FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Janvier 2014 Partager sur Facebook
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  • à la chasse au rosbeef...
    ...touché !
    Bonne année Matru !
    Je me suis coincé le doigt en branchant une prise ABS, merde !
  • Jeudi 2 Janvier 2014
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    Bonne année à tous !
    C'est donc gavé de foie gras, de caviar et de champagne que je reprend le chemin du boulot ce matin. Je plaisante évidemment, il y avait aussi le homard ! Mais je crois que ce qui m'est resté le plus sur l'estomac c'est le risotto aux truffes!

    Je retrouve mon fidèle Volvo, tout propre mais qui ne va pas le resté bien longtemps vu le temps de merde qu'il fait ce matin. Tant pis !
    C'est génial les lendemain de réveillons, j'ai la route pour moi tout seul ! J'arrive chez Hoyer j'accroche ma remorque sans entendre le "clac" caractéristique de la sellete qui se verrouille. Je ressort et recommence l'opération, sans plus de succès. Je vais voir si la poignée de verouillage est bien en position ouverte. Comme rien ne cloche je retente la manoeuvre. Je recule à fond et met le frein de parc et je repousse manuellement la poignée qui se ferme normalement. Je jette un oeil dessous voir si le verrou est enclenché et fais plusieurs essais de traction, ça a l'air correct. Bizarre, à faire controler rapidement.

    Je monte sur Villefranche, je risque le Fourvière que je traverse tellement rapidement que j'ai un doute pour le coup, le radar il prend quel sens ? Galopin que j'ai dans l'oreillette me rassure, il flash uniquement en Nord-Sud. Bon, me voilà rassuré !
    Mardi j'ai eu des infos comme quoi il y aurait quelqu'un à 8h précise à l'usine. Je suis à l'heure mais le gardien garde Vincent en otage car il ne parvient pas à joindre les bureaux. Même punition pour moi donc. Ca dure jusqu'à 8h45, heure à laquelle le responsable arrive enfin, grrrrrrr ! no comment....
    Comme d'hab'décroche-raccroche d'une pleine, toujours avec une sellete récalcitrante. Je repars pas tranquille du tout avec mes 23 t de produit chimique au cul. Je laisse la remorque chez Hoyer, Vincent aussi. Les lendemains de fêtes sont durailles pour la SNCF aussi !

    Je repars pour Jarrie, RDV pour 14h. Je ne suis vraiment pas à la bourre pour une fois, je m'offre une coupure royale d'une heure. Je ne me refuse rien en 2014 !
    Le chargement se passe sans soucis aucun, le retour non plus sauf que j'ai vraiment la trouille de perdre la remorque.
    Je pose au port où je croise Matru et son Deutch-Premium qui en ressort. On se souhaite nos voeux, vite fait, nous sommes concurrents quand-même lol !
    Je laisse le chassis chez Hoyer et récupère le premier Aigues-Vives de l'année à vider demain à...13h !

    En redescendant je m'arrête au garage à Givors pour faire vérifier la sellete. Le verdict est sans appel, elle a fait son temps, le mécanisme a prit un jeu terrible du certainement aux à-coups répétitifs. Merci les citernes non brise-lamées !
    J'appele Benj' pour qu'il me dégotte un tracteur ADR dans les plus brefs délais. Comment ça je le prend de court, il est que 18h quoi !
    Du coup demain je roule en Premium presque neuf. Il faut juste que je monte le chercher chez Kiki, c'est qu'il n'habite pas à coté l'animal ! En plus il faut que je fasse demi-tour à Vienne, j'ai oublié ma carte !

    Je laisse la Clio du garage chez mon copain le vacancier et rentre chez moi en essayant de ne pas me mettre en vrac avec le retarder.Il pleut et il fait nuit, la route est sinueuse, la commande du ralentisseur est placée à gauche, toutes les conditions sont réunies pour finir au tas !

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  • Je peux en causer maintenant !
    J'adore !
  • Vendredi 3 Janvier 2014
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    7h, je met en branle les 460 canassons du geranium. J'ai du mal avec l'espèce de bouton sur la colonne de direction pour régler le volant, le système Volvo avec la pédale me manque déjà.
    Il drache comme un fou. En plus ce matin il y a dejà plus de monde. Les fous de 2013 ont survécus au passage de la nouvelle année et je retrouve sans bonheur l'inconscient qui se traine à 75 sur l'autoroute tout feux éteints, le débile qui coupe les 3 voies de gauche à droite 50 mètres avant de sortir et le pénible qui allume ses feux arrières de brouillard à la moindre averse. Tout ça sur la quinzaine de kilomètres d'autoroute qui m'emmène à Givors.

    J'accroche ma remorque et descend au dépôt pour faire le plein. Pauvre Kiki, avec un unique réservoir de 400l il va connaitre toutes les AS24 de France !
    Je bois un jus avec les Laurel et Hardy du bureau plus mes deux copains José et Galopin, transformés en mecanos depuis hier car le boulot ne court pas les rues cette semaine. Heureusement que les citerniers sont là !
    Je me décide quand même à décoller vers 8h30, il faut se faire violence parfois !

    J'ai le temps, je musarde par la nationale jusqu'à Chanas, en plus la boite auto est un régal sur ce camion. Sur l'autoroute par contre je suis surpris par le raffut du moteur qui tourne à 1500 tours à 90, à cause des pneus en 170 je suppose !
    Sincèrement je me fais chier dans ce camion, je ne trouve aucun plaisir à son volant, j'arrive pas à trouver une position qui me convient, le son de l'autoradio est nul, le commodo des clignos saute au moindre coup de volant et les phares s'eteignent dès qu'on met le clignotant tellement la bague veilleuse/code est sensible. Désolé pour les adorateurs de ce camion, qu'ils se rassurent je trouve des défauts sur le FH...
    Je sors à Montélimar sud. Je me répète mais la combinaison boite-auto/retarder est une tuerie ! J'ai du freiné peut-être cinq ou six fois jusqu'à Remoulins avec 23 tonnes au cul, un très bon point !

    Je m'arrête à Nîmes Marguerittes pour acheter une bricole à bouffer, horreur la station est en rénovation, il y a plus de boutique et j'ai pas envie d'aller à la cafet'. Font chier Total !
    La queue entre les jambes je file chez mon client. Le parking est desert, pas un Polonais ni Ukrainien pourtant légion ici et pour cause l'usine est fermée ! Du coup je suis niqué pour manger à la cantine, loose quand tu me tiens !!!
    L'usine est fermée niveau livraison, sauf pour moi. La fabrication à tiré tout le matin pour faire de la place dans la cuve pour que je puisse dépoter, comme ça ils tiendront jusqu'à lundi car ça va turbiner à fond ici ! J'attend quand même jusqu'à 14h, le ventre vide.
    Le dépotage n'est que formalité et à 14h45 je mets les voiles.

    Je remonte tout shuss pour déposer le conteneur à Ternay. Je descend ensuite à Givors pour récuperer mon tracteur, je leur laisse le Renault en otage contre la Clio que Kiki leur ramènera lundi. Sans regrets franchement !
    Que c'est bon de retrouver ses puces ! Je rentre au dépôt où je laisse mon véhicule pour le week-end. 19h30, retour maison !

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  • Depuis le temps que je cherche à le shooter lui !
    Bonne idée ces feux chronometrés
  • Lundi 20 Janvier 2014
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    C'est déjà lundi ? Visiblement oui malgré que mon esprit refuse d'admettre la triste réalité.
    Ce matin je pars avec plus d'optimisme que les jours derniers car je vais rouler un peu. Pas de quoi fouetter une chatte non plus mais c'est toujours mieux que les Givors ou les Villefranche qui ont rythmés mes journées de citernier depuis la rentrée.
    Je récupère mon ensemble au dépôt, et c'est sous une pluie fine et insidieuse qui pourrit rapidement mon tracteur lavé avec amour vendredi que je prend la direction du sud.

    A partir de Loriol je guette ceux que je croise, et ils sont nombreux ce matin. Je sais que l'ami Marcello monte sur Lyon et comme c'est un aficionados des ondes hertziennes je ne voudrais pas le louper. Je le repère grâce à sa plaque à leds  vers Montélimar sud. Un super bon QSO qui fait plaisir de bon matin, vive le 19 ,au chiotte les portables !

    J'arrive à Aigues-Vives  à 9h02, j'ai 2 minutes de retard ,à moi la honte ! Juste derrière arrive Jean Luc avec quasiment 30 minutes d'avance, un peu plus il me passait devant...
    Comme nos citernes sont dédouanées depuis vendredi je peut me mettre tout de suite en place pour depoter, sacré bon plan !

    10h30, je prend déjà le chemin du retour. Je croise Adrien vers Nîmes qui balade un plateau ou un porte engin vide, j'ai pas bien vu mais bien entendu ses trompes par contre !
    La moyenne chute  considérablement sur la N86, un Espagnol se traine lamentable  avec un Magnum première génération qui doit allègrement taper dans les 2 millions de km,  on sent le gars pas sûr de lui avec une vitesse de pointe flirtant les 60 km/h. Je le coiffe au poteau au rond-point de la sortie nord de Bagnol et j'ai l'horizon dégagé pour rouler maintenant.
    Je recroise le king of fioul Marcello vers Loriol cette fois, le 19 a  tremblé une seconde fois sur l'A7 aujourd'hui !
    Un arrêt au 45eme pour un casse-dalle léger histoire de contre-balancer le weekend savoyard et ses spécialités locales, agrémenté d'un sieston et je fini mon périple chez  Sonecovi à Ternay. Je tombe sur Flo42 qui insiste pour me payer le café. Je ne peut pas refuser, il est blindé de thunes ! Pendant ce temps ma citerne a été posée au sol, impec'!

    Je file au port afin de récupérer celle de demain. Un petit passage chez Hoyer pour prendre la paperasse et je repars direction le dépôt. J'ai entre temps reçu un message du chef, je dois faire un crochet à Chaponay chez Volvo pour prendre Robert. La rocade passe nickel vers Chasse, plutôt rare à cette heure, et je pose le merdier au dépôt. 596 km aujourd'hui,  pas stressé c'est bon !

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  • ça frotte par terre !
    Meuhhh
    Cedric et sa bonbonne ex TDG-Innocenti
    Marche arrière toute !
  • Mardi 21 Janvier 2014
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    Après mon intermèdes sudiste d'hier il est temps de reprendre les mauvaises habitudes ,lol ! Bon ça va je rigole ce n'est pas le pire des clients car primo on a pas besoin de passer Grenoble pour aller à Voreppe et secundo on ne touche à rien , on pose la citerne sous le poste de depotage et basta !

    Horaire normal chez ce client , arrivé 8h départ 10h15. Comme d'habitude je met  à profit ce temps d'attente pour surfer sur le net via mon STARADDICT . J'apprends que cette nuit un chauffeur de la STAT c'est tué sur l'A6  en se renversant. Mauvaise coincidence le jour où le ministre tout fier d'annoncer une baisse significative des  morts victimes d'accidents de la route. Et c'est reparti avec tout le blabla que grâce au radars et la répression tout azimut  la baisse va encore s'accentuer. Et pourquoi pas réduire la vitesse à 80 sur les  routes ?  Justement c'est dans le les cartons, déjà que ça ne roule plus alors là ça va être la cata !

    Je rapatrie ma citerne vide au port à Lyon. Elle va prendre le train ,  ce qui coule de source dans un  port, lol ! Ça traîne , ça pinaille et j'attends presque une heure que l'on vienne m'enlever mon fardeau.  Je  fais mettre sur le châssis sa soeur jumelle et remonte le tout à Corbas.

    J'échange de remorque et passe à côté où j'attends encore trente minutes que l'on daigne venir me mettre ma citerne vide sur le dos. De toute façon je ne dis plus rien ici, j'attends que ça se passe point barre !

    Je fait une classique décroche raccroche à Villefranche.
    Sur le retour dans la cote de Neuville je me fais dépasser par un Bourgey Montreuil, vide évidemment ! Il s'agit de Cédric 13, FDR de son état. Pour fêter ça on fait un peu de bruit sur la rocade !

    Je pose au terminal de St Priest. Je suis dans la travée toute à droite et je dois reprendre à celle d'à coté, ça m'oblige à ressortir, mais tellement c'est mal foutu que suis coincé par la loco qui vient tirer le train . Me voilà parti à reculons sur toute la longueur, environ 200 mètres entre les wagons d'un coté et les conteneurs de l' autre, c'est peu et beaucoup car il ne faut pas se louper sous peine d'accrocher. J'arrive au bout et me place dans la bonne travée mais entre temps 3 camions sont arrivés, j'ai envie de monter dans le portique pour faire bouffer ses manettes au pontier qui n'a pas jugé bon me prévenir que la sortie était impossible !

    Je me radine chez Hoyer, Nico envoi la paperasse au transitaire pour tenter de dédouaner la came. En attendant je raconte des conneries à Kiki et Roger de passage ici.
    Miracle, le transitaire a fait son boulot, à 17h30 c'était loin d'être gagné !
    Il me reste plus qu'à rentrer à la maison.

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  • ouksétidon ?
    La RN86 buccolique
    Vas-y Roger !
    Pas chauvins les Lyonnais !
  • Mercredi 22 Janvier 2014
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    Voila, pour la deuxième fois cette semaine je prends la direction du sud. Faudra pas s'étonner si il neige cet hiver qui ressemble à l'automne ,qui ressemblait bien à l'hiver lui !
    Le péage de Chanas est quasi desert, pourtant ça sature ici à 6h30 et même l'A7 n'a pas le trafic habituel, the crise is back ?
    Comme je suis motivé je trace direct jusque chez mon client à Aigues-Vives. Il est 9h15 et le premier Hoyer est encore en place au dépotage, il y a pas de mourron à se faire. Je pose les papiers et arrive un autre Hoyer, un Suisse cette fois. Lui n'est pas dédouanné, il va poireauter sur le parking en compagnie d'un Jardel qui n'est pas près de vider à ce que j'ai compris car la cuve est pleine, quelle idée aussi de commander des camions en avance !

    Gilles sort, je prend sa place toute chaude. Les deux braves dépoteurs branchent la tuyauterie en bas et moi je décompresse en haut avant d'ouvrir, chacun sa fonction. 45 minutes plus tard je referme et décolle, j'adore ce boulot ! Go to Lyon !
    Comme lundi je sors à Remoulin, j'aime flaner sur la 86 au milieu des rochers et des vignes, cette route qui a su rester authentique ici et qui me rappelle les vieux films de routiers avec Gabin and co. Je m'attends presque à voir débouler un Bernard ou un Berliet, séquence nostalgie...
    En fait c'est un Premium que je vois surgir en face, avec des étoiles jaunes et une citerne Hoyer au cul. C'est mon Roger qui va tranquillement d'où je viens, il est peinard le bavard sachant qu'il vide, lave à Nîmes et recharge demain matin à Sorgues. Du boulot de retraité !

    Coupure gastro-tapage de CDB à Montélimar. Quand je dis que taper un CDB est chronophage pour moi, obligé de faire deux trucs en même temps, halte aux cadences infernales !

    Je roule peinard, la régule coincée à 82, n'empêche qu'après Tain je rejoins un frigo du 24 avec au cul un bel autocollant "véhicule bridé à 80 nanani nananère...", le topo habituel. Je le double tout en accélérant, on est mieux lorsque l'on passe moins de temps sur la file du milieu, et me rabat loin devant sans qu'il ne me fasse d'appel, comme pratiquement tous les frustrés. Dans la descente avant le grand boeuf il me rattrape et se colle à mes fesses et commence à me dépasser pile au panneau interdisant cette pratique criminelle et immorale, lol ! Moi pas bégueule je lève le pied pour le laissé passer mais il persiste dans la connerie en restant au milieu et je le vois doubler toute une tripoté de camions. Comme il fait beau les 22 sont en stand-by à l'ancien parking et ni une ni deux ils partent au cul du dangereux contrevenant. Je retrouve tout ce beau monde sur le parking d'Isardrôme en grande discussion...no comment !

    Je pose à Ternay et file au port, comme lundi en fait. Je reprend une Jarrie vide que je monte poser chez Hoyer pour Gilles qui attend après. Je prend connaissance du programme de demain, j'ai un début d'érection en apprenant un RDV St Fons demain matin 6h, pfffff !
    J'accroche la citerne et prend la direction  du dépôt. Je me place à la pompe lorsque Nico me sonne pour me prévenir que le St Fons est annulé et peut-être reporté à 13h.
    Bah maintenant que je suis rendu je remonterai la citerne demain matin.Un coup de Gazole ,je décroche et rentre en solo à la maison.

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  • La télé débarque !
    Fayolle-Lecué anciennes et nouvelles couleurs
    Un retour qui s'annonce compliqué !
    C'est le Bronx jusqu'à Givors !
  • Jeudi 23 Janvier 2014
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    Démarrage à 5h30, il pleut pour changer. Je reprend la remorque au dépôt et la jette au passage chez Hoyer, c'est pas facile mais avec de l'entrainement ça le fait ! Chez Lavarhone m'attend une citerne en chauffe, petit problème le mano indique 21° alors que pour dépoter il faut 26 mini. Je réveil Nico, l'avis d'un chef compte double. Il me donne le feu vert pour partir, on verra bien. Je cherche les papiers de livraison dans le tube porte-document, rien ! Je rappelle Nico, personne, je laisse un message et me casse.

    Je monte direction la plaine du Forez, ça roule étonnement bien sur l'A47, du coup je suis à l'heure chez le client. Comme prévu pas de papiers donc pas de livraison possible, je relance Nico. Il va faire le nécéssaire auprès de Hoyer Hollande. A 9h toujours rien, je suis branché mais le précieux sésame reste introuvable. Trop d'intermédiaires à remonter et une demi-journée de foutue, c'est à chaque fois le même problème.
    Je vois débarqués des journalistes de France 3, j'espère qu'ils ne vont pas filmer mon camion tout cracra. Ils sont seulement interéssés par une cuve qui a brûlée hier, pas de produit chimique mais un truc qui sert à régénerer la poussière, pas trop pigé le topo.

    Nico me rappelle enfin à 9h30, il a enfin réussi à dégoter un semblant de BL qu'il envoi par mail ici. On peut enfin envoyer la sauce, envoyer est un grand mot car la pompe nous joue des tours en désamorçant régulièrement. A chaque fois il faut tout relancer et ça prend du temps. Certainement à cause du produit trop froid...
    A midi c'est bon, retour Lyon. Petite pause à Solaise pour manger un morceau sur le pouce avant de me rendre au PEH pour poser. En moins de deux c'est réglé étant donné que je suis absolument seul ici !
    Je descend sur Ternay remettre sur le chassis ma citerne de ...mardi prochain ! On anticipe c'est bien ! Nico me fait revenir sur Corbas pour prendre le St Fons qui sera finalement à décrocher à l'usine.

    Merde, il y a eu embrouille ,on s'inquiète à St Fons de savoir quand j'arrive pour me charger. Prévu à 13h30 soit-disant, et il est 14h30. Je les laisse se dépatouiller entre eux, moi je vais boire un jus.
    Finalement je vais laisser la citerne au poste d'empotage mais seulement une fois celui-çi libéré, vers 16h45. Bon, il me reste plus qu'à m'occuper intelligement en attendant. J'ai le choix entre faire mes carreaux, du ménage dans la cabine, prendre les mesures pour (enfin) me fabriquer une tablette, je déborde de projets ! Je regarde mon téléphone, un petit surf sur FDR avant d'attaquer du concret ? Et comme d'habitude le temps passe et je n'ai absolument rien fait à part poster des conneries !

    Lorsque j'arrive à l'usine vers 16h30 on m'annonce que la place ne sera libérée que vers 17h30, le SAMAT est arrivé à la bourre ! Je reste zen malgré tout. Cette fois je sors le mètre, du papier et un crayon. Je pense que c'est pas gagné car la menuiserie et moi on est pas copains !

    Je mets la citerne au poste à 17h45, soit une heure après l'heure prévue. C'est une véritable odyssée ce chargement !
    J'appelle une fois décroché pour savoir de quoi demain sera fait. Je m'en doutais déjà un peu mais je reste à la maison. Il y a du boulot mais j'ai un RTT à prendre avant la fin du mois. C'est con mais c'est comme ça !

    Le retour est des plus compliqué, accidents + transhumance des retours du boulot = grosse prise de tête ! Une heure pour rentrer au dépôt situé à 25 bornes, belle moyenne !
    Il est trop tard pour laver le camion . Je le gare , débarrasse mes affaires et me rentre à la maison. Fin d'une journée merdique et d'une semaine assez courte. Vivement lundi !

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  • 83h38 de coupure plus tard...
    The Rocky Mountains
    Plein ouest !
  • Lundi 27 Janvier 2014
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    Allez hop, let'go amigo ! Pas tout de se prélasser pendant 3 jours à la maison, il y a un salaire à justifier ! Départ ce matin à un horaire décent, 6h. Je charge la Saxo et fonce au dépôt. Mon tracteur n'a pas bougé, j'aime ! Un coup vite fait de Karcher juste histoire de le rendre un peu plus présentable, gazole et adblue et c'est parti pour de nouvelles et folles aventures au pays du chimique !

    Je suis d'attaque ce matin, autant essayer de rester dans cette veine voir si j'ai la baraka ou non. Je suis cartésien, Athée et même agnostique mais je ne démord pas qu'il y a une relation entre les choses, que tout est lié. Si la journée commence sur une note positive c'est qu'elle se déroulera sous de bons hospices. Pas très cartésien tout ça mais je ne suis pas à une contradiction près.

    Ma montée sur Corbas s'effectue sans aniccroche, rien à signaler. Je récupère un chassis chez Hoyer et ma citerne chez Nova où je suis le seul camion, 20 minutes le tout, yeah ! Je prend la direction de Jarrie, l'A46 roule tout doux mais roule quand même. Par contre Un truc que je n'est jamais vu sur l'A43, un big bouchon entre Bourgoin et Villefontaine en direction de Lyon sans rien pour le justifier, bizarre ! Du coup les sorties sont saturées,mais rien qui me gène.
    Lorsque j'arrive sur Voreppe les panneaux annoncent encore des bouchons mais là encore rien de bien méchant, 10 minutes tout au plus dans les dents. Je suis à l'usine à 9h45 pour 10, bien joué Tophe !

    Comme là aussi je suis seul j'ai droit à 2 empoteurs rien que pour ma citerne. Juste 15 minutes d'attente, le temps qu'ils bougent les wagons et ils sont à moi. Ca pulse tellement qu'à même pas 11h je décarre d'ici !
    Je remonte direct à Vénissieux pour poser et reprendre et à 13h je me met en coupure chez Hoyer pour un cassage de croûte mérité.

    Je raccroche la citerne que j'ai sorti jeudi dernier, et après un dernier café je me sauve. J'hésite entre l'A7 et la N88. La raison du coeur me pousserait vers le deuxième choix mais sainte météo annonce de la neige à 500 mètres sur le massif central, la route flirte avec les 1000 par endroit. Je choisis donc la sécurité et m'engage dans la vallée du rhone. Plus je descend et plus j'ai chaud, jusqu'à 13° sur Nîmes. Je me demande bien si je ne me suis pas emballé un peu vite, quoique qu'il y a pas science  plus aléatoire que la météo.

    Je coupe 45 minutes à l'aire d'Ambrussum. J'étais pourtant bien lancé mais ça fait une heure que j'ai le soleil dans les yeux, c'est une cause de migraines intenses pour moi. J'en profite pour faire le point sur mes heures. 7h47, c'est bon pour Carcassonne ça, nickel.
    Je repars avec la tombée de la nuit, couplée avec la traversée de Montpellier aux heures de pointe c'est pas top du tout. J'aurai trouvé un point négatif à ma journée !
    Après c'est fluide, je tiens une super moyenne, à vide ça aide pas mal aussi ! Et c'est donc avec 9h50 de guidon que je me pose comme une fleur sur la dernière place disponible près de la BP de Carcassonne Arzens. A peine le moteur coupé qu'on vient frapper à ma portière, une frêle jeune fille  me demande presque timidement si elle peut passer un moment lucratif avec moi; je l'éconduis gentiment tout en pensant qu'il y a des années qu'on ne m'est abordé de la sorte.
    Après voir mangé je mate tranquillement un film sur mon ordi lorsque de nouveau toc toc. J'ouvre la vitre et la même demoiselle qui revient à la charge, au cas où j'aurai changé d'avis. Je la rembarre un peu plus fermement. J'espère qu'elle va trouver de l'occupation ailleurs cette nuit !

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  • Oh Toulouse...
    La Garonne un peu haute
    Voie d'accès d'une usine chimique !
    Miam !
    L'Ardèche
  • Mardi 28 Janvier 2014
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    C'est bon j'ai dormi tranquille cette nuit. Juste la pluie qui tambourinait sur la cabine mais ça j'aime bien. Je prend ma trousse de toilette, mes clics et mes clacs et je vais voir chez Rompetrol si l'eau est chaude. Un petit dèj' et puis il est temps de penser à partir voir la ville rose.
    Après le péage c'est en travaux, on peut s'attendre à un gros merdier, surtout à 7h15 du matin. Bah ça bouchonne mais rien de comparable avec Grenoble, ma référence, ou Paris, mais là on joue pas dans une autre catégorie !
    Je suis le GPS et les indications de Roger pour rejoindre l'usine. C'est à coté du Stadium, bizarre l'accès avec une route séparée par un muret central, on se demande où ça mène. On passe sous la rocade et on déboule sur une espèce d'entrée menant dans un parc et tout au fond l'usine, cernée par 2 bras de la Garonne.

    Ici il faut montrer patte blanche pour rentrer, mais les gens sont sympas. Je suis attendu, pas de mauvais surprise au moins.
    Je passe en bascule et vais rejoindre le poste d'empotage. Un bonhomme tout rigolo me fait mettre en place, il faut anticiper car il fait signe d'arrêter avec un temps de retard, une fois que j'ai pigé et que je suis en place arrive son chef qui dit que non c'est pas bon, il faut mettre la citerne dans l'autre sens pour avoir la rambarde de sécurité à l'opposé de la passerelle d'accès; pas grave, je fais demi-tour pour satisfaire les ayatollas de la sécurité, vachement en pointe ici. Il parait que c'est un syndrome post-AZF . Finalement ça ne convient pas non plus. Figuré vous qu'une fois décrochée ici, à cause du risque d'inondation la citerne est arrimée au sol à l'aide de 4 grosses sangles reliées à des points d'ancrages scellés dans le béton. Deux de ces fameux points d'ancrages se retrouvent sous les roues du chassis si il est décroché à l'envers. Ca contrarie un chouïa les 2 compères qui me refont faire demi-tour de façon à repositionner la remorque comme à l'initial. Quand le chef me dit qu'ils vont êtres quittes à faire venir une entreprise spécialisée pour faire édifier un échaffaudage sur le coté de la citerne, la je me dis que ça va trop loin quand même ! Je pensais avoir tout vu niveau sécurité poussée à l'extrème, et comme je suis un gars sympa je leur glisse un tuyau. Il existe des rambardes amovibles qui se fixent sur les points iso des containers, un coup de Fen et c'est posé et je pense que le prix ne doit pas être exorbitant. Visiblement ils sont emballés, faut pas chercher à toujours tout compliquer les gars !
    Cette fois c'est la bonne. Je retourne à l'entrée pour faire signer le CMR. J'en profite pour demander où se trouverai une machine à café,mais comme il n'y en a pas on m'en offre un sorti direct de la cafetière, merci !

    Je me tape encore un peu de merde pour récupérer la rocade et en avant toute pour une remontée en solo.
    Autant je quitte Toulouse sous le crachin, je trouve le soleil après Castelnaudary. Avec la route mouillé attention les yeux !
    Je croise coup sur coup 2 FDR à Narbonne, Adrien et Cédric 13, encore !
    J'ai 4h15 de conduite depuis ce matin quand je me pose à Fabrègues, je m'y gare facilement en solo.

    L'après midi se passera juste à rouler, sous le soleil. Je calcul mes heures et décide de prendre la 86 à Remoulins, ça devrait cadrer pile poil avec mes heures , et puis comme ça je peux m'arrêter après Bagnol vers le camion d'orange en provenance direct du sud de l'Espagne. J'achète une cagette de 10 kg , ce qui me coûte 10€ ! Des fruits non traités , idéal pour les confitures, miam !

    Un arrêt sieste plus loin, en repartant je constate que j'ai coupé 40 minutes, le truc vraiment con ! Je pensais avoir fait 20, 25 minutes maxi...
    Je me gare à Condrieu  avec 4h30, je l'ai échappé belle !

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  • Les oiseaux le remake !
    Papy 42
  • Mercredi 29 Janvier 2014
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    Ce matin pour changer je démarre sous la pluie. Quel mois de janvier pourri !  Je passe au dépôt à Saint-Romain pour faire mon plein de gasoil ,remettre du lave-glace et rajouter du DOT 4 dans le réservoir d'assistance  d'embrayage. Je trouvais que la course de la pédale était  anormalement courte ces derniers temps.  Effectivement le niveau était en dessous du mini, doit y avoir une fuite quelque part...
    Direction Corbas pour changer.  Là j'accroche un joli chassis bleu et file chez Novatrans récupérer une citerne.  Au terminal je tombe sur papy qui me paye obligeamment le café. Il s'en va à Andrézieux vider sa citerne et moi je m'arrête à Givors, andrezieux c'est trop loin !
    Pour une fois ça se passe bien ici,  j'entre à 7h30 et chose incroyable je depote dans une seule cuve.  Par contre à la sortie ça coince, il y a qu'un seul guichet. J'attends patiemment mon tour  en écoutant d'une oreille distraite les deblaterations d'un chauffeur qui a tout vu tout entendu et évidemment qui est né avant son grand-père. L'affaire dure quand même pas loin de 30 minutes ,le temps que j'ai mis pour vider ,bon  rien de catastrophique non plus. Il est neuf heures lorsque je repars.

     Je pose à Vénissieux et passe au terminal voisins afin de récupérer ma nouvelle citerne .Florian est garée en débord. Je subodore que ça ne veut rien dire de bon. En effet le train n'est pas rentré, il est annoncée pour 11h. Je me disais bien aussi que c'était trop beau. Pour nous occuper Nico nous fait faire un transfert du terminal à Lavarhône. A notre retour on nous annonce finalement le train vers 11h30 mais ce n'est que midi qu'on peux partir direction Grenoble,  Pile l'heure de mon rendez-vous à Jarrie. Je laisse filer Florian et coupe 20 minutes le temps de casser une croûte vite fait à l'Isle d'Abeau.

    J'arrive à Grenoble sous une pluie battante et me présente à l'usine quasiment lorsque Florian fini de charger, belle synchronisation ! Je repars d'ici une heure plus tard et passe le plus clair de mon temps au téléphone avec mon pote José qui s'emmerde sur le port d'Ajaccio en attendant son bateau du soir. Il a les boules mon Tos car il a plu toute la journée en corse. C'est ballot pour lui quand même !
    Je ramène tranquillement ma citerne au terminal et fait remettre à la place un Aigues-Vives que je décroche chez Hoyer.
    À la place je raccroche une citerne vide et c'est tout bon je peux rentrer à la maison avec.
    18h, fin d'une journée bof bof.

  • Photos
  • Sandermans !
    Mon po-tos
    Pause gastro à Valence
    José inspecte mon camion
    Propre ! (pas pour longtemps...)
  • Jeudi 30 Janvier 2014
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    Je démarre à 6h. Ce matin c'est descente tranquille à Sorgues où j'ai rdv à 9h pour charger. La pluie à cesser, provisoirement car après Valence c'est de nouveau opération vannes ouvertes à volonté ! Ils ramassent en ce moment dans le sud. Pas de sécheresse en vue pour cet été.
    Comme je ne suis pas à la bourre je prend la N7 à partir de Montélimar sud, jusqu'à Piolenc, capitale de l'ail comme tout un chacun le sait. J'écoute France Inter et je suis sidéré encore une fois par la connerie humaine qui décidemment n'a donc pas de limite, la théorie du genre en est un exemple frappant, relayer par SMS une telle rumeur démontre encore une fois que certains de nos compatriotes croient plus aux délires de certains groupuscules au lieu de se prendre en main. Des sextoys en peluches et autres conneries de ce genre, pauvres moutons va ! Plus c'est con plus ça passe comme l'a dit si justement une parent d'élève...
    Plus je descend et plus il pleut, je vais avoir droit à un collage d'étiquettes laborieux. La pluie et le vent, deux éléments perturbateurs pour un collage parfait...


    Pour faire simple : arrivé à l'usine à 8h45, enregistrement au poste de garde, ok. Ensuite bascule, passage au bureau des expé', parking vers le bungalow des empoteurs, mise en place au poste, 23 minutes exactement de chargement, re-passage bascule et bureau des expé' pour les papiers et enfin sortie, il est 10h. J'adore venir ici, good job !
    J'appelle José qui a cherché à me joindre. Il est sur l'A7 entre les deux sorties Avignon. On se rejoint à Orange pour une remontée à l'ancienne, bien calé sur le 3.
    Je suis contraint de jeter l'éponge à Valence sud car les 4h15 clignotent au tableau de bord, José s'arrête aussi du coup car c'est mon copain et on va pas se quitter comme ça, hein !

    Après un frugal repas qui a servi à recharger les batteries de nos petits corps chétifs nous remettons les gaz plein nord. Je quitte mon poto le Portos à Chanas car je vais passer à la maison pour récupérer mon appareil à dodo pour la nuit prochaine. Je commence à être drogué à ce truc, dingue comme ça me requinque !
    Comme rien ne presse et que chez nous il ne pleut pas je passe à St Rom' pour laver mon truck. Je le bichonne comme jamais en espérant le garder quelques temps encore, j'ai encore en mémoire une virée en Premium il y a peu... Ensuite direction le port de Lyon où il y a affluence, juste 40 minutes pour acceder à la guérite et 3 minutes pour poser. Je remonte chez Novatrans prendre ma vide et me pose chez Hoyer pour une trente .

    Je repars vers 17h30, je quitte la rocade pour couper à travers par le réseau secondaire, j'aurai mon saoul d'autoroute demain. Vers Rives la température chute à 2° et il tombe un mélange pluie-neige qui pourri mon camion en moins de temps que j'ai mis à le laver, je suis dég' !
    Je valide ma fin de journée sur le parking juste avant l'usine à Jarrie, il est 19h30.

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  • Du monde chez Nova !
    Les blacks au lavage
  • Vendredi 31 Janvier 2014
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    Le mois de janvier se termine sans tambour ni trompette, juste quelques licenciements chez Mory mais n'ayez craintes car dans sa grande manséitude le repreneur ex-actionnaire "lache" une coquette somme aux employés mis sur le carreau. D'ailleurs est-ce légal qu'un actionnaire récupère son entreprise qu'il a contribué à mettre sur la paille ? that's the question !
    Loin de ces turpitudes mais si près quand même je me présente à l'heure demandée, 6h, devant le portail fermé de l'usine à Jarrie. La nuit il faut sonner à l'interphone pour se faire ouvrir et bien tendre l'oreille car le son est plus que faiblard. C'est une voix féminine qui me répond, et sa propriétaire que je ne connaitrai sans doute jamais m'ouvre la barrière. A cette heure c'est cool ici, les chefs trainent encore au lit et les papiers sont faits d'avance.
    J'en repars à 6h35 exactement, je peux sereinement envisager passer Grenoble avant le boxon du matin.

    Même la rocade Lyonnaise sera une formalité, il y a des jours ou tout roule. Chez Novatrans il y a du monde, mais c'est le portique 2 qui est encore en panne, moi je pose au 1 donc je ne me formalise pas. Je fonce ensuite direction le PEH, pour éviter le bouchon du BUS je passe vers les usines RVI que je préfère d'ailleurs à Renault Truck, plus je me la pète. De là je rejoins le périph' et le port. A cette heure ça passe tout seul ici, les container's men's sont à leurs chargements ou livraisons. Je fait remettre une vide sur mon chassis et c'est reparti en chemin inverse. Je mets le pilote automatique et pique un somme, le FH connait le chemin depuis le temps !

    Pour la deuxième fois aujourd'hui je me présente à l'usine de Jarrie. J'ai 4h07 de conduite et il est 10h45 pour mon rendez-vous de 11h, je suis vraiment bon sur ce coup la !
    Comme il n'y a personne derrière je reste 45 minutes au poste, 46 exactement. Autant faire les choses correctement !
    Je peux repartir tranquillement sur Vénissieux, je fais juste un arrêt d'une trentaine de minutes avant Bourgoin pour me remplir la besace.

    Je suis au terminal à 14h, je fais les formalités pour poser et reprendre. Seul accroc de la journée, le train n'est pas arrivé, donc pas de reprise à moins d'aller à sa rencontre quelque-part entre Duisburg et Lyon.
    Du coup le haut commandement prend la décision qui s'impose, à savoir de me faire revenir ici lundi matin au chant du coq en espérant que le train soit rentré.

    Je rentre donc au dépôt avec le chassis, personne sur la piste de lavage, j'en profite ! Ensuite je fais mes pleins et je passe au bureau pour rendre ma fin de mois et faire lire la carte si je veux être payé !
    Bon week-end à tous et méfiance, les extrémistes cathos seront de sortie dimanche, il parait qu'il faut procréer conventionnelement, avec uniquement des positions validées par Civitas and co...