FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mars 2014 Partager sur Facebook
  • Photos
  • compteurs à zéro, go !
    IVF en force à Bardonnex !
    Hé oui...
    En Suuuisse il y a des laaac,et des viiignes.
    ...et des beaux trains !
  • Lundi 3 Mars 2014
  •  


    Pfiooou, bientôt le printemps ! En attendant je me lève avec la douloureuse sensation d'avoir la gorge pleine de lames de rasoir. Je dis au-revoir à ma moitié mais quasiment aucun son ne sort, ça fera des vacances à certain...
    Je prend mon petit-déjeuner fait à base de Dafalgan et d'hélicidine, le tout avec un grand noir, j'imagine soudain un grand trou dans l'estomac ! Dehors il fait comme presque tout les matins de cet hivers, moche et noir. Au dépôt j'ai juste à mettre les affaires dans le camion et à partir, je ne traine pas car il n'y a absolument personne ici, à un tel point que je me demande si on est bien lundi à 5h.
    Ma mission est d'une simplicité enfantine, donc à ma portée. Je dois récupérer la CB677LL chez Hoyer, une remorque qui la dernière fois que je l'ai prise ressemblait à une épave. J'accroche et fais le tour du chassis et heureuse surprise elle a été refaite, de nouvelles ailes ont même été fixées ! un coup d'oeil sur la carte grise, ellle vient de passer aux mines, de par le fait...Je coupe 15 quand même avant de partir.

    En route direction le pays des vaches violettes et du fromage à trou. Il pleut à verse et je crains qu'il ne neige en haut du Cerdon, mais non, avec 2 petits degrés c'est une espèce de merdasse qui vient s'écraser sur mon pare-brise en faisant couiner mes essuies-glaces, bien à la peine en ce moment. Je trouve quand même un peu de neige entre Nantua et Bellegarde, rien de méchant. Je me tape le traditionnel bouchon des frontaliers à Bardonnex et me gare sur le premier parking loin d'être saturé. Une petite visite de courtoisie à la personne qui occupe ses journées avec la belle et noble profession de douanier, et je descend avec mon camion voir chez les Suisses si j'y suis. Le deuxième parking est plein  avec la quasi-totalité de la maison IVF, sauf un qui snobe ce pourtant magnifique pays et préfère trainer ses guêtres en Allemagne ! Je tente le troisième et dernier parking, là la chance me sourit et je peux m'enfiler derrière un porteur, ça sert les petites remorques des fois !
    Je laisse mes papiers de douane au transitaire qui m'annonce 10 minutes, la classe ! Le temps de prendre ma taxe et de boire un café vers Béa, histoire de faire une trente quand même. J'aime !

    J'aime moins le bouchon qui débute 100 mètres après, 20 minutes de perdues au bas-mot. Après c'est bon, juste un ralentissement pour permettre aux badauds d'observer la déchéance de l'armée de la confédération, un gros porteur tout-terrain et sa remorque c'est échoué dans la boue d'un terre plein à droite de l'autoroute, ça mérite un passage par les armes ça, heureusement qu'il y avait un échappatoire sinon c'était direct sur la voie ferrée en contrebas !
    Je retrouve un peu de neige sur les hauteurs de Montreux. Des années que je n'était pas venu par ici, dommage que le temps soit bouché car la vue sur le lac est magnifique ici. J'arrive chez mon client à Monthey, je me félicite d'avoir anticiper les coupures, j'ai 4h40 !

    Ici c'est une grosse usine chimique avec plusieurs prestataires. Je me gare et vais voir les gardiens. Comme c'est ma première fois ici on me place en quarantaine dans une petite pièce avec une chaise, un bureau et un PC. La quarantaine dure une dizaine de minutes et je ressors d'ici instruit des principales règles de sécurité inhérent à ces lieux. Par contre pas de questionnaire à la con après, l'idée ne les a peut-être pas effleurée...chut !
    On me fait poireauter encore une trentaine de minutes et puis le gardien sort et me fait des grands signes. Ok, je rentre et pèse puis me dirige grace au plan vers mon poste de dépotage. Surprise, pas un, ni deux mais trois dépoteurs prennent en charge ma citerne ! J'ai rien à faire juste regarder. En Suisse on ne connait que les tuyaux de 50 ma parole contre le 80 chez nous, alors forcémént le dépotage est annoncé pour une durée de 2 heures. Comme ça je peux manger et taper une bonne sieste, cool !

    Il est pas quatorze heure lorsque je suis libéré d'ici, une grosse structure mais bien zen, Suisse quoi !
    Nico fait un peu le forcing pour que je tente de poser à Ternay d'ici ce soir. Dans ma petite tête c'est jouable si je ne reprend pas de gros bouchon, et puis à vide ça va rouler !
    Cerise sur le gateau le soleil fait une percée et je peux shooter à satieté le lac ainsi que Montreux et Lausanne et les petits trains Suisse aussi. J'arrive à Genève sans encombre et repasse en France. Je n'amuse pas le terrain et comme c'est un petit peu les vacances quand même je me pose chez ND à Ternay avec 3h50 au compteur, je vais même pouvoir rentrer sans coupure à la maison, youpi ! Verdict 9h03, 9h quoi, on va pas chipoter !

  • Photos
  • H2O2
    un syndicaliste isérois
    600 ch quand même !
    Youpi, le soleil est revenu !
    Spécial 440 DXI.
  • Mardi 4 Mars 2014
  •  

    Encore une nuit en pointillé à cause de mes quintes de toux ! Le réveil me tire du lit à 4h et c'est un véritable zombie, certifié série Z, qui saute dans son camion et part vers de nouvelles aventures au galop. Je jette le chassis chez Hoyer et vais atteler une remorque inédite pour moi, encore une bleue de loc. Je coupe le moteur le temps d'aller chercher les papiers et m'enfiler un petit kawa. En mettant en route j'ai la sonnerie stridente qui indique un manque d'air et il me faudra presque 5 minutes pour gonfler les bouteilles. J'entends le chuintement d'une fuite d'air sur la remorque, c'est juste sous la citerne visiblement, on verra bien. Je roule sur Jarrie pour un rendez-vous de 7 h mais comme le système qui fonctionnait à merveille, pesage par le chauffeur et papiers déjà prêts dans la boite au lettre, ne convenait plus à une certaine personne aigri de l'usine, maintenant il faut se présenter à l'entrée principale et faire la queue avec les autres. Premier couac, le chassis est inconnu ici, j'ai les papiers mais il faut attendre la chef, la seule personne habilitée pour rentrer les données dans le système. Je propose de le faire à mon retour du chargement. Malheureuse parole, j'ai failli me faire virer, lol ! J'exagère, à peine !

    7h10, après trente minutes d'attentes c'est bon je peux rentrer charger. L'opérateur rentre les données du poids à charger au plus juste, pris d'un doute je monte sur la bascule automatique et la c'est le drame, 44t040. Ils sont capables de me faire revider le surplus les guignols du bureau, c'est déjà arrivé. Je refile mes 2 gros extincteurs et quelques bricoles à un pote traco BM qui lui a de la marge et vais faire la queue à la bascule "officielle". Verdict 43t990, ouf ! Je repars d'ici vers 8h45, il y a moindre mal !

    Je pose chez Nova et reprend une vide que je largue chez Lavarhone. Je décroche chez Hoyer et fait venir un responsable pour lui faire constater le tuyau percé avant que les bouteilles se vident complètement et que ça passe à la trappe.
    Je coupe 15 minutes et raccroche une nouvelle citerne. Cette fois je prend direction plein sud par l'A7, pas le temps de bader sur le secondaire en ce moment ! Je m'arrête au parking après le Grand Boeuf et m'écroule dans la couchette, pas la peine de faire la une des journaux de demain ! Après une turbosieste d'une quinzaine de minutes ça va beaucoup mieux, je termine la coupure par un cassage de croûte rapide mais substantiel.

    Ma descente continu avec le mistral qui c'est levé, ça chasse le vilain temps et je peux rechausser mes lunettes de soleil, depuis le temps ! Je réveille avec mes trompes cet endormi de Phil 26 vers Nîmes qui fait semblant de ne pas me voir, il se rattrape sur le 19 quand même ! J'ai croisé aussi Bebert, le king de la boibooite. Des calandres connues ou inconnues, notre lot quotidien...
    J'arrive à Aigues-Vives sur le coup des presques 15 heures, personne ne s'offusque, mission accomplie ! Une heure et quart plus tard je reprend le chemin inverse, délesté de 23030 kg, avec cette fois le vent dans le nez, pas bon pour la conso. Je croise encore du beau monde, Pinguoin et Mich 07 au volant de sa nouvelle trotinette le petit cachottier !
    Je voulais faire 9h mais je calcule que ça risque de faire juste pour faire mon premier client demain sans coupure, je pousse jusqu'à ses derniers retranchements le tachy et me pose à l'aire du 45eme à Tain.

  • Photos
  • C'est de la peinture, les boules !
    Ne nous remercier pas mr Vinci...
    2 pneus et une roue HS
    Gaaaz !
  • Mercredi 5 Mars 2014
  •  


    Une terrible quinte de toux au réveil ça secoue ! Je fais couler le kawa pendant un rapide décrassage au bidon, la flemme d'aller courrir à la station là-bas tout au bout. Je décolle à 4h46 exactement et me cale à 9kg tout en écoutant la matinale d'Inter et ses super nouvelles. J'ai pris l'habitude d'écouter en streaming sur mon téléphone des radios musicales mais la 3G déconne plein tube depuis hier dans le quartier. Pour les fans de Rock, je vous conseille Spoon radio, peu de blablas pas de pubs, juste du bon son !
    Un rapide passage à l'AS24 de Corbas pour mettre 100l de pétrole et je décroche ma remorque chez Hoyer, à la place je récupère une ASCA BFT nickel. A 6h15 je prends le chemin du 38.

    Je suis en avance tellement ça a bien rouler sur Grenoble, je coupe 15 minutes et me présente à Jarrie juste derrière un Marocain/Italien  de chez Marenzanna. Il m'explique qu'il cherche un logement dans le coin pour être sur place pour charger, Grenoble attire encore les habitants de la botte !
    Je repars d'ici il est 9h45, sous une bonne couverture nuageuse qui fait de la résistance !
    Une heure et trente minutes plus tard je pose chez Novatrans, j'ai une complète extinction de voix cette fois, pas terrible pour communiquer au téléphone !

    J'ai une urgence à faire, récuperer une citerne de gaz à Pierre-Bénite pour la poser au train avant midi quinze au PEH. Nico me rappelle alors que je fonce sur la quatre voies, pleins phares et gyros allumés, plus la peine de courrir, il ne me chargeront pas avant 13h30. La pression retombe d'un coup et je me pose dans une ruelle improbable vers l'usine pour manger et surtout dormir.

    Je me présente à 13h15, il y a 2 FH flambants neufs de chez Vervaeke immatriculés en France sur le parking. Le transporteur historique c'est fait virer d'ici par un Flamand qui embauche du Français, faut t-il s'en réjouir ? A Jarrie idem, mais par un transporteur Allemand. La roue tourne, pourtant il faisait tourner du PECO...
    On me charge ma citerne, je retourne aux bureaux pour la paperasse et à 14h je prend la route du port, juste le Rhône à sauter en fait !

    Je dépose et monte chez Nova récupérer une vide que j'abandonne chez Lavarhône. Je prend en charge ma nouvelle citerne qui m'attend sur le parc, ça libère une place car il y a une grosse arrivée de tracos de tout poil, du Solygo, du Masson etc...je laisse tout ce beau monde et descend à St Romain où je trouve une piste de lavage vide et qui n'attendait que mon camion. Un lavage rapidos, du gazole et go maison. Sans le faire exprès je valide ma fin de journée à 17h46, pile poil 13h d'amplitude ! Je vais pouvoir faire ma 11h cette nuit.


  • Photos
  • magnifique !
    Au bord de la N89
  • Jeudi 6 Mars 2014
  •  


    Antibio and co ! Une bonne trachéïte qu'il a dit le toubib. Je décolle de la maison à 5h pour un client inédit, ça fait deux fois cette semaine et je vais réclamer un GPS si ça continu, lol !
    Je raccroche ma remorque avant de m'attaquer au massif central. Je passe l'A47 à la régule, à doubler quand-même une chié de mille-pattes, bien cul à cul à 80 km/h, pathétiques bons petits soldats va !

    Je passe St Etienne et une fois sur l'A72 je m'arrête sur le premier parking, obligé de roupiller tellement je suis cassé. Je me réveille en sursaut, il fait presque jour et j'ai dormi quasiment 45 minutes, rare chez moi. Je redecolle prêt à bouffer du lion, et je suis vite calmé à l'approche des monts du Forez et ses grimpettes infernales. Je descend tranquille la côte de  Thiers et je suis rattrapé par un Fatton qui reste derrière moi, il ose pas me doubler de peur de se faire engueuler ou quoi ? Comme il a une bonne régule il me dépasse dans la plaine et je reconnais Eric 69, mr Peli senior. On s'appelle au téléphone car mossieur n'est pas équipé, mais la limagne c'est pas top niveau réseau. On a quand même le temps de se dire le principal puis nous filons chacun de notre coté. Lui file faire des livraisons Clermontoise, moi je vais à Combronde.
    En fait c'est une usine toute neuve où je vide, même que les bureaux ne sont pas terminés, obligé de passer entre les escabeaux des menuisiers et les pots de peintures des peintres, c'est rigolo ! La receptionniste en chef est en fait une ancienne de chez Hoyer Rouen, le monde est petit. Elle m'indique le poste de dépotage et m'annonce qu'il y a déjà un Allemand, arrivé dans la nuit, qui dépote. Un seul poste pour tous, ça promet ! Du coup je regrette de ne pas avoir dormi plus longtemps...

    L'Allemand une fois vide sort du poste de façon bizarre, il avance de 2 mètres, s'arrête 10 secondes, repart etc. J'ai compris qu'il cherche a rester en coupure pour faire 3 heures. Je prend sa place et comme je dépote par le haut il faut tirer à l'aide d'une corde le tuyau de dépotage ainsi que celui de mise à l'air qui pèsent comme un cheval mort. C'est du provisoire heureusement, il y aura bientôt une colonne fixe. Le dépotage une fois lancé dure 1h30 selon le dépoteur, je suis surpris quand au bout de 50 minutes je l'entend frapper à la portière, c'est vide ! cool !

    Le retour par l'autoroute me disant rien je sors à Thiers est afin de rouler sur la vieille 89 que j'empruntais avec mon père étant minot. Les souvenirs depuis le siège du 770KB au retour de Vichy affluent, il y avait du monde ici, l'A72 n'existait pas encore et les restos routier faisaient le plein. Une époque révolue malheureusement, maintenant à part quelques grumiers c'est le désert ici ! snif.

    Je m'arrête encore pour pioncer, les médocs et la vigilance ne faisant pas bon ménage ! Vers 14h mon poto José me sonne, on blablatte de tout et de rien surtout, quand soudain au beau milieu d'une phrase couic, plus rien ne sort, je deviens complètement aphone pour la deuxième fois cette semaine ! hé bé !
    Je dépose ma citerne chez Nova et rammène le chassis chez Hoyer. Je ne traine pas dans le coin, n'ayant rien à dire lol, je reprend une autre citerne et rentre directos à la casa sucer des glaçons.


  • Photos
  • Gastro au soleil
  • Vendredi 7 Mars 2014
  •  


    Je décolle comme hier à 5h, toujours avec quelques problèmes de diction mais il y a du mieux quand même. Cette fois je ne m'arrête nul part pour roupiller, juste une pause photo à l'aire des Suchères, le soleil se levant avec les gelées blanches ça le fait !
    J'arrive à Combronde à 8h15, je suis seul aujourd'hui pour vider, venir bonne heure les arranges car une coupure de courant est programmée ici, facheux pour faire tourner une pompe ! Dix heures moins quart, c'est bon je suis vide.

    Ca recommence à me piquer sévère après les Martres d'Artière, je plonge 30 minutes dans la couchette. C'est Nico qui me réveille, il veut que je rentre tout shuss sur Corbas pour monter ensuite à Sury le Comtal vider une citerne déjà en place, sauf que le client a oublié de préciser qu'il faut fournir un tuyau. Adieu la balade par la nationale au soleil et la méga-coupure de midi! Je garde donc l'autostrada et vers Balbigny Nico me rappelle, c'est bon elle sera dépotée lundi la citerne, grrrr. Du coup je m'offre quand même une heure de coupure au milieu des touristes filant vers les Alpes, facile à reconnaitre avec les cerceuils sur les toits des Audi et des BM.

    Faut quand même penser à rentrer, je me pointe vers 14h30 chez Nova, à 40 j'ai posé, à 45 je suis chez Hoyer. Je pose les papiers de livraison et récupère mes ordres pour lundi. Je garde le chassis, la citerne n'arrivant que lundi matin. Ensuite retour dépôt, c'est tranquille sur la route grace aux vacances, je décroche, complète l'ADBLUE, gare mon tracassin et emmène ma carte se faire vider au bureau. Bonjour au-revoir tout le monde. 16h15, maison !

  • Photos
  • J'aime
    miam miam au soleil.
  • Vendredi 7 Mars 2014
  •  


    Je décolle comme hier à 5h, toujours avec quelques problèmes de diction mais il y a du mieux quand même. Cette fois je ne m'arrête nul part pour roupiller, juste une pause photo à l'aire des Suchères, le soleil se levant avec les gelées blanches ça le fait !
    J'arrive à Combronde à 8h15, je suis seul aujourd'hui pour vider, venir bonne heure les arranges car une coupure de courant est programmée ici, facheux pour faire tourner une pompe ! Dix heures moins quart, c'est bon je suis vide.

    Ca recommence à me piquer sévère après les Martres d'Artière, je plonge 30 minutes dans la couchette. C'est Nico qui me réveille, il veut que je rentre tout shuss sur Corbas pour monter ensuite à Sury le Comtal vider une citerne déjà en place, sauf que le client a oublié de préciser qu'il faut fournir un tuyau. Adieu la balade par la nationale au soleil et la méga-coupure de midi! Je garde donc l'autostrada et vers Balbigny Nico me rappelle, c'est bon elle sera dépotée lundi la citerne, grrrr. Du coup je m'offre quand même une heure de coupure au milieu des touristes filant vers les Alpes, facile à reconnaitre avec les cerceuils sur les toits des Audi et des BM.

    Faut quand même penser à rentrer, je me pointe vers 14h30 chez Nova, à 40 j'ai posé, à 45 je suis chez Hoyer. Je pose les papiers de livraison et récupère mes ordres pour lundi. Je garde le chassis, la citerne n'arrivant que lundi matin. Ensuite retour dépôt, c'est tranquille sur la route grace aux vacances, je décroche, complète l'ADBLUE, gare mon tracassin et emmène ma carte se faire vider au bureau. Bonjour au-revoir tout le monde. 16h15, maison !

  • Photos
  • Lundi 10 Mars 2014
  •  

    6h00, St Romain en Gal, je lache le frein de parc et entame ma semaine la fleur au fusil, ou un chardon plutôt tellement je suis encore mal foutu ! je récupère le trop magnifique chassis qui m'est attribué pour ce tour. Il y a plus de graisse autour des mains d'air que sur ma sellete, je pourri mes gants, ça commence bien ! Je file chez Novatrans, il y a déjà beaucoup de monde, je pressens encore la cagade, portique en rade ou retard du train. Va pour le portique, cette grosse merde ne fonctionne déjà plus un lundi matin, ils attendent quoi pour investir ici dans du matériel correct ? On attend, 8h, 9h, toujours rien de concret, les réparateurs s'escriment sur la grosse bébète et à 10h alléluia, ça refonctionne ! Le temps que la cohue devant moi soit servie et je peux enfin prendre en charge mon container vide. J'avais rdv à 9h à Jarrie, on m'assure que si j'arrive avant midi là-bas on me chargerai de suite. Je fais tourner les roues et à midi moins quart je suis sur la bascule. Je récupère les papiers déjà préparés d'avance et me présente au poste de chargement. Il y a un wagon en cours d'empotage et 3 autres accrochés derrière, pas bon... en effet et je m'y attendais ils sont prioritaires, je dois attendre vers 14h30 pour charger. Du coup je mange un bout et m'écroule ensuite dans la couchette pour une heure de roupille qui m'a fait un bien fou !

    Finalement on me fait mettre en place à 14h45, seulement 30 minutes pour charger, peser et badger ma sortie et go to Vénissieux. Je m'aperçois avec incrédulité que toutes ces attentes ne parviennent même pas à valider une 3h, dingue non ?
    Je lâche ma citerne au terminal et retourne chez Hoyer pour changer de remorque. Du coup je retourne dormir à Jarrie ce soir pour avancer ma journée de demain. 20 heure, je galère pour reculer entre deux camions sur le parking de l'usine, la faute à un auto-vireur récalcitrant qui bloque quand il en a envie, je suis rincé, un casse-dalle rapide et dodo.

  • Photos
  • Mardi 11 Mars 2014
  •  

    Je m'inscris à 6h pour mon rdv de 6h30, il fallait bien ça car il est 35 lorsque je me met en place au poste, j'adore leur nouveau système ! L'opérateur programme 28t500, à 26t la pompe s'arrête car la cuve de stockage est vide, il faut basculer sur l'autre cuve mais le lot n'a pas été validé, il faut attendre le chef. Heureusement il ne tarde pas et à 7h15 le chargement peut reprendre. Ensuite retour à l'entrée principale faire la queue à la bascule, puis au guichet, on me fait ensuite dégager de la bascule, retour guichet, papiers et c'est bon, ouf !

    Je passe Grenoble comme une fusée, c'est encore les vacances, super ! Plus loin je reçois par téléphone la mauvaise nouvelle qui nous pendait au nez depuis quelques temps, ma mère m'apprend que le grand-père est au plus mal, mon père est sur place avec le SAMU et les pompiers. Elle me tient au courant dès qu'il y aura du nouveau.
    Je pose chez Nova et rammène le chassis à Corbas. Je raccroche une pleine et coupe 15 minutes avant de prendre la route direction Aigues-Vives. Le téléphone sonne quand je m'engage sur la rocade, ça y est, ma mère m'annonce que le grand-père est décédé à son arrivée à l'hopital. J'ai beau m'y attendre ça m'a fait un choc sur le coup ! Adieu pépé, tu a bien vécu mais tu vas nous manquer, nous prendrons soin de grand-mère, tu peux compter sur nous.
    La descente sera rythmée avec des coups de fils et des textos en pagaille, avec ma cousine on s'est chargé de prévenir le reste de la famille, et elle est nombreuse !

    J'arrive à 14h à l'usine, on me fait rentrer de suite et à 15h je suis sur le chemin de la maison. Je me gare avec seulement 8h50 de guidon.

  • Photos
  • Mercredi 12 Mars 2014
  •  

    Je pars de chez moi à 6h, j'allume le téléphone pro et la le bip de la méssagerie retentit. Nico m'annonce un changement de programme, le St Fons prévu initialement est annulé, du coup je suis en avance d'une demi-heure. Je la met à profil par un passage à la case lavage au dépôt, comme ça pas de temps mort. Ensuite je passe à Ternay me débarrasser de ma citerne et je monte chez Lavarhone en reprendre une autre. Les ordres sont d'attendre avant de monter sur Villefranche, il se peut que je fasse des navettes entre Novatrans et Lavarhone. Nico arrive à 8h30, Romain m'annonce avant tout qu'il va me faire le contrôle ADR, le fameux spotcheck sauce Hoyer, et la ça rigole pas lol !On y a droit tous les 6 mois, ça permet de ranger un peu le bordel dans les coffres. Après je dois atteler la 2X20' pour une navette, je décroche quand Romain m'appelle pour un énième changement de programme. Barre en avant toute donc pour une livraison 11h Voreppe, finalement ça me convient bien mieux que ce qui était prévu !

    J'ai le temps de bouffer tranquille dans la salle d'attente de l'usine, à 13 heure je suis libéré. Je remonte tranquille par la nationale pour poser chez Lavarhone. Comme j'ai rien foutu aujourd'hui j'ai gagné un aller-retour au port pour récupérer une citerne à rammener chez Hoyer.
    Il est 16 heure et je suis déjà sur le chemin du retour, en solo. Journée tranquille !

  • Photos
  • Jeudi 13 Mars 2014
  •  

    Retour Hoyer, je raccroche une vide et propre et prend la direction de Villefranche, par le tunnel et la N6, peinard, de toute façon il n'y a personne. J'aimerai que les vacances dure toujours !
    A l'usine je fais ma classique décroche-raccroche-collage. Je ramène le tout chez Hoyer, par la rocade cette fois.

    La suite c'est un rdv programmé à 13h30 à Jarrie. J'ai le temps de faire une pause casse-croûte et sieste à Rives et à 13h30 tapante je suis sur la bascule. Mais comme en ce moment ça ne veut pas faire ici je dois attendre qu'une citerne finisse de dépoter la légère surcharge qui lui a été infligée. Bon ce n'est pas excessivement long et à 15 h je repars. Quelle galère, un pic de pollution et voici les limitations de vitesses à 70 qui ressurgissent sur la rocade, avec son florilège d'angoissés qui se trainent à 60 voire 55km/h...remarque comme ça j'ai bien le temps d'apercevoir l'ami Juju et son MAN en train de vider ses portes chez son client en contrebas de l'autoroute. Je rend sourd tous les pauvres automobilistes autour de moi avec mon petit klaxon, lol !

    Je dépose mon conteneur au PEH et vais restituer le chassis à son maitre, monsieur BFT, car il est bientôt périmé et une visite technique s'impose. Du coup je peux rentrer directement au dépôt. Un chouïa de gazole, je fais vider ma carte, récupère une attestation d'absence et je saute dans la voiture qui me rammène à la maison. Le week-end est du coup rallongé, j'aurai préféré bosser quand même demain !

  • Photos
  • Le joli lever du lundi
    Plein sud !
    Pour jouer à la gueguerre
    L'amuuuur !
  • Lundi 17 Mars 2014
  •  

    Un lundi matin de plus, c'est toujours un de moins à faire. Il est 5h30 quand je décolle du dépôt, direction Corbas pour changer. J'accroche une BFT et son container plein et ne traine pas pour filer plein sud. A Valence je croise Phil avec derrière son FH un magnifique fourgon bien vintage. C'est la seule croisure que je fais sur l'A7 alors que d'habitude il y a du monde de connu. Sur l'A9 idem aussi ! J'arrive à Aigues-Vives en 4 heures, si j'avais roulé ADR attitude je pense qu'il aurait fallu de peu une 45 pour y arriver en moins de 4h30, le calcul est vite fait.

    J'attend que Phillipe termine de vider pour prendre sa place. Ici ils sont débordés, ils attendent pas moins de 8 citernes aujourd'hui, du jamais vu !
    Une fois vide, surprise, j'ai ordre d'aller laver à Nimes. Je pense à un rechargement en foulé à Sorgues mais non. En fait c'est pour la mettre à Villefranche direct sans passer au lavage à Lyon.
    Le lavage ici est toujours un plaisir, on touche à rien et les gars sont pas fainéants. Arrivé à 11h50 reparti à 12h20 avec une citerne nickel et bien séchée.

    J'enquille l'A9 à Marguerittes et me pose à Bollène pour un frugal repas et une bonne sieste. Avec ça je suis tranquille pour terminer ma journée d'une traite. Finalement je monte direct poser la remorque chez BFT car elle passe demain aux mines, du coup je monte à Corbas en solo pour récupérer ma citerne de demain matin. Je rammène le tout chez nous où je complète mon ADBLUE, j'en profite aussi pour karchériser mes carreaux constellés de petites bébettes préférant se suicider plutôt que d'avoir à subir les affres de la pollution. Je change aussi mes balais d'essuis-glaces et fait un point sur mes heures. 8h32, c'est bon j'ai assez pour rentrer chez moi en solo sans exploser une 10h. Un bouchon à Ampuis suite à un accident me fait douter, je jette le camion sur une place libre du parking, 8h59, ouf !!!

  • Photos
  • Une route d'accès olé-olé !
    La classe !
    Un lavage au top !
  • Mardi 18 Mars 2014
  •  


    11h de coupure, comme ça je suis tranquille pour la semaine. Je démarre sereinement à 5h10, à 25 je suis au dépôt pour raccrocher et à 30 je prend la route de Grenoble . Je n'ai pas de rdv pour charger à Pont de Claix et c'est toujours un peu la surprise en arrivant là-bas. En l'occurence c'est plutôt calme, juste un Fockedey qui rentre avant moi. Les deux postes de chargements sont pris, me faut patienter 20 minutes et je me met en place. Le gars qui charge est sympa mais très bavard, il faut à chaque fois le pousser gentiment à la tâche. Il est 8h45 quand je décolle d'ici sans avoir mis 22 sangles, yees !

    Je retrouve sans bonheur les bouchons Grenoblois, pas très méchants ce matin. Je dois déposer ma citerne chez Naviland à Vénissieux et remettre sa petite soeur dessus, mais en voyant sur le parking les STG, Transfer et autres Breger j'ai compris que le train de Rennes n'est pas arrivé. En plus un bug informatique empêche toute paperasserie, 15 minutes de plus à l'as. Finalement je m'en sort quand même, je rejoins le parc Hoyer en chassis nu, décroche et raccroche une pleine. 11h, je démarre mon second tour, à savoir une livraison à Aigues-Vives.

    Je descend jusqu'à Montelimar où je coupe une 45 bien méritée. Je mange des pates, froides.
    Vers Nîmes Nico m'appelle pour savoir vers quelle heure je pense arriver. Je la joue Phil 26 en annoncant 15h17. Je me gare sur le parking il est 15h13. Raté !

    Le dépotage se passe à merveille, comme d'hab' ici. Je reste sur le cul en apprenant que c'est un des derniers pour nous, la maison mère de l'usine, Suisse, nous vire sous un pretexte bidon. C'est un transporteur Suisse avec des tracteurs jaunes qui remporte la mise, ben voyons...il va falloir apprendre le Bulgare ici ! ça me fout en rogne cette histoire, déjà que ma motivation part en quenouille, bof !

    Comme lundi j'ai pour mission de passer au lavage à Nîmes. A peine arrivé que déjà deux gugusses décollent les étiquettes collées sur la citerne. J'attend 5 minutes que le Talke devant moi dégage de la piste et je prend sa place.
    Après un point sur mes heures je décide de remonter par la nationale que j'ai pas mal délaissée ces derniers temps. J'hésite à m'arrêter à Donzère, mais le parking blindé me décourage. Je jette mon dévolu à la NERS à Montélimar. Sans regret. J'y mange correctement pour 12€ tout compris, nickel ! J'apprend sur le fofo que ce routier d'autoroute de Phil 26 coupe à la Shell sur l'autoroute, tant-pis pour lui, ou pour moi !

  • Photos
  • glouglou
    Le roi de la manoeuvre
    gymkana avec une grosse vache !
    enfin !
  • Mercredi 19 Mars 2014
  •  

    J'ai failli allumer le basto ce matin, et puis non finalement. Je m'habille en vitesse et choppe mon nécéssaire de toilette. La porte du resto est fermée mais je vois un bonhomme qui lave les sols. Il me fait signe de faire le tour, j'ai eu peur sur le coup, je me voyais partir sans douche et café, le minimum vital quoi ! Mention très bien pour la salle de bain, de l'espace et de l'eau chaude, il en faut peu pour me rendre heureux !

    6h pétante je démarre et en arrivant à la tirelire de Montelo nord j'envoie un texto à Philou qui si j'ai bien calculé ne doit pas être loin. La réponse arrive rapidement, monsieur part dans 2 minutes. A défaut de tchatcher sur le 7 on fera ça au téléphone, c'est ballot !
    J'arrive au dépôt à 7h30 après avoir passer Vienne sans encombre alors que je m'attendais au bordel habituel.Je jette le camion sur la piste de lavage et m'apperçois que le tuyau de la karcher à disparu. Contrarié mais pas découragé je fais au moins mes carreaux et mes rétros au jet d'eau en pinçant le bout du tuyau. J'ai le jean trempé mais je vois clair au moins ! Ensuite passage par la case gazole et à 8h je m'enfile un bon Senséo® avec les chefs qui viennent de débarquer les yeux encore collés. Après go to the Hoyer company !

    Bonne surprise, la citerne que je dois mettre en chauffe chez Lavarhone est dispo sur le parc, moi qui pensais devoir la sortir d'un quelconque terminal ,et re-bonne nouvelle, une place c'est libérée pour la décrocher au réchauffage, comme ça pas besoin de sortir d'abord celle que je vais devoir aller vider, ça c'est cool ! Par contre au bureau c'est une nouvelle qui fait toutes les formalités, c'est laborieux car assez compliqué leur système informatique. 20 minutes quand même pour sortir une fiche, heureusement que je suis le seul chauffeur...
    Après vérification de la température à la sonde, c'est OK, je prend la direction du pays des gagas que je vais m'abstenir de critiquer. J'ai même des bons copains là-bas, si si ! Même ma femme sort de ce coin, faut que je fasse gaffe lol !

    @ Phil. Sans avoir trainé je me pointe sur le parking à 10h45 pour mon rdv de 11h, fin du HS. Il comprendra !

    Une chose me turlupine, sur le parking il y a le camion à Vincent qui avait rdv à 9h, paaaaaas bon ! Je m'inscris et donne ma douane, Vincent en tant que bon patron me paye le café, normal. Il est appelé à rentré à 11h15, je comprend que j'ai largement le temps de faire mes carreaux, taper du CDB, manger, tout en surveillant les écrans au cas ou ils décideraient de me faire rentrer plus vite. Stressant leurs machins, à force ça fait mal aux yeux et je vois plusieurs fois apparaitre mon numéro, le V15, alors que non, c'est V14 ou V16.
    Finalement je suis appelé à 14h ,pile lorsque je retourne à la machine à café, ben ils attendront 10 minutes, faut pas déconner !
    15h45, après avoir passer 5h ici je me sauve !

    Je retourne dans le 69, à Ternay plus précisement. A peine reculé sur l'aire de déchargement la grue se met en branle, j'ai tout juste le temps de dévérouiller et le container est enlevé du chassis. Reste juste à sortir Solange de son bouquin pour faire l'interchange.
    Je remonte sur Corbas décrocher le chassis. Ma citerne de demain vient juste d'arrivée, nickel. Je la décroche à St Romain, c'est con car je suis chargé pour Romans mais c'est trop craignos de la laisser par chez moi avec ce produit, une grosse merde !
    18h30, je me gare à Condrieu, fin de session.

  • Photos
  • C'est le printemps !
    La drôme tranquille
    Trop chouette !
    On est bon là ?
  • Jeudi 20 Mars 2014
  •  

    Happy birthday Gaëlle ! Ma fille cadette à 11 ans aujourd'hui et en plus c'est le printemps et même qu'il fait beau. Incroyable toutes ces bonnes nouvelles quand même ! Faut quand même aller bosser, j'ai un dépotage à faire chez un client merdique à Romans. Un produit de merde chez un client merdique, raccord ! Je récupère ma citerne au dépôt juste avant 6h et prend plein sud, ça caille un peu mais tant qu'il ne gèle pas c'est très bien comme ça.
    J'arrive à l'usine en même temps qu'un Allemand de chez Grüber. Le gars est en survêtement, c'est surement pas un Allemand finalement, en plus il baragouine quelques mots en Français avec un fort accent slave. Enfin bref, il pige tout de suite comment il doit se placer, sans tergiverser. C'est très bien comme ça, quand on voit certain Français qui veulent absolument chercher la petite bête...

    Je révise mon jugement à propos de cette usine, à 9h on a le feu vert pour dépoter, la pompe peine à démarrer comme d'habitude et à la cinquième tentative c'est bon ça part. Chaque fois ici il fallait attendre au minimum 10h30 pour commencer le dépotage, le changement d'horaire certainement. Là, à 10h15 je suis vide, papiers signés. Nico ne sait pas encore quoi me faire-faire pour la suite. Du coup je remonte en coupant par la Drôme des collines, ça change de l'autoroute et j'estime la perte de temps à une vingtaine de minutes.
    Je musarde par cette route très peu fréquentée, Hauterive, Beaurepaire, Vienne, Villette et Marennes, à vide ça le fait. J'arrive chez Nova en plein changement d'équipe, ça me fait couper 25 minutes que je met à profil pour manger un bout de chien. Une fois poser je rammène le chassis sur le parc. Du coup il y a Cyril chez Lavarhone qui me prépare un Villefranche. Je n'hésite pas un quart de seconde, re-coupure. Je vais rejoindre mon camarade Solygo à côté et tombe sur le père Lagaffe. Un serrage de main vite fait car Pascal a du boulot lui !
    Ma trente se termine pile quand Cyril décroche. J'aime !

    La rocade est presque vide direction le Nord, ça m'arrange un peu quand même car il y a des travaux vers le stade en construction, ça promet de franches parties de rigolade aux heures de pointe...
    Arrivé à l'usine je constate qu'il y a déjà 3 Hoyer devant moi, pas grave car en se démerdants bien nous perdons un minimum de temps. Décroche-raccroche, je redescend chez Nova où je pose ma citerne vite fait bien fait. Juste une reprise chez Lavarhone que je décroche chez Hoyer et j'apprend que demain je suis en repos. Je vais m'habituer aux semaines de 4 jours si ça continu !
    Chose incroyable je reprend direct ma citerne de lundi, ça débarrasse ici et moi ça m'arrange, comme ça tout le monde est content.
    Je fais le crochet par chez Volvo à Chaponnay, José y laisse son tracteur et refuse de rentrer à pince. Je vais le rejoindre au bureau en même temps qu'un mec d'une boite du Loiret. Les 100 mètres que je parcours avec lui me font mal à la tête, le gars pleure que ça fait une heure qu'il poireaute ici, que c'est toujours en fin de semaine que surviennent les pannes et qu'il n'a pas que ça à faire, il est du 45 vous rendez-vous compte ? Hé, t'as pas d'ami ? Je suis chauffeur pas psy !

    Je rammène mon pote au dépôt. Un petit bonjour au chef et à 19h je suis officiellement en week-end.