n'y a personne. Quand je retourne au camion pour téléphoner je croise une bagnole c'est la cliente. Les abords ne sont pas faits, la marche pour entrer dans le garage fait presque un mètre, avec un fossé tout autour pour passer un drain j'imagine, donc c'est chiant. La cliente doit peser 32 kilos godasses comprises, c'est la moitié de l'escalier, je me démerde tout seul pour porter. Je suis en bout de fourches pour poser les tôles, c'est fin mais ça va j'arrive à tout ranger. Ça n'a pas l'air de plaire à la cliente qui trouve que son garage est trop rempli. Nan ben je laisse tout dehors et tu te démerdes avec les vols, m'en fous moi ! Restons zen.

     

    Je n'ai plus qu'à descendre à Agen pour demain, calme cool. Fin de journée au centre routier.  

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  • non je n'ai rien arraché !
  • Mercredi 9 Décembre 2015
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    J'ai pris la formule à 16€, repas d'hier soir et ce matin café tartine douche, c'est vraiment pas cher. A 7h30 je me gare dans le premier bled quand on sort d'Agen. La cliente m'a demandé de venir tôt, elle et son mec partent taffer ensuite moi ça m'arrange, ce qui est fait n'est plus à faire. Elle est bien contente, elle m'offre un café, tout bien. Quand je veux partir je vois qu'une déco de Noël est posée sur le toit de la semi, je ne l'ai pas vu avec la nuit en venant mais là si j'avance... Je retourne à la maison chercher le client, je lui prête une planche, il soulève le père Noël le traîneau les rennes et me vlà parti.

    A 10h je fais une rénovation entre Marmande et Duras. La piscine me semble récente, je demande à la cliente... Ils se sont faits vandaliser la piscine, un illuminé leur a balancé de l'huile de vidange dedans. Bonjour le liner, le filtre... Ils ont porté plainte et selon les gendarmes ils ne sont pas les seuls dans le coin. Tous les cinglés de cette terre ne sont pas enfermés !

    A 13h je me fais une piscine complète vers Langon, facile.Je ne traîne pas je voudrais faire la suivante avant la nuit, go ! A 17h et quelques je sors de l'autoroute à Hendaye, l'autoroute aux travaux perpétuels. Ça fait combien de temps que ça dure ? C'est plus long que le passage de 2 à 3 voies entre Belfort et Montbé' c'est dire ! A l'entrée d'Urrugne bien sûr je me goure de sortie dans un rond-point, je perds du temps à faire demi-tour, l'heure tourne. Je finis par arriver devant le chemin, c'est vachement étroit, faut pas insister. Je recule jusqu'à la grande route et je reviens en marche arrière, il était grand temps que j'arrive le jour descend. Je dépose la rénovation d'une grosse piscine dans une magnifique maison typique basque, la pelouse les palmiers, top niveau. De retour au camion il fait noir, j'ai bien de faire comme ça sinon sur ce petit chemin je serais bien dans la merde. Je n'ai plus qu'à rouler, trop facile. Ce soir je me fais un pèlerinage, je vais souper chez Laborde à Mont comme quand j'étais citernier. Comment ça vous ne savez pas où c'est ? Mont c'est vers Lacq avant Pau.

     

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  • nan, j'ai pas touché !
    le vieux logo
  • Jeudi 10 Décembre 2015
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    Je commence à Monein dans un vieux lotissement sur une colline. Jacques le commercial a noté sur l'enveloppe que je serais garé à 500m, je vais jeter un œil, bonne surprise je peux venir jusque devant. Les gens sont braves, RAS. Petit arrêt à l'AS24 de Pau en passant, les frisons réclament à boire. La carte conducteur déconne à fond, la borne me la recrache trois fois. Ça l'a déjà fait la semaine passée à Lux je croyais que c'était la pompe qui déconnait, faudra régler ça c'est chiant. Ma dernière de la semaine est à Geaune, c'est vers Aire sur l'Adour en gros. Les clients viennent de racheter une maison dans le bourg, encore des gens bien braves, nickel. En tournant dans le pays j'ai vu une cave coopérative, j'en suis à 200m à pied, je vais jeter un œil. Je me suis annoncé à Damazan à 14h, si j'arrive à 2h05 ils ne vont pas me faire un caca nerveux. Ici l'AOC s'appelle Tursan, j'essaie je ne connais pas. Faut que j'arrête avec le vin, on va finir par croire que j'aime bien ça.

    Donc à 2h je suis chez Waterair, c'est Stéphane qui me charge le chef est occupé. Je paye ma tournée de cafés et zou ! Je me remonte.

    Fin de journée à la Côte d'Auge entre Guéret et Montluçon. Je tombe sur le costaud de chez Grossi avec son joli DAF, je ne sais même pas comment il s'appelle mais on se voit souvent. Il connaît les bonnes adresses, j'ai déjà remarqué ça, si tu as un vosgien sur un parking de resto tu peux y aller...

     

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    après
  • Vendredi 11 Décembre 2015
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    Je décolle à 6h30, vavavoum. Je me rentre tranquillou. A 13h30 je suis au lavage, mon pauvre camion est pourri, t'y crois pas. Lundi j'ai la vidange, je décroche et je descends mon tracteur chez Merco. Micka vient me chercher avec le Cubo. Je transvase mes cartons de vin et mon bazar dans la bagnole, je dépose le chef de parc-chef de quai-chauffeur régional- chauffeur Waterair à l'occasion-homme à tout faire- au dépôt et je rentre à la maison. Bon week' à tout le monde, le ciel vous tienne en joie.

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  • Lundi 14 Décembre 2015
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    Eh bé on a eu chaud au cul ! Aux dires des derniers sondages la Bourgogne Franche Comté devait être la seule région FN. Vous imaginez la honte ? L'autre cinglée qui parle de l'inégalité des races finit troisième, l'honneur est sauf même si je ne me fais aucune illusion sur les gens élus.

    Hein ? Le boulot ? Ah oui. Ce matin je vais à la poste à Viller', à la déchetterie, fermée d'ailleurs, merde, et je vais faire quelques courses et je rentre un peu de bois. Quoi le boulot ? Ah oui, ben mon tracteur est chez Merco, je couve le téléphone.

    A 15h je peux y aller. Je passe au dépôt, j'embarque Pauline et on va à Valentin. Elle ramène la bagnole, je saute dans mon tracteur. Je suis content ils ont fait une retouche de peinture sur le micro accroc que j'ai fait en Belgique. Ils ont fait une modif sur la mise à l'air de la boîte, les vapeurs d'huile ne devraient plus pourrir le châssis. Ça me semble pas mal tout ça.

    Retour au dépôt, j'attelle ma semi, je fais le plein du chariot et je me rentre. A 18h je suis de retour à la maison. A bas les cadences infernales.

     

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  • Mardi 15 Décembre 2015
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    Hier je n'ai pas fait grand chose mais j'ai quand même pensé à appeler chez Waterair. Je charge à 8h il faut donc que je sois vide...c'est mieux. Je me pointe à 7h40. Le béton du nouveau portail n'est pas sec à Seppois on entre par la sortie, du coup Jean-Pierre me voit arriver, il sort direct. C'est un plaisir de bosser avec ce mec, toujours d'humeur égale, il me chambre parce qu'il est venu plus tôt à cause de moi mais avec le sourire. On vide et on va se boire un café viteuf'.

    Pendant ce temps Fabrice a eu le temps de sortir mon chargement. Rien d'extraordinaire, du classique, à 9h et demi je me casse.

    Une heure plus tard je suis à Champagney (70) sur la route du lac. Ce bassin est célèbre parce qu'il n'a jamais été utilisé. Il a été construit après 1870 et la perte de l'Alsace Moselle. Sauf que les travaux ont duré tellement longtemps qu'on a récupéré le Rhin entre-temps. La digue est assez spectaculaire par sa taille, c'est maintenant une base de loisirs. Comme quoi le gaspillage de l'argent public n'est pas d'aujourd'hui. Je vide ma première piscine, la route au pied de la digue est interdite, je n'ai plus qu'à reculer...

    Ma livraison suivante est en région parisienne du côté de Roissy pour demain matin. Je monte par la nationale et en passant à Colombey, j'associe l'aéroport et la croix de la résistance... Quand tu penses que des branquignoles fussent-ils ex président de la République osent se dire de la même famille politique, le vieux Charly doit se bouffer les couilles dans sa tombe.

    A Bar sur Aube je m'arrête au Brico. J'ai trouvé un feu latéral orange fendu sur le chariot et Gérald l'autre semaine me l'a achevé. On a enfin reçu la pièce, j'achète deux vis, deux écrous, un rouleau de chaterton et je répare ça pendant ma coupure. Ça fait propre je suis content et je l'ai fait fait avant la pluie, le top.

    Je monte par Troyes Provins, fin de journée au relais de Sancy, tout bien.

     

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  • Hou la gadoue, la gadoue
    dentifrice
  • Mercredi 16 Décembre 2015
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    Café, pain-beurre, douche, zou ! Je vois que je ne suis pas tout seul à prendre l'interdiction de la D431 de la N4 jusqu'au rond-point de l'obélisque, y a du monde. Ils ont raison les gars, c'est quoi cte' connerie ? Au lieu de passer par le bois tranquille on envoie tout le monde sur la Francilienne. Y a pas assez de camions là-dessus ? A propos de Francilienne, ça ne freine pas trop ce matin, un peu vers Le Pin comme d'hab' , je la quitte pour la N2, ça va ça roule. Je fais le tour des pistes de Roissy par le Ménil Amelot, mon bled est juste à côté. C'est étroit je me fais chier pour manœuvrer. Je sonne. La cliente me dit que je ne suis pas du bon côté du jardin, tout ça pour ça. Re-manœuvre. Je range tout dans une cabane, je me fais un peu chier, quand j'ai fini la cliente me demande de remettre le grillage...je pense qu'elle me prend un peu pour un con...

    Je monte par La Croix Verte, Pontoise, N14 jusqu'à Fleury sur Andelle, à 13h je suis à Pont de l'Arche. Je dépose une rénovation puis une piscine complète à Charleval, c'est à côté. Je dois passer sous un pont à 4m, je m'approche au pas, il y a 5 cm de marge, j'y vais molo. Je vois bien qu'au bout la rue monte mais je ne suis pas inquiet. C'est fin mais ça passe, je me détends. A la sortie du pont il y a un ralentisseur, ces gros trucs en plastique rouge vissés dans le goudron. En camion on passe au-dessus tranquille, mais je n'ai pas pensé au jumelage. Quand la roue intérieure monte dessus c'est trop tard, j'ai une belle déchirure sur le toit, environ 30 cm. Meeeerde ! Le coin est isolé je recule, je me gare, j'appelle le client, je suis à 1km, j'y vais en chariot, merde et remerde !

    En revenant je monte sur le toit par le dos de la cabine avec mon couteau Suisse et un rouleau de scotch Waterair. Je naviguerai sous gréement de fortune en attendant vendredi et d'aller chez Fèvre. Dans mon malheur j'ai du bol, c'est déchiré sur le renfort il ne pleut pas dans la semi. Fallait que je laisse ma remorque chez Bâches Fèvre, à force le toit s'est usé sur les barres j'ai une petite fuite à l'arrière. Mince consolation.

    Je coupe au travers pour me retrouver à Les Cent-Acres. Je n'avais jamais entendu le nom de ce bled, c'est au nord de Rouen sur la route de Dieppe en gros. Je livre une grosse rénovation, escalier, margelles. Le terrain est détrempé, premier passage avec les margelles, deuxième avec l'escalier, je commence à patiner, faut pas insister. La cliente me prête sa brouette pour charrier le liner, même la roue de la brouette s'enfonce ! Je lui mets tout, bien au fond, dans sa cabane de jardin. Comment ça je suis lourd ?

    Il est 18h quand je traverse Rouen, je pensais me payer des bouchons mais nenni ma foi, rien de rien. A 19h je suis au relais de la Bretagne avant Lisieux, pile poil pour demain. Laurence m'a envoyé mon retour, que demande le peuple ? Un kir.

     

     

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  • glou glou (dans le filtre à air )
    c'est ça un tas de merde ?
  • Jeudi 17 Décembre 2015
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    Sur les coups de 8h je suis à Ouilly quelque chose, c'est un village dortoir de la banlieue de Lisieux. La cliente est une petite femme énergique, je la vois croupière dans un casino, je ne sais pas pourquoi mais elle est mignonne les cheveux tirés en chignon strict la parole rare mais directe, délicieuse quoi ! A 9h je suis vide, je passe un coup de balai dans la semi et je remonte à Rouen.

    A 11h moins le quart je suis à la grosse papeterie de St Etienne du Rouvray vers le célèbre rond-point des vaches. On y venait chez Buffa, rien n'a changé c'est toujours vieillot. On me donne un quai de suite, 30 grosses palettes gerbées, ma barre et zou ! A midi je me casse, trop bien.

    Je jette un œil sur mon smartphone coréen, ça bouchonne sur le périph' de Paname. Je mange un morceau à l'aire de Morainvilliers, je me dis que si je traverse en début d'après-midi ce sera plus calme. Mouais. A 14h ça ne s'est pas arrangé, je fais le tour par l'A86. Dans mon sens ça roule, en face une bagnole est en panne juste après le tunnel d'Anthony, gros merdier. L' A 4 jusqu'au Ranch Davy Crocket, puis D231 jusqu'à Provins, la route Gefco quoi, puis N19 tout du long.

    A 19h je suis à Chaumont, d'ici il faut 2h pour aller à Besac', je suis assez détendu pour demain...

     

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  • Gray 70
    système D
  • Vendredi 18 Décembre 2015
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    Café pain-beurre confiture de fraises ( c'est important la confiture de fraises) douche et en route. A 9h je suis à Besac', je vide et je fais une ramasse sur place. Il me faut quand même changer de quai, que de contraintes ! Pauline m'envoie faire une deuxième ramasse dans la zone, avant 11h impératif. J'y suis à moins le quart, le mec me saute dessus. Je charge deux lots, bien sûr le second est à l'autre usine de l'autre côté de la route. Vas-y remonte le chariot pour la cinquantième fois !

    Je prends le temps d'aller laver, je ne peux pas laisser mon camion dans cet état ! Chez Jeantet l'avantage c'est qu'on est à l'intérieur, au chaud. Personne derrière j'ai le temps de fignoler. J'arrête quand un Jeantet Ouest se colle à la porte, ça doit être un mec de Cholet ou Châtellerault, on est vendredi il a de la route faut pas que je joue au con.

    Au dépôt je vide mes lots, j'en recharge un petit pour Vesoul et je mets un peu de gasoil. Micka arrive entre-temps. Je lui montre mon toit. Moi je suis catastrophé, lui me dit que c'est rien, un bout de blanc et c'est bon. Ma foi si tu le prends comme ça. Il appelle chez Fèvre, on peut déposer la semi. Bon. Je revide mon petit lot, je vais décrocher à côté, je reprends une semi blanche et je rererecharge le lot en question. Il est 14h , j'ai pas eu le temps de bouffer, tant pis. Il me faut vider chez Mérinos avant 15h30. Pas le temps de faire le tour de Vesoul, en venant de Besac' je descends direct en ville, je me pointe à l'usine de matelas à 3h10. Pile poil. Personne à la réception, je me mets à quai de suite. 6 coups de fourches et c'est vide.

    A 4h je suis à la maison, juste pour le goûter. Le foyer de mon gamin à Nancy ferme pour 15 jours, je suis donc en congés aussi, pas le choix. Je vais faire le papa-poule deux semaines, cool.

    Bon week' et bonnes vacances pour ceux qui en ont, le ciel vous tienne en joie.