Carnet de bord de Novembre 2020 | Partager sur Facebook |
Le troquet ouvre à 5h moi aussi. Je peux prendre la première douche, celle la plus à droite, n'y voyez rien de politique c'est juste qu'on n'a pas besoin d'appuyer sur le bouton sans arrêt.
J'arrive à l'entrée de Lyon pas trop à la bonne heure. Je vais cheker Google trafic pour savoir où passer, ah ben non merde ! Sans téléphone en 2020 t'es comme un con. Je fais le grand tour, c'était prévisible, ça freine bien vers Mions.
Sur les coups de 10h je suis à Larnaud, c'est la banlieue de Lons le Saunier. Usine chimique je me dis que ça va être pénible avec protocole de sécurité et tout le tremblement. Que nenni, faut juste le casque de chantier, ça c'est si des fois un marteau tombe du ciel, genre un commandant de bord de Boeing qui répare une aile. Si si ça arrive souvent ce genre d'accidents. Un gars de la réception me dit de faire le tour de l'usine, d'ouvrir, c'est lui qui se pointe juste après. Il a un petit Fen vachement bien avec les rallonges de fourches hydrauliques, on n'ouvre qu'un côté. Ça va super vite, j'ai même pas ma demi-heure de coupure, je prends mon temps pour refermer. Purée hier j'ai passé moins d'une heure pour charger, idem pour vider, trabajo de oro.
J'envoie un message à Cyrille, il me répond dans les 5 minutes : direction Besançon.
A midi et demi je suis chez ARS, j'ai le temps de faire chauffer une soupe. A 13h pétantes ça bouge, sont précis les bisontins, c'est pas la capitale de l'horlogerie pour rien.
On charge 8 grosses bobines d'alu vite fait bien fait. La destination est fort exotique, Boussières, de l'autre côté de Besac'. C'est pas loin mais c'est bien chiant, le bled est au bord du Doubs, dans un mauvais virage faut croiser un camion, pas de bol. Quelle idée de mettre des usines par là.
Le cariste a un tout petit Fen avec une roue jumelée à l'arrière, le machin lève du cul, il me dit qu'il va chercher l'autre. Il revient avec le même, mais de marque Toyota. Ben ça va pas non plus hein !
J'ai compris, je dépends le Moffett et je lui pose les palettes au sol, là il y arrive avec son petit yoyo.
Retour au dépôt. Je monte voir Pauline, Waterair veut savoir un truc pour la semaine prochaine, vu que je n'ai toujours pas de téléphone on fait avec son ordi.
Ensuite je décroche ma caravane et je prends une blanche, faut que je charge à 8h à Seppois pour Marc. J'imagine qu'il ne peut pas être à l'heure.
A 17h je suis garé à Audincourt, tip top l'histoire.