FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Février 2014 Partager sur Facebook
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  • allumer le feu !
    C'est normal...
    Fait beau là-haut ?
  • Lundi 3 Février 2014
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    Réveil laborieux ce matin. La petite qui a une bronchite nous a jouée un concerto en toux majeur une bonne partie de la nuit, autant dire que le levé a été  laborieux. Il fait frisquet, j'allume la cheminée, bois mon café et c'est déjà l'heure de partir.
    Au dépôt c'est déjà l'effervescence, j'ai bien fait d'anticiper mes pleins vendredi ! J'accroche mon châssis et remet les compteurs à zero, j'aime bien attaquer le mois en début de semaine, on s'embrouille moins.

    Comme j'ai déjà tout je fonce direct chez Novatrans. Normalement le train doit être rentré ce matin de bonne heure.  Normalement..mais comme la norme à la SNCF c'est un truc je pense définitivement passé à la trappe ,je me retrouve une fois de plus à attendre le bon vouloir de notre chère compagnie ferroviaire. Être tributaire comme ça de gens qui s'en branlent commence sérieusement à m' échauffer !
    Heureusement Marco qui passait par là me paye le jus malgré son Ardechitude prononcée, lol !

    C'est finalement à 6h45 que je me retrouve lesté de ma citerne vide. C'est bon je peux prendre la route direction Jarrie pour la troisième fois consécutive...
    C'est plus tranquille le lundi matin Grenoble je trouve, j'arrive chez mon client avec quand même 45 minutes de retard, l'Italien de chez Marenzanna qui a rdv à 9h est juste devant moi. Sympa il ne rechigne pas et me laisse mon tour, merci !

    Vite chargé vite parti !  Je croise Phil englué dans les bouchons, s'ensuit une discute sur le 19 avec nos TX sur - vitaminés que même Dundee sur Bordeaux a du nous entendre et nous enregistrer !
    Je ne traine pas car je pose au PEH , le train part en début d'après midi et comme ce n'est pas la SNCF qui le tire il est généralement à l'heure. Dommage que la compagnie nationale se désintéresse du fret, il y aurait moyen de bosser intelligemment je trouve.

    La suite du programme consiste à choper une vide à Corbas et l'emmener à Villefranche. Là je l'abandonne et reprend une pleine que je pose chez Novatrans. Je fais remettre sur le châssis une vide et laisse tout ça chez Hoyer, Christophe attend après pour partir.
    Je retourne ensuite chez lavarhone récupérer une nouvelle vide pour avancer Roger pour Clamecy.
    Me reste plus qu'à reprendre la mienne et rentrer au dépôt où je complète mon gazole.
    Fin d'une passionnante journée !

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  • Les impots Lyonnais
    Boulot de merde!
    Roger et Kiki, les faux jumeaux
  • Mardi 4 Février 2014
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    Démarrage pas trop tôt pas trop tard non plus, 6h30. L'heure idéale pour partir. Je passe Vienne qui s'éveille tout doucement et me voilà sur cette fameuse RD502 et son faux plat jusqu'à St Jean de Bournay, là la conso grimpe en flèche ! Il pleuvasse mais avec 5° aucun risque de croiser une plaque de verglas.
    A 8 heure tapante je suis chez mon client. On me fait rentrer sur la bascule. Par contre il y a embrouille  avec les papiers, on me fait garer en débord le temps de régler le soucis. Il est 8h45, j'ai l'autorisation de me mettre au poste.


    J'attends 11 h qu'on vienne me prévenir que je suis vide et donc retourner au camion, bascule et bureau et un quart d'heure plus tard je met les voiles.
    J'apprend que ma montée sur Bâle prévue ce soir est fortement compromise, on en saura mieux cet après-midi. Comme souvent en ce moment je dépose au PEH et fais une reprise itou que je laisse à Corbas.
    Une coupure plus tard me voici en route direction Villefranche, en solo aujourd'hui. J'effectue ce que l'on nomme une reprise isolée.

    Je redescend à Vénissieux où je dépose le container, j'en fais recharger un autre et décroche le tout chez Hoyer.
    Je rentre en solo chez moi car c'est officiel le Bâle est ajourné, reporté ou annulé, je sais pas trop, à la limite je m'en fous...
    Dur à trouver quelque chose d'interessant à raconter avec des journées pareilles !

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  • Péli !
    Pas bridé les CRS !
    Dodo à Jarrie
    Christophe emmène quelques chassis en balade.
  • Mercredi 5 Février 2014
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    Je prend sur moi pour essayer de trouver une quelconque motivation pour partir bosser. J'aurai tord de me plaindre car j'ai un boulot, un camion attitré, un salaire correct et des chefs qui me foutent la paix tant que le job est fait correctement.
    En attendant des jours meilleurs je prend ce qu'on me donne, à savoir un Voreppe 8h que je récupère chez Hoyer. Je suis à l'heure chez le client mais je n'entre pas, la maison Véritas n'est pas arrivé et pas question de brancher la citerne sans leur aval, les joies de l'audit !
    Au bout de 3/4 d'heure le gardien me dit que c'est bon, je peux descendre . Comme d'habitude j'abandonne le camion au poste et vais m'enfermer au chaud dans la pièce où se retrouvent chauffeurs, dépoteurs et personnel administratif, car là se trouve l'élément primordial de l'usine :la machine à café. Il y a toujours du monde ici, ça bavarde, ça potine, ça radote et ça m'agace car j'ai un bouquin à finir et j'ai besoin de silence !

    Je suis libéré à 10h50. Ca va être chaud bouillant pour remettre le container avant 12h15, heure limite pour le poser au train, le fameux closing. Je ne perd pas de temps et arrive à 12h07 exactement dans la queue pour acceder à la guérite du terminal au PEH. Lorsque arrive enfin mon tour je vois à la tête du préposé qu'il est contrarié. Il refuse de me prendre ma citerne, j'argue que j'ai passé 20 minutes pour atteindre son foutu guichet, il ne veut rien savoir et m'envoi aux bureaux afin que je puisse m'expliquer de vive voix avec son chef. Lui est plus conciliant et après quelques coups de fils pour retarder le départ du train il me donne le feu vert en me faisant la promesse que c'est la dernière fois qu'il nous fait cette faveur. Mais oui, t'inquiète !
    Je pose, reprend et rammène tous ça chez Hoyer, le tralala habituel quoi !

    Je coupe 30 minutes à boire le café tout en discutant du boulot avec Nico, le dispatch. J'arrive à piger que c'est pas facile du tout pour lui de satisfaire aux désiratas de chacun, je conçois, j'approuve ! De toute façon le boulot est comme il vient, il y a des périodes avec des grands tours à la pelle et des moments ou on prend ce qu'il y a , basta !

    Je décroche et vais en solo à St Vulbas, il y a là une citerne que j'ai décroché il y a quelques temps et qui est vide. Il faut la rappatrier au lavage à Corbas. Je musarde par la nationale, j'ai le temps car je ne rentre pas à la maison ce soir.

    Je récupère ensuite un chassis chez Hoyer et une citerne à Novatrans. Direction Jarrie ! Je coupe à travers champs et petits villages buccoliques des terres froides et j'effectue une traversée Grenobloise à la régule, à 19h c'est bonnard !
    Fin de session sur le parking de l'usine, nous sommes 3 camions, une heure plus tard le parking est blindé, c'est très couru ici comme adresse, lol !

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  • Jarrie, 6h du mat'
    PEH
    PEH bis
  • Jeudi 6 Février 2014
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    Je tente 5h45 pour 6h à l'usine, banco, juste un wagon qui se termine et le temps de l'enlever à 6h le chargement attaque. Je pars encore plus tôt que vendredi passé, à savoir 6h30. Passage express de l'ex-ville Olympique où la circulation s'intensifie, surtout de l'autre coté.
    Je roule nickel avec le soleil levant à ma droite, un peu de plénitude dans cette semaine bizarre; j'arrive à mélanger quel jour j'était à Jarrie ou à Voreppe...

    Je perds du temps à l'entrée de Lyon à cause d'un bête accrochage sur la BAU, le bouchon s'étant formé surtout à cause du fourgon de police sur les lieux.
    L'avantage de poser à 8h au Peh, merde, je l'ai déjà dis, tant pis ! Donc je pose et je reprend une pleine aussi, ça c'est très mauvais pour la conso !
    Allez, direction Voreppe pour varier un peu !

    Je rentre à 10h45 pour mon rdv de 11h, je pensais que j'arriverai à faire la jonction avec le rdv de 8h mais il s'en est bien tiré car il est parti vers 10h, il se débrouille mieux que moi. Tant pis aussi pour les gars obligés de se rhabillés une deuxième fois de leurs contraignantes combinaisons.

    Je suis libéré de là vers 13h, je reprends ma chere A48 et remonte tranquillement à Lyon. Je fais ma double manip' au port et rentre au dépôt avec car demain matin c'est Voreppe 8H...

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  • Arc en ciel sur Villefranche
    on throught the night
    Jo traction...
    ...BM, même combat !
    Retour arrosé et ensoleillé !
  • Vendredi 7 Février 2014
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    Ouf, dernier jour ! Je pars sous un orage de dingue, je passe Vienne au milieu d'une bande d'excités automobilisés, à peine sortis du lit et déjà bien énervés les relous !
    Au lieu de se calmer la tempête s'intensifie, ça foutrait presque les jetons tellement ça semble irréel. Quand je pense que c'est seulement les résidus de la tempête qui a secouée la côte ouest cette nuit, j'en frémis !

    L'usine à Voreppe n'a pas eu le temps de déménager, je la trouve sans GPS. Si un jour ça pète ici j'espère pouvoir dire que je n'y étais pas !

    Je me démerde mal une fois de plus car je suis débranché à 10h45. Ou alors je ne paye pas assez le café au dépoteurs et ils m'en veulent si ça se trouve. Bof, je remonte au PEH. J'apprend quand même par Romain une bonne nouvelle, lundi et mardi je ROULE !
    Dépose-repose d'un autre Voreppe mais cette fois pour Roger demain. Ils n'ont pas osés me demander d'y retourner un samedi matin je pense !

    Je largue à Corbas et reprend une vide chez Lavarhone pour la destination exotique de Villefranche, sur Saône évidemment, pas sur mer !
    Cette fois je fais une vrai coupure à Mionnay, marre de manger dans la file d'attente du terminal au PEH.

    Nous somme quatre à être montés ici, j'arrive le dernier et tire le bon numéro, il n'y a que trois reprises. Bon prince je propose à Alain qui habite à côté de redescendre la sienne à Vénissieux. Je sais je suis trop bon et ça me perdra, en même temps j'ai besoin justement de ce chassis pour lundi...
    Je prend le chemin du retour accompagné de Roger, mon bon toutou fidèle. Après la biffurcation avec l'A48 tous le monde s'arrête, je vois dans la montée un Express Limousin en travers des files. Je pense que ça a tapé mais en fait non, le vieux Premium est tout simplement en panne et son chauffeur qui est certainement doté d'une intelligence dépassant la norme n'a rien trouvé de mieux que de bloquer non pas une mais les deux voies ! On passe comme on peux sur la bande d'urgence, heureusement épargnée elle. Pendant ce temps le camioneros s'escrime sur le démarreur de son vieux coucou...

    Je suis seul au terminal, en 10 minutes c'est torché ! Un petit passage chez Hoyer et c'est marre, retour St Romain, toujours avec Roger. Pour être raccord la journée s'achève sur un magnifique orage de grêle avec en toile de fond le soleil, surréaliste !
    Personne au lavage, j'en profite pour refaire une beauté à mon véhicule, un peu beaucoup même de gazole, un zeste d'ADBLUE, je décroche et range le tracteur sous une dalle de protection.
    Je range mes affaires et fais un gros mimi à mon Volvo. 18h30, end of week !

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  • Phil, un ami qui vous veut du bien...
    Petit matin à Mulhouse
    Le Rhin
  • Lundi 10 Février 2014
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    Le lundi matin c'est rare que ce soit le réveil qui me tire du lit, c'est rare aussi que je le règle sur 1h45, et pourtant dès une heure je fixais l'heure au plafond projetée par l'espèce de rétroprojecteur incorporé à l'appareil. Je sais que c'est dans la tête mais bon il y a rien à y faire !
    Je rejoins St Romain sans avoir croisé un seul véhicule, pleins phares power Saxo limited édition ! Je range mon barda et met en route, j'attends 2h45 et j'accroche ce magnifique chassis bleu si bien assorti à mon tracteur ! 2h54, go ! Toujours pas un chat sur la 86, Givors tout au vert, nickel !  Je fais un premier arrêt à Serezin pour attendre Phil, je suis parti 4 minutes trop tôt, nul lol !
    Enfin le voici avec son FH reconnaissable de loin. S'ensuit une mémorable "montée" à l'ancienne, calés sur le 7. C'est bien simple je n'ai rien vu de l'A39 pourtant si pénible d'habitude. Et nous finissons par nous poser sur le parking bondé de l'aire de Besançon où ce n'est pas la peine d'y chercher un Français. Cafés et pains au chocolat et toujours jactance à satiété, au bout d'une heure on décide de se bouger un peu le fion quoi !
    Je suis surpris dans les cotes par la bonne santé du 500 malgré ses 15 tonnes de charge, en chassis nu j'ai pas réussi à le semer ! Du coup comme nous sommes en avance tout les 2 on se refait une petite coupure à la porte d'Alsace.
    Je laisse mon copain du jour un peu avant St Louis car moi je suis un malin, j'entre en Suisse par l'Allemagne plutôt que de faire la queue pour acceder au parking TIR; je passe le Rhin sans payer la MAUT, 500 mètres à faire et je biffurque à droite dans le chemin d'accès du terminal Umschlagbahnof.

    D'habitude je viens poser ici pour la Suisse, aujourd'hui je reprend pour la France, ce qui a pour conséquence un léger quiproquo. Me reconnaissant les gars du bureau ont crû que je venais faire mon truc habituel, et comme j'entrave que dalle la langue outre-rhenniène je ne comprend pas pourquoi il me réclament ces fameux "papiere" que je n'ai pas. J'appelle le service traduction de chez Hoyer et le problème est résolu en moins de deux. Entre-temps le parking c'est considérablement rempli et c'est la foire d'empoigne pour acceder à l'unique guérite d'accès au terminal proprement dit. L'allemands si discipliné que l'europe entière en est fière se lache quand il s'agit de griller une place à un pauvre Französisch, ils sont hargneux les bougres, tout en faisant semblant de se rendre compte de rien, le téléphone à l'oreille...
    En 10 minutes je suis lesté de ma citerne, je retourne les plaques et m'en retourne en France par le même chemin, ne cherchez pas à piger, c'est un mystère pour moi aussi !

    Je stop au centre routier à Mulhouse car j'ai une "ramasse" de vins locaux à faire ici. J'attend 5 minutes que mon fournisseur arrive et en profite pour shooter un new Renault Hollandais avec une peinture qui l'arrange à merveille, surtout au niveau des coffres lateraux.
    Une fois la couchette du haut bien remplie je me sauve, pile lorsque Romain m'appelle pour me dire que c'est plus la peine de se presser, on ne pourra pas me receptionner avent demain après-midi à Aigues-Vives. Du coup je dédouane à Lyon demain matin. Pour fêter ça je m'accorde une heure trente de coupure repas-sieste vers Belfort !
    Un petit point sur mes heures me fait espérer arriver à Bourg en Bresse. Je me suis planté royalement, ce sera finalement l'aire du poulet de bresse qui m'acceuille avec 9h50 de guidon et 760 kilomètres. Que c'est bon de rouler nom de Zeus !

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  • Le Rhone à Vienne
    Resté bien à droite ça m'arrange !
    LA HAINE !
  • Mardi 11 Février 2014
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    Réveil à 5h15. J'empoigne ma trousse de toilette et traverse le parkin sous la pluie. C'est rigolo de constater que la plupart des camions qui sont arrivés hier soir après moi sont déjà repartis. Il est vrai que le compteur des coupures annonce déjà 12h30, qui compte pour 9 mais c'est pas bien grave. A la station je tombe sur une agréable surprise, un boulanger livre des pains aux chocolat, des croissants et des pains aux raisin, j'en achète aussitôt un de chaque, ça changera des saloperies sous célophane ! Visiblement ce sont les restes de la veille mais c'est mangeable. Après ce court épisode gastronomique je lance la cavalerie.

    Peu avant Lyon c'est déjà bien le boxon annoncé, je coupe par l'A432 et sors à Pusignan où l'échangeur est vachement mal indiqué, je prend à droite et me retrouve sur la route qui longe les pistes de l'aéroport, je voulais rejoindre Meyzieu par la nouvelle 4 voies, bah tant pis je continu à l'ancienne par l'ancienne route, j'ai du perdre 5 minutes tout au plus.
    Je rejoins l'A46 et je me pose sur le parking Hoyer, il est à peine 8h.
    Romain se pointe vers 8h30 et téléphone à Aigues-Vives pour prendtre la température. Les nouvelles sont mauvaises, pas de réception aujourd'hui, il n'y aura pas la place.

    Ca tombe bien car mon chef cherche un chauffeur ADR pour une merdouille. Je décroche et descend en solo sur St Romain. Je tombe sur le reste d'un gros bouchon provoqué par un accident au pont de Givors, 6 km quand même ! Clignotant à gauche et je remonte la file de mille-pattes, ça m'étonnerai qu'ils aillent tous direction l'A47, mais bon moi ça m'arrange et je passe par Vienne pour acceder au dépôt, ça rallonge un poil mais sans plus.
    J'accroche la 68 chargée de 2 citernes, bois un jus au bureau et c'est reparti pour un époustouflant voyage de 18 km ! Je pose mes 2 bonbonnes à Ternay et garde ce chassis car la suite c'est 3 navettes Vénissieux- Corbas, ça ne fait pas trop avancé le schmilblick mais ça occupe en attendant...
    Je fais la première avant midi et file me prendre un Américain chez Nono que je déguste après avoir chargé mon deuxième tour.

    L'après-midi se passe comme ça, tranquille. Roger me rejoins pour faire 2 navettes itous. En reculant à contre-main chez Hoyer je frotte la calandre de son Premium à cause des bras du chassis qui dépassent derrière, et puis un petit peu parce que je suis nul, fait chier ! Roger le prend bien et se fout de ma gueule, bien fait !
    Dernière navette terminée, je raccroche mon Aigues- Vives et prend la route du dépôt. Sur la rocade, là où il y a le radar automatique vers GLF je vois 3 jeunes qui traversent le pont surplombant l'autororoute, l'un d'eux lève le bras et me lance un projectile, pan, bien visé dans le pare-brise qui s'étoile. Putain la frayeur, quels trous du cul ! Je téléphone aussitôt à mon chef, je lui demande si il faut prévenir les flics. Pour quoi faire, ils vont pas se déplacer, pas la peine de faire gonfler les stats. Bah, ce que j'en dis...Je vais chez France parebrise à Grigny faire constater les dégats. Ca va je peux rouler demain sans problème, ils commandent un nouveau parebrise et me tiennent au courant.

    Je passe au dépôt à St Romain faire mon gazole et rentre à la maison, bien énervé pour le coup !

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  • Go to south of France
    La Cèze bien pleine
    Bien lourd sur le cul, ça zigzag !
  • Mercredi 12 Février 2014
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    Mort aux cons ! En arrivant au camion je fais le tour comme d'habitude et je constate que le bouchon de mon gros réservoir est ouvert.  Apparemment l'antisyphonage  à découragé l'indélicat. Dans quel monde vit-on  ma pauvre dame ! Ma descente s'effectue sous un ciel clément, juste un petit peu de mistral dans la vallée du Rhône pour me pousser.J'assiste a un merveilleux lever de soleil du côté d'orange. Incroyable, on dirait qu'il va faire beau 2 jours de suite !

    J'arrive chez mon client à Aigues-Vives en 3 heures pile, il faut dire que je ne pas trainé en route !  En un quart d'heure je suis en place pour vider, et dire qu'ils y en a qui poireautent des heures sur ce parking ... moi à 10h c'est plié ! Je ressors et rejoins sur le parking le pote à mon père venu réceptionner son vin d'Alsace, mission accomplie !

    Les ordres sont clairs, remonter la citerne à  Vénissieux pour le train de 15h, je calcul qu'en prenant la nationale à Remoulins et en coupant 45 minutes ça devrait cadrer. En plus ça roule vachement bien pour une fois, sûrement le beau temps.

    Le terminal est bondé, encore un portique en panne ! Ça en devient casse-couille à force ! On nous fait attendre plus d'une heure, finalement c'est en faisant transférer les wagons sous le portique valide que la situation se débloque. Je pose et ramène le châssis vide chez Hoyer.
    Retour maison en solo, je vais voir mon toubib, ça fait plusieurs jours que j'ai la tête qui tourne et les jambes en coton . Fait pas bon vieillir putain !

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  • HiHan!
    Maroc
    Opération pare-brise !
  • Jeudi 13 Février 2014
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    Je me suis levé ce matin en étant persuadé que c'est vendredi. Ça a persisté jusqu'à ce que je valide mon tachy pour le début de session. 13 février, il me semblait bien qu'il n'y avait pas de vendredi 13 en vue, la française des jeux nous aurait prévenu. Déception !
    J'attaque fort ce matin, une montée en solo pour récupérer la citerne chez Hoyer sous une pluie battante. Ça commençait à manquer !  Ensuite direction Voreppe, je me disais aussi...

    Grosse marrade à l'entrée de l'usine. Le gardien parle un Français approximatif et 3 visiteurs que je soupçonne d'être Anglais ,dont un qui fait l'effort de speaker le français, ça donne lieu à un chouette
    méli-mélo ! Pareil pour moi ensuite, il n'arrive pas à piger mon nom, il veut  absolument rajouter un a après le b et le r, ce qui donnerait Braun, j'ai rien contre les Allemands mais il y a des limites quand même, lol !

    Je passe le temps normal ici pour vider et remonte ensuite au PEH. là ça merde car le conteneur n'est pas réservé, 30 minutes de perdues...
    Je retourne ensuite poser chez Hoyer, j'ai rdv à 14 h pour le pare-brise à Grigny.
    Comme c'est un modèle à joint c'est vachement rapide. Le monteur use d'une méthode imparable pour faire sauter celui d'origine, il s'installe sur un siège et pousse la vitre avec ses deux pieds tout en forçant le joint avec une tige métallique. Je me détourne pour ne pas assister au massacre !

    Une heure plus tard je m'en vais, bizarre comme j'y vois clair d'un coup !
    Mon chef m'a réservé une surprise, j'ai deux 40 pieds à préparer pour les collègues. Je m'acquitte tranquillement de ma tâche, ça se passe pas trop mal et à 17h30 j'envoi un message pour dire que c'est bon. Merci à demain.
    Retour maison 18h et des brouettes.

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  • TIR !
    2 essieux
    Perd pas la bache surtout !
  • Vendredi 14 Février 2014
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    Nous somme bien vendredi ce matin, et c'est tant mieux !
    Comme hier j'emprunte le même chemin aux mêmes horaires pour mon rdv de 8h à Voreppe. Ce n'est pas le gardien d'hier, et je suis persuadé de n'avoir jamais rencontré ce type et pourtant il me parle comme si j'étais une vieille connaissance...d'un naturel avenant je fais comme, n'empêche que j'ai un doute maintenant !

    Vidage et retournage à Lyon, au port. Ca ressemble à une vieille ritournelle ce boulot et ça me gave, mais bon...
    Je décroche chez Hoyer et raccroche une bleue de loc avec une vide dessus et je mange ensuite. A 14h je passe chez Lavarhone pour poser et reprendre une vide que j'emmène à Villefranche par une rocade vachement fluide pour un vendredi.
    Décroche-raccroche de nouveau et retour sur Vénissieux , l'A46 est un peu plus chargée dans ce sens mais sans plus, les Parisiens n'ont pas encore débarqués, lol ! Je pose chez Novatrans en 6 minutes chrono, tout compris!
    Je rammène le chassis chez Hoyer et vais zieuter mes ordres pour lundi. J'espérai un truc bien pour moi, l'espoir fait vivre heureusement...

    Retour dépôt, je gare direct le camion. Pas le gout pour un lavage, le gazole on verra lundi, ou mardi.
    Bon week-end, soyez fort !

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  • Sur la route de Madison,heu, Grenoble !
    Moi, moche et méchant
    ça ne s'arrange pas chez certain !
    grand soleil à St Vulbas
  • Lundi 17 Février 2014
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    Samedi matin dernier je me rend au labo de mon village pour une prise de sang et je tombe sur mon médecin qui vient faire pareil. Pour rigoler je lui dis qu'un docteur ne tombe jamais malade, un peu comme une dépanneuse qui tombe en rade ou une caserne de pompiers qui brûle, ça n'existe pas ! ça ne l'a pas trop faire rire ma blagounette, et pourtant c'est ce que je croyais quand j'étais gamin et naïf.
     
    Bon, naïf je le suis toujours car ce matin comme trop souvent me voilà reparti direction Grenoble. Putain, Voreppe ! Si cette usine se trouvait quelque part ailleurs qu'en Isère je serai content d'y aller. Dans le sud-ouest par exemple, c'est bien le sud-ouest... pourtant ici le personnel est sympa et on te fait pas trop chier mais Y EN A MARRE !

    Après comme le boulot semble récurent en ce moment, je remonte à Lyon jeter au train la citerne vide et remettre sa petite soeur pleine sur le chassis. Je m'offre un petit gueuleton et une grosse sieste avant de remonter chez Hoyer.
    Je décroche et vais boire un café pour me calmer les nerfs.

    Pour changer je ne vais pas à Villefranche c'est après-midi. Je vais en solo à St Vulbas où m'attend une citerne vide à rappatrier à Corbas. En route ma femme me sonne, elle a récupéré les résultats d'analyse. Apparement rien de bien méchant, juste deux-trois bricoles pas très nettes à voir avec le doc.
    Il y avait du produit chaud dans la citerne, je pourrai donc bénéficier de la fameuse dérogation qui permet de retourner les plaques une fois vide, mais comme sur un container les étiquettes sont collées sur la citerne, je vais revenir comme ça, en ADR sans l'être. Un peu con mais je vais pas m'ammuser à déchirer par petits bouts ces saloperies d'autocollants !
    Je dépose au lavage la bonbonne et en échange j'ai droit à une nouvelle citerne vide pour Roger. Il monte à Clamecy avec.

    Je récupère le chassis avec une sellette dessus, la tireuse, et vais chez Novatrans faire mettre un container plein.
    Je retourne ensuite au dépôt. Si il y a du monde je lave pas. Le petit Kiki est justement sur la piste, je lui mets grave la pression et il bacle son lavage, lol !
    Une fois le camion propre et les amabilitées d'usages faites au bureau, je saute dans la Saxo et retour maison.

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  • Valence
    alte deutsche trailer
    Phiiil !
    j'aime !
  • Mardi 18 Février 2014
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    Je fais n'importe quoi en ce moment. Etant chargé pour le sud il aurait été logique que je rentre avec le camion chez moi. Je perds 3/4 d'heures de sommeil et ça me rend grognon. Je réagis bizarrement en ce moment je trouve !

    Je décolle du dépôt il est à peine 5h45 et décide de garder la 86 jusqu'à Chanas. Ensuite c'est A7 tout shuss jusqu'à la Shell à Valence où je vais acquérir un nouveau chargeur pour mon téléphone et perdre par la même occasion 12€. Plus 1€30 pour un café insipide tiré à la machine. Vais-je m'en remettre ?
    Je branche le chargeur sur la prise allume cigare du camion et repars. Au bout de 5 minutes je vérifie si tout fonctionne et constate avec effarement que non, même que le peu de charge qu'il restait sur la batterie du téléphone avait baissé...
    Je passe le plus clair de la descente à chercher des solutions pour charger ce putain de téléphone, j'essaie plusieurs branchements comme l'USB de l'ordi et le 220 de mon  convertisseur mais rien n'y fait. A force je constate qu'en bougeant légèrement la prise micro-USB du chargeur le courant passe de nouveau, certainement la connectique qui déconne.
    Du coup j'arrive à Aigues-Vives sans avoir vu le temps passer !

    Juste le temps de porter les papiers au bureau et Dominique a finit de vider. Je rentre prendre sa place.
    Pendant la vidange de la citerne je bricole l'anti-syphonnage de mon réservoir. Depuis qu'il a été forcé en décembre dernier il n'est plus étanche, le gazole pisse le long du réservoir et ça me gonfle, je déteste ça. Du coup je le vire car en fait il y a plusieurs tétons de cassés,  voila comme ça plus de problème de gazole qui gicle à chaque plein !

    Je redécolle de cette belle usine à capitaux Helvétiques à 11h et des poussières. Retour Nova me dit Romain aux commandes cette semaine. Bien chef, vos désirs font désordres !
    Jusqu'à Remoulin je me tate, 86, pas 86 ? C'est le FH qui décide tout seul, cligno à droite et bretelle n°23, je laisse faire. Pas de regret car cette fois encore les grumeaux me lachent la grappe !

    Un arrêt gastro à Montélimar et c'est reparti pour la dernière étape. Rien de spécial sur la route, juste un fourgon de gendarmerie qui double à faible allure avec les gyros éclairés en fixes sur le toit et les lardus armés jusqu'aux dents, ça sent l'escorte en reconnaissance. Banco, j'aperçois dans mon rétro le gros de la troupe et les Scania gris de la banque de France.
    Arrivé chez Nova, force est de constater que c'est encore le bigntz. Pour la troisième fois en quinze jours un portique est tombé en panne. Cette fois ça ne m'impacte pas directement car c'est celui de gauche, et moi je vais à droite. Délestage de ma citerne et reprise d'une pleine, je fonce décrocher chez Hoyer et comme je sais où je vais demain je me mets directement sous la remorque. Romain qui me voit faire sort pour me dire que non, ma citerne à moi n'est pas préparée, c'est celle de Roger qui est là. Du coup j'accroche une 2 essieux et file chez Naviland Cargo ex CNC récuperer ma citerne.
    Une fois fait je rentre au dépôt, cette fois j'en suis sur c'est justifié !

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  • pause pipi avant Albertville
    Des lignes droites interminable, c'est la N90
    Merci pour la fumée !
    ça le fait !
  • Mercredi 19 Février 2014
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    Comme c'est rare en ce moment de rouler direction la Savoie, et pourtant c'est bien là où je me rends en ce jour bénis ! Décollage aux aurores, 5h. Je file direction le levant que je ne verrai pas car le ciel est bien bouché sur Chambéry et ses environs. Je choppe même une espèce de pluie de sable aprés Albertville, le truc bien crados qui te pourris le camion instantanément ! Bref, c'est la merde quoi !

    J'arrive à Moutier à 8h pour 8h30, la classe ! Roger a déjà fait sa manip, il attend d'avoir fait une quinze avant de se barrer d'ici. Il est surexcité le pédaleur, les vacances approchent. L'Andalousie l'attend lui et ses coéquipiers, 400 bornes en VTT dans la pampa, tu parles de vacances !
    Je décroche sur la bascule et me rend aux bureaux pour les formalités d'usages. Je rattèle et décroche de nouveau sur le parc pour reprendre une autre citerne mais pleine cette fois. Ma vie de chauffeur de cour...
    Bien cool cette usine, j'aime bien et c'est dommage que je vienne que rarement ici.

    Je reprends la route et tombe de nouveau sur Roger qui fini sa demi-heure à l'AGIP après Aiton. Du coup il m'accompagne  jusqu'à ce que sonne l'heure de ma pause, pile vers l'aire du Guiers. Je me jette une demi-heure dans la couchette pour en écraser comme un sonneur. Après ça va mieux, je peux rejoindre sereinement la région Lyonnaise. Il est midi et quelque, pas la peine d'aller au terminal tout de suite, la relève est toujours un moment laborieux là-bas. Autant laisser passer le plus gros. Je me pose chez Hoyer juste quand arrive Roger décidemment. Du coup je l'emmène chez Momo pour casser une graine bien méritée.

    En repartant j'ai vu que le chef a tenté de me joindre. Il a besoin de moi cet après-midi pour une bricole en plateau. Je pose donc à Vénissieux où j'ai bien fait de laisser passer l'orage, pas un chat qui traine. Juste je vois passer Bima, le Normand, qui doit récupérer une boite vide visiblement. Croisure ratée, dommage !
    Je descend à Ternay chez Norbert pour décrocher au réchauffage puis je saute le Rhône à Vernaison pour me rendre à Grigny. Je charge un plateau en prédalles pour Clermont demain matin que je décroche ensuite. Je me dépêche de rentrer au dépôt car j'ai visite médicale du travail à Vienne à 16h30 auprès d'un ponte de la médecine.
    Un petit coup rapide de Karcher quand même et puis je range le tracteur, demain c'est repos !

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  • Jeudi 20 Février 2014
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    RTT !

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  • Un Espagnol, un vrai !
    Chouette !
    Ils sont passés aux discriminants à Villeurbanne, gaffe !
    Le massacre !
    Mr Ptitdud !
  • Vendredi 21 Février 2014
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    Déjà la fin de semaine, vive les 35 heures !
    Je suis définitivement maudit des dieux de la météo car c'est encore sous la drâche que je mets en route ce matin. Je vais finir par arrêter de laver ! Une montée en solo chez Hoyer où j'accouple la BK300. Je l'emmène pas loin, à peine 2 kilomètres et là je dépose la citerne pleine qui est dessus et fais remettre une vide à la place. Même pas 10 minutes et je repars, good job for a good day !

    Rocade Est bien cradingue, la pluie n'est pas l'alliée des grumeaux, déjà qu'en temps normal c'est le boxon, enfin bref, passons... J'arrive quand même en temps et en heure à Villefranche où c'est déjà bien saturé le parking, mais que de "l'exotique"! Du LT, du D pas D, de l'Espagnol parlant avec un fort accent des Carpates et même un Daf immatriculé au Portugal avec un chauffeur Ukrainien et une semi Belge, on atteint des sommets là, vive l'Europe et ses belles usines qui vendent du transport sans se soucier si les lois sont bien appliquées, pourvu que la came arrive chez le client. Il y a pas si longtemps les Corsi étaient majoritaires ici ! Tout ça pour dire que sur 12 camions le seul Français c'est bibi...
    Je file rejoindre mes 3 collègues déjà là, on décroche nos vides et allons chercher les pleines. Heureusement la pluie a cessé et c'est sous un timide soleil que nous nous attaquons au collage des étiquettes.

    Je repars en même temps que Cyril pour une folle et palpitante virée sur l'A46. Arrivé chez Nova pour constater que c'est encore une fois le bordel, 30 minutes pour pouvoir rentrer au terminal et poser. Je rammène le chassis vide chez Hoyer pour reprendre un autre, vide lui aussi. Je me rends ensuite au PEH, là aussi c'est le souk, je vais pas m'en sortir decidemment ! Quand même si et une heure plus tard je repars mais je dois couper à Balan car j'ai 4h15, j'en profite pour terminer mon frugal repas commencé dans la queue au PEH, putain bonjour l'équilibre !

    Je parviens quand même chez mon client à St Vulbas, dur le régional, que dis-je, le local ! Là c'est la catastrophe car une citerne a perdu du produit sur le parking réservé à la décroche. Il y a bien un camion citerne pour pomper mais il y en a pour un bon moment. Heureusement le chef trouve la solution, il y a qu'a décrocher devant une citerne située sur la dalle de dépotage, c'est rikiki mais ça va le faire en manoeuvrant plusieurs fois. Je me casse vite fait avant qu'on change d'avis ici car la sécurité vient d'arriver et visiblement ça leur plait pas des masses, ciao !

    Coup de fil chez Hoyer, je rentre en solo à la maison, enfin au dépôt. Je lave pour la troisième fois cette semaine et je fais lire ma carte. 16h45, heure déjà tardive pour Pierre 70 un vendredi, je me rentre chez moi. On va essayer de penser à autre chose qu'au boulot ce week-end !