Carnet de bord de Décembre 2013 | Partager sur Facebook |
Non non, ce n'est pas une erreur, je bosse bien aujourd'hui ! Que c'est-il donc passé pour que je vienne faire le guignol dans une usine de l'ain au lieu d'aller assister à la messe, ou pire , regarder téléfoot ? il se trouve que plusieurs fois par an nous transportons un produit fabriqué ici pour le vider à Givors, pour cela la maison Hoyer met à disposition une dizaine de citernes qu'il faut régulièrement mettre et enlever des postes de chargement, week-end compris. Le dimanche c'est Jamel qui s'y colle d'habitude ,mais le pauvre nous a fait un infarctus lundi en descendant dans le sud. Sentant la tuile arrivée il a eu le bon réflexe qui lui a certainement sauvé la vie en s'arrêtant à Mornas. Bon, apparement il est sorti d'affaire. Reste bien au chaud chez toi et reviens l'an prochain en pleine bourre camarade !
Je me présente avec une voiture pilote devant les portes de l'usine, ne sachant pas trop comment le gardien réagira. Comme je m'y attendais il n'est au courant de rien mais il est rassuré car je possède un badge permanent, le sésame qui me permet de rejoindre le DAF à Jamel, bien pris par le froid. Première surprise, il est en boite auto, je suis pas habitué du tout à ces bidules. Une espèce de bouton style allumage des phares, marche avant normale et lente d'un coté, l'arrière de l'autre, je devrai m'en sortir je crois !
Pas adapté du tout pour ce genre de taf qui requiet une bonne dose de concentration sachant que c'est décroches-raccroches à gogo, d'autant que la commande de suspension est hyper mal placée contrairement à celle du Volvo.
Je passe une partie de la matinée à faire mes rotations entre le poste, la bascule, le parking et la salle de contrôle. C'est sinistre car le dimanche il n'y a personne dehors.
Après avoir manipulé 32 fois (si si !) les manivelles, les sellettes, les flexibles, peser, monter et descendre de la cabine, je peux appeler la nana de permanence qui vient faire toutes la paperasse.
Je range soigneusement tous les documents correspondants aux remorques et remet le tracteur à sa place.
J'ai encore une heure de route à me farcir pour rentrer à la maison, je suis rincé ! Je vous recommande ce genre de sport le dimanche à la place du jogging !
Allez hop c'est reparti après ce week-end amputé . Je saute dans la voiture direction le dépôt ,ce matin il ne gèle plus, ça me donne des idées de lavage du camion. Je brique avec amour mon fidèle FH. Comme il fait encore nuit je fais ça à l'arrache. Au moins je pars avec le sentiment d'avoir un camion propre.
Je me dis que Givors à 8h du matin ça va être une sacrée panique. Que nenni, je n'y comprends plus rien mais ça m'arrange ! Je monte à Corbas où le staff Hoyer arrive petit à petit. Après l'obligatoire pause café je raccroche un châssis et vais le promener du côté de Vénissieux où Je récupère une citerne vide que je ramène à Corbas.
Un petit débriefing avec Romain de ma journée d'hier et je peux passer de l'autre côté récupérer une citerne en chauffe. Je ne suis pas à la bourre donc je prends la nationale jusqu'à Rives. Au moment de passer le péage je n'entend pas le bip du badge. Je l'enlève de derrière le parebrise et le secoue dans tous les sens, en vain, la barrière reste fermée. Pris d'un doute je regarde la date limite de validité, 30/11/13, et meeerde ! Bon, je prend un ticket et je téléphone au service technique et assistance Solygotrans, à savoir Benj'. Il est débordé le pauvre, je suis le troisième depuis ce matin. Heureusement il y a Euroshell, surtout ne pas passer aux 30 km/h, surtout !
Je traverse Grenoble pas à la régule mais presque. Du coup ça ma donné faim ! Je casse une croûte à la Shell avant le péage tout en papotant des dernières nouvelles du front avec Ptitdud au phone.
Décrocher ma citerne dans l'usine n'est qu'une formalité, d'autant que je n'ai vu absolument personne, 12h45 tu penses bien ! Je laisse les papiers et un bout de CMR sur le comptoir et j'appelle Nico. Je remonte en solo car le plan Jarrie est tombé à l'eau.
Je retraverse Grenoble dans l'autre sens, quasiment tout sur la file de gauche, les moutons étant de sortie cet après-midi. Le beau temps incite le Grenoblois à flaner sur la rocade tel l'Ardechois le dimanche avec sa deuche...
La suite du programme me fait atteler la 2X20 pour récupérer 2 citernes à Vénissieux. Je les largues en cinq-sec à Corbas au stockage.
Me reste plus qu'à descendre au port. 25 minutes d'attente pour acceder à la guérite, il y avait longtemps ici !
Un retour sur St Rom' bien pénible , des flics partout qui provoquent des bouchons au lieu de fluidifier la circulation, c'est le deuxième effet Kiss-Kool du beau temps !
Je met un coup de gazole, une semaine sans faire le plein c'est bien triste tous ça ! Le temps de faire un bisou aux beaux gosses du bureau, lecture de la carte et surtout prise en charge de mon nouveau magnifique badge autoroute avec fonction ecotaxe, je saute dans ma nouvelle bombe, une Saxo full-options, et hop, 18h retour maison !
Je pars de chez moi le coeur léger et l'esprit vif car je suis heureux d'aller bosser, surtout que j'ai un programme des plus alléchant, à savoir 2 livraisons en région Grenobloise.......................................................................
pardon, je passais sous un tunnel !
Il y a pas un chat au dépôt, cette semaine c'est grande mobilisation chez les plateaux-men's, direction la région Dieppoise pour une douzaine d'entre eux. C'est donc au calme que je raccroche ma remorque lesté d'un container citerne de 4 tonnes avec à l'intérieur 26t de bon produit chimique. Un jour on trouvera des trucs bios pour les remplacer, je trimbalerai de l'acide à base d'ortie ou du jus de tomate en guise de colorant. En attendant mes citernes sont toujours bardées d'étiquettes anxiogènes et de numéros barbares que comprennent seulement les initiés de la secte ADR.
Je me présente à 8h à l'usine, je suis attendu, ce qui en soit est une très bonne chose ! rien de plus désagréable que de tomber sur un gardien aigri qui t'annonce de but en blanc que ce que tu ammène ben c'est pas sur le planning, faut attendre 9 h que le responsable arrive et qu'il appelle le service achat qui va tenter de rentrer en contact avec la fabrication dont la chef est absente aujourd'hui car c'est mercredi et le mercredi y a les mômes à la maison! Non, ici c'est tout l'inverse, en plus ce que je livre c'est la base de toutes leurs productions, donc il y a pas de lezard.
Je laisse le camion au poste et vais dans la salle d'attente où j'assiste à une passionnante discussion sur la politique Française entre les caristes de l'usine et un chauffeur Belge. Hollande en prend plein la gueule, c'est dingue comme beaucoup ont la mémoire courte concernant Sarko, évoquant avec nostalgie et des trémolos dans la voix sont bilan...la conversation dérape sur le FN, je me renferme sur moi même en surfant avec mon téléphone sur FDR, au moins je lis des choses un peu plus intelligentes que ce que j'entends !
Je suis libérer de l'usine à 11h. Reste plus qu'à tracer direct au PEH pour poser. J'en reprend une sur place que je ramène à Corbas.
Je mange un bout en vitesse avant d'aller chercher une nouvelle citerne au train à Vénissieux. Ça se goupille assez bien et je retourne vider au même endroit que ce matin.
Comme il est déjà 14h45 lorsque je me met en place ça ne traine pas. L'analyse est torchée en 5min et le dépotage peut être lancé. A 16h15 c'est bon, j'ai le feu vert pour rentrer chez moi ,direct.
Je saute dans mon camion tout blanc de givre, ça a bien serré cette nuit avec le ciel dégagé ! En contrepartie l'alerte pollution est de retour à Lyon.
Je monte sur Corbas au milieu d'une meute de camions impressionnante malgré que ce soit très tôt. Il y a eu un lâché cette nuit ou quoi ? Bon faut pas se leurrer les plaques Françaises ne sont pas légions !
Je décroche ma vide et reprend celle que j'ai sortie du port hier avant de tracer ma route direction... Grenoble bien sur ! Il suffisait juste de reprendre mon CDB pour refaire du 38 tous les matins, merci Phil!!!
Je parviens péniblement à destination mais à l'heure prévue. Les chargements ont repris ce matin après 3 jours de panne, c'est la panique. Je tire mon épingle du jeu car je suis le seul à charger le produit avec ce grade, je passe direct au poste pendant que les autres font la queue pour passer à côté. 9h c'est bon je décolle.
Je fais un classique dépose-repose au PEH et je jette le tout chez Hoyer.
Comme la grue chez les voisins est en panne je suis contraint d'aller récupérer une vide mais sale à Vénissieux et revenir la faire laver. Il n'y a personne au lavage c'est donc vers 14h que j'enquille cette bonne vieille rocade direction Villefranche.
Nico me téléphone tout affolé, il parait que j'ai le capot de ma citerne posé sur le cul du châssis, au lavage ils l'on mit dessus car il ne tenait plus et je serai parti sans m'en rendre compte ? Je m'arrête à Mionnay. Effectivement, l'objet s'y trouve. C'est plutôt volumineux et une chance qu'il ne se soit pas fait la malle, j'ose pas imaginer le bestiau dans le pare-brise d'une bagnole !
Petit échange de ma vide contre une pleine à Villefranche, j'en profite pour faire ma trente manquante pendant la fastidieuse séance de collage des gommettes tout le tour de la citerne.
Retour Vénissieux pour poser la citerne et Corbas où je largue le châssis.
Je prend connaissance du programme à venir, ouaiiiis encore du Grenoble ! C'est la période vache maigre niveau kilomètres!
Je rentre direct à la maison, en solo !
Allumage des réacteurs du Fh sur le coup des 5h45; ça c'est vachement radouci ce matin, le thermomètre annonce un joli 5°!J'ai le pare-brise plein de sel et une magnifique pompe à lave glace toute neuve dans mon coffre sous la couchette, forcement là ça fonctionne moins bien !
Il y a de l'animation chez Hoyer, et voilà Kiki qui débarque avec un passager du genre imposant dans le Premium. Jamel le revenant qui vient récupérer sa bagnole. Il a plutôt bonne mine le géant made in Kabylie !
Je me présente à 8 h tapante chez mon client, pour la troisième fois cette semaine. L'avantage c'est que je n'ai pas à me farcir la traversée de Grenoble pour arriver ici, un bon point pour cette usine de taille moyenne mais turbinant à plein régime contrairement aux autres pôles chimiques du coin...
Je suis vide, papiers signés à 10h30. Nico est dans l'incertitude concernant la suite de la journée, je joue la prudence en remontant par l'autoroute. Une fois posé au PEH je rappatrie le chassis à Corbas.
La suite se jouera autour de Corbas avec des navettes entre le terminal et le stockage.
A 15h30 Nico me dis de rentrer en solo, le chassis de demain ne sera libre au lavage qu'en tout début de matinée. J'échaffaude un plan passage au dépôt à St Romain pour réparer enfin mon lave-glace mais je suis définitivement maudit car le téléphone sonne avant Chasse. Demi-tour, la citerne est lavée donc je vais pouvoir récupérer la remorque, ça fera gagner une bonne heure demain. Il sera toujours temps après de jouer le mécano.
Je file donc sur Ternay, la citerne est encore sur la piste en train de sécher. Je la largue au stockage à coté et voilà de nouveau le téléphone qui sonne. Cette fois c'est Romain. Une des 2 citernes pour le client vient d'arrivée à Vénissieux par le train, il faut que je monte la charger sur mon chassis, encore une bonne heure d'avancée pour demain, je vais finir par être trop en avance à force de remonter le temps ! Je fonce au terminal et prend donc en charge cette fameuse citerne qui aura mis 3 jours pour arriver de...Barcelone, et oui !!! L'autre arrivera demain matin par la route. L'écotaxe servira à financer quoi à la SNCF ? il y a tout à revoir !
Du coup comme c'est tout bouché maintenant pour rentrer au dépôt je prend le chemin de la maison, ça tombe bien car madame a besoin de moi pour aller chercher les courses au drive, je me suis encore fait avoir lol !
Enfin vendredi ! j'en vois pas le bout de cette semaine, pour tout dire je suis un peu démotivé en ce moment. Mon carburant à moi c'est le mouvement et actuellement je suis en mode statique.
En attendant une période plus favorable à mon épanouissement personnel, je sais c'est égoïste de dire ça, je quitte le Rhone pour l'Ardèche. Pour changer de département au départ de chez moi c'est pas compliqué, 500 mètres en direction du sud et je suis dans la Loire, on passe le pont sur le Rhone et c'est l'Isère. Pour l'Ardèche il faut compter environ une quinzaine de bornes.
Je prends l'A7 à Chanas et ressort à Valence sud où je saute le rhone. Je suis devant chez mon client à 8h. Ici on commence la journée à 8h30, j'ai le temps d'écouter encore Inter qui souffle ses 50 bougies aujourd'hui. C'est bonnard d'entendre les voix des anciens de la matinale, particulièrement celle de Patricia Martin. J'adorai le bruit des petites cuillères et des tasses de café qui tintaient, ça donnait une touche particulière à cette émission. Et Philippe Meyer...
Je suis déjà venu ici, chaque fois mon contact se pointait vers 9h, 9h15. Fidèle à lui même il déboule à 9h05 ! Gars sympa,tout de même un peu aigri par le rail-route. Visiblement l'essai ne sera pas transformé !
Il me montre l'endroit où je dois décrocher en tenant compte de la seconde citerne qui va arriver plus tard. Vingt minutes après je prends le chemin inverse de ce matin. C'est cool de remonter sur Lyon en solo, la conso va que mieux se porter !
J'accroche une nouvelle remorque à Corbas et me rends vite chez mes copains Givordins. Ca râle un peu car la citerne est attendu depuis 7h30 ce matin. Du coup ça ne pinaille pas pour vider malgré les 3 points de dépotage différents dans l'usine. Je repars sur les coups des 13h30 et remonte tout shuss à Vénissieux, sans coupure ! Dépose -reprise sur place, au même portique, ce qui est suffisament rare pour le souligner !
Je décroche chez Hoyer et attele une surb', un coup de grue à coté pour mettre une vide et retour dépôt. Aidé de mon fidèle Galopin, je change enfin ma pompe. 16h, fin des hostilités, je fais rugir les 60 poneys de la Saxo et go to la casa !
Bon week-end et bonne fête à toutes les lumières dimanche, et il y en a !!!
Waouh ça bien gelé cette nuit, les vitres du camion sont prises par la glace! Je m'adonne donc à ce sport qui se nomme la raclette sur glace, qui consiste à se jucher en équilibre sur le côté du camion et de gratter les vitres. Si j'avais un webasto programmable le problème serait résolu mais en adr c'est proscrit.
Je décolle tranquille du dépôt à 7h30, pas stressé car mon rdv à Jarrie a été repoussé de 8h à 9h30, ce qui m'arrange pas des masses pour la suite quand même.
Malgré l'heure tardive c'est encore bien le bigntz sur Grenoble, j arrive tout juste à l'heure à l'usine.
J'ai eu tord de me faire du soucis car c'est encore en panne ici. C'est plus de 11h30 quand je repars sur Lyon et sa désormais sempiternelle alerte pollution...
Je pose , reprend une vide et je me gare chez Hoyer pour caser 15 min. Du coup je monte en solo sur Villefranche , je béquille la remorque et en avant coeur vaillant !
Le contrôleur adr c'est absenté en oubliant son téléphone, du coup le gardien me refuse l'entrée du site, c'est un nouveau et il n'a pas l'habitude ! Je lui fait appeler le responsable des expéditions car il est déjà 15h30 et à 16h c'est plié ici, ça la vexé le bonhomme et il de venge en me faisant un contrôle du camion. C'est petit joueur ça !
J'accroche une citerne et me met en coupure le temps de faire le paperasse et coller quelques autocollants.
Des que j'ai ma trente je lâche les freins pour un périple d'une quarantaine de bornes dans un brouillard tombant vers Mionnay, le vrai, celui qui se rencontre plutôt du côté de l'Italie du nord ! J'ai juste le temps d'apercevoir Véro 03 du forum et son superbe FH.
Je retrouve le soleil à Lyon, enfin celui que l'on peut voir un 9 décembre à 17h01 ! Il disparait vite derrière les montagnes , triste saison pour rouler je trouve...
A Vénissieux il y a affluence, il faut patienter pour poser. Vient mon tour après une bonne demi-heure de poireautage, le pontier va pour ôter ma citerne mais n'arrive pas à verrouiller son spreader, encore une demi-heure de perdue. finalement le problème est résolu grâce à la chef qui se ramène avec la clé de verrouillage manuel.
Un bref passage chez Hoyer pour récupérer les papiers et je rentre chez moi, il est 19h.
Il est 7h quand je met en route, un épais brouillard m'accompagne. Sur Chanas c'est blanc comme si il avait neigé, la faute aux usines à proximité il parait. Après le grand boeuf le soleil levant perce la grisaille, c'est tout simplement magnifique !
Comme vendredi dernier je sors à Valence sud. J'arrive pile à l'heure d'ouverture chez mon client, 8h30 c'est tôt pour l'Ardechois lol !
Je décroche cul à cul avec la première citerne, et comme elle n'est pas complètement vidée j'ai ordre de remonter en solo. Je reprend l'autoroute du soleil, apparemment ça n'urge pas donc je prévois de ressortir à Valence nord pour choper la N7. Je la loupe, distrait au téléphone par mon copain Jose, ça c'est fait !
Du coup j'ai bien fait car lorsque j'arrive à Ternay où je dois récupérer un châssis pour me fader des navettes, le programme change. Un petit tour à Jarrie, pourquoi pas ?
Il y a encore et toujours un méchant brouillard sur Lyon avec un joli petit-2, c'est avec joie que je retrouve le soleil dès que je prend de la hauteur sur l'A42. Là le thermomètre affiche +7, c'est bon pour le moral !
Un petit gastro après Rives car j'ai 4h20 de guidon et je déboule à l'usine à 13h45. Le nombre de camion en attente me font penser qu'il y a encore une couille dans le potage. Gagné, c'est encore cassé...
J'attend en compagnie de Florient de savoir ce que l'on va décider en haut lieu concernant notre avenir. Au bout d'une heure Nico m'appelle, il faut ramener les 2 citernes à Ternay. Au moins elles auront vu le soleil !
Je me tape le voyage retour à vide et retrouve la grisaille Lyonnaise et les bouchons du soir, que du bonheur !
Je pose, rien à reprendre ici mais à Vénissieux, donc re-bouchons. Ça passe nickel au terminal rail-route. Je décroche chez Hoyer, attelle une 20 pattes 2 essieux et fait mettre dessus une trop belle citerne au stockage à côté.
Je vais vite la décrocher pas trop près de chez moi tellement j'ai honte de trimballer ce machin derrière !
Troisième jours de suite avec un décollage à 7h, faut pas que je prenne trop l'habitude ! Personne n'a eu la bonne idée de voler la remorque, je suis obligé de partir avec. L'inconvénient de partir tard c'est que l'on peut pas éviter les bouchons de la N86 avant l'autoroute, ni ceux de l'A7 au sud de Lyon. C'est encore bien moche ce matin, ça glisse même sacrément vers Feyzin ! J'emprunte un badge à l'usine et me rend comme d'habitude chez Kem One pour effectuer la pesée. Déjà la sortie est barrée, une déviation fait sortir plus loin pour faire demi-tour afin de se retrouver au même endroit mais sans l'interdiction cette fois, bizarre ! C'est un piquet de grève qui m'accueille, impossible d'acceder ne serait-ce qu'à la bascule. Je discute avec les rebelles, ils seront fixés sur leur sort demain, en attendant c'est en sorte un baroud d'honneur . Personne n'entre, personne ne sort ici !
Je fais demi-tour et vais expliquer le cas chez mon client. Ces braves cons sont au courant, je ne suis pas le premier ce matin, mais c'est certainement trop compliqué d'avertir le poste de garde afin de ne pas envoyer les camions peser là-bas !
Du coup on me pèse sur un poste de chargement équipé d'une balance...
Je me met en place et vais chercher les étiquettes ADR pour les coller sur la citerne, en même temps je demande de la colle car vu l'état lamentable de la cuve combiné avec le froid je doute fort que je parvienne à coller grand chose dessus. La bombe de colle me réserve une mauvaise surprise, il manque le bouton poussoir au dessus. Je retourne au bureau en chercher une autre. "Y en a pas, t'as qu'a fournir toi même la colle et estime toi heureux qu'on t'ai donner les étiquettes aussi !" Le genre de réflexion qui me gonfle grave ! Il a vu la vierge ou quoi lui ? il faut aussi que je lui paye le café avec des petites madeleines ? Je me casse avant d'être malpoli et vais me debrouiller par moi même, comme toujours ! je trouve sur une vieille bombe pour nettoyer les écrans un bouton et bricole un truc pour tenter d'extraire la colle. Ca marche mais ça gicle de tout les cotés et je finis ma séance de collage avec les doigts dégoulinants d'une espèce de liquide gluant. C'est bon, je suis énervé pour le coup !
Je me barre de cette usine de merde un peu avant 11h et file vite à St Vulbas, si je pouvais décrocher avant la pause de midi ça m'arrangerait, bien que ce ne soit pas gagné là-bas !
Je ne reste que 20 minutes sur la bascule, un record ! Je trouve in-extremis le dépoteur qui m'indique l'emplacement où je laisse enfin mais sans regret ma remorque. Retour bascule, cmr signé, midi quinze, gooood !
Je retourne à Corbas par les chemins de chèvre. Au lieu de se lever le brouillard semble s'épaissir et je croise une bonne demi-douzaine d'inconscients roulant tous feux éteints !
Je me pose chez Hoyer et comme j'ai faim ben je mange, quoi ! Ensuite une petite séance de soufflette pour dépoussiérer la cabine qui en a bien besoin me mène tout droit à 13h30.
La suite du programme, un Ternay-Vénissieux-Corbas qui ne m'encombrera pas la mémoire trop longtemps, c'est sur !
Je passe ensuite chez mes amis de Lavarhone pour récupérer une citerne en chauffe et je ne traine pas trop dans les parages car j'ai encore un million de trucs à régler ce soir chez moi. Un petit coup de Karcher au dépôt, juste histoire d'y voir un peu mieux à travers les carreaux, un bon coup de gazole et d'ADblue et je rentre l'ensemble complet dans le garage pour pas trop refroidir le chargement cette nuit. Je laisserai bien tourner la génératrice mais j'ai peur que les voisins n'apprécient pas !
Un passage express au bureau et je saute dans ma voiturette pour prendre le chemin de la maison.
Cruel dillemne pour me décider à quelle heure partir ce matin ! J'ai mainte fois retourné le problème dans tous les sens, fait des calculs savants, j'ai même appelé mme Soleil mais c'était occupé.
Voici l'équation qui me turlupine :sachant que j'ai rdv vers 8h30 de l'autre côté de Grenoble, sachant aussi que aujourd'hui c'est grève SNCF, un dépotage qui si tout va bien dure en moyenne 4h, que j'ai besoin d'un max d'amplitude ce soir pour caser 10h de conduite afin de descendre le plus loin possible...vous avez 4 heures pour rendre les copies !
6h. C'est pas mal 6h non ? Je passe Vienne sans souci majeur et me retrouve derrière une semi qui se traine à 60/70; ça dure jusqu'après St Jean de Bournay où heureusement ce gros lourd s'arrête avant que je ne pète une durite !
Record battu, 1h20 pour faire Voreppe-Champ sur Drac, soit une vingtaine de bornes environ. Belle moyenne ! Florient est déjà sur place, c'est lui qui va me "former" pour le dépotage des produits chauds. Il faut pas faire n'importe quoi, 200° c'est pas rien quand même. Sinon le dépotage s'effectue de façon classique, comme un produit lambda.
Je repars à midi quinze, ça c'est donc bien passé selon les critères de Florient !
Mon objectif, rouler le plus loin possible. J'ai pas envie de couper demain soir à plus de 4h30 du dépôt. Je passe Lyon, toujours bien embrumée. Ce n'est qu'après Givors que je retrouve le soleil.
En 4h20 je parviens à l'aire de Manzat après Clermont. Je coupe mes 45 réglementaires.
La cuve est descendu à moins de 100°, je peux enfin retourner mes plaques et rouler à 90 sans arrières-pensées. Je passe Brive, Périgueux. Plus j'avance et plus je me dis que c'est jouable l'aire des Palombières. Je m'y gare dans un coin tranquille sur des places voitures, au moins je ne me ferai pas accrocher par un autre camion tellement les places PL sont étroites.
Un petit point tachy, verdict 10h05 de volant pour 14h45 d'amplitude ,impec !
Incroyable ! le réveil me tire d'un profond sommeil à 7h15. D'habitude je suis réveillé bien avant. Il faut dire que j'ai bossé tard hier sur mon CDB, ça prend du temps mine de rien. Heureusement le patron paie bien !
Vendredi 13 oblige, c'est donc avec un fer à cheval dans la poche gauche et un trèfle à 4 feuilles dans l'autre que j'émerge à la caisse de la station pour réclamer la clef des douches. J'hérite de la numéro 2. Ma fois c'est pas mal comparé au standard de la douche autoroutière. De la place, un mur de séparation entre la douche et la "salle de bain", de l'eau chaude facilement réglable et un lavabo. Mais pourquoi 2 robinets eau chaude-bouillante et froide-glacé dans ce dernier, à l'anglaise ! 2 € le tout !
Un bon café/pain aux raisins plus tard, je retourne au camion. J'allume la génératrice pour préchauffer la citerne et je décolle à 8h27 précise. J'ai l'ami Nico 38 qui arrive sur Bordeaux pour livrer ses 3 magasins, on va se louper de peu sur la rocade. Rocade où subsiste un reliquat de bouchon qui me fait perdre tout au plus 10 minutes, pas de quoi fouetter une chatte !
L'A63 et sa fameuse interdiction de doubler sur 25 bornes, un porte-voiture joue avec nos nerfs à rouler à 75. J'aurai bien mis le cligno mais la file impressionnante de camions tous bites à culs à doubler m'en dissuade, ça ce serait vu je pense ! Dès que la 3 voies arrive c'est la foire d'empoigne sur la file du milieu et bien évidemment le porte-voiture c'est calé à 90, comme ça au moins on comprend bien à qui on a affaire !
Je sors à la 12, Castets. C'est vachement mal fléché la déviation PL, après le rond-point tu te retrouves dans la ZI et démmerde toi avec ! Le GPS qui ne comprend plus rien veut que tu fasses demi-tour pour passer par le centre, tellement plus logique ! Bon, moi je connais maintenant, mais à chaque fois j'ai devant moi un mille-pattes en perdition...
J'arrive quand même bien en avance à l'usine, 11h15 pour 14h. Je fais le canard au bureau des expéditions, mais la dame que j'ai trouvé antipathique la dernière fois me désarçonne en m'accueillant avec le sourire. Elle a joué au loto ce matin et se voit déjà empochant la supercagnotte du vendredi 13, comme des millions d'autres gogos !
Un opérateur désoeuvré se trouve sur place aussi, il me dit que ça l'arrange que je sois venu plus tôt, ben un vendredi tu m'étonnes John !
Je me mets en place à 11h35 et à 12h50 je suis chargé, c'est pas beau ça ? Je pèse et vais me garer sur le parking. La dame n'est plus à son poste, peut-être a t'elle anticipé sa future richesse en partant réserver un billet pour la Floride, ou alors elle est aller manger tout simplement !
Je repars tout guilleret. Je ne compte pas faire du tourisme bien que la région soit accueillante, il y a Bordeaux à passer, ce qui parfois est une épreuve difficile ! Bon , à part un "bouchonnet" au niveau de l'A62, rien à dire. Je sors pour prendre l'A89 et tire jusqu'à l'aire du pays de Brive en 4h31. Une 45 que je met à profil pour faire un petit gueuleton et je repars en calculant où je vais pouvoir m'échouer avec les 2h30 de guidon qui me reste à faire.
Ce sera l'aire de Manzat que j'atteint en 2h15, c'est bon pour aujourd'hui, assez, basta, genug, enough, suficiente !
6h, c'est parti pour la dernière ligne droite. Un petit stop à Gerzat pour mettre du gazole à l'AS24 et un autre à Thiers pour prendre un petit dèj'.
Rien à signaler, le temps est maussade mais il ne gèle pas.
St Etienne se réveille tout doucement, la vallée du Gier aussi, moi aussi !
J'arrive au dépôt à 9h30, je me gare sur la piste de lavage pour enlever les 250 kg de sel et de résidu brouillardeux.
Je fais le plein de fioul de la génératrice qui va tourner tout le week-end, gare l'ensemble, rassemble mes affaires et saute dans ma caisse.
Bon week-end les loulous !
Après ce bon petit week-end ensoleillé c\'est la fleur au fusil que je saute dans la SaxoV8 turbo intercooler. Arrivé au dépôt je balance les affaires dans le camion avant d\'entamer ma tournée d\'inspection. La génératrice tourne plein tube, je vérifie le thermomètre qui indique... 2 degrés ! Houla, il en manque 198!! Je jette un œil au thermo extérieur, juste indicatif celui la, il m\'en donne 162. Un voyant défaut est allumé, je verrai ça tout à l\'heure à Corbas.
Je contourne le camion et la vision que tout chauffeur redoute s\'offre à moi, l\'anti-syphonnage et le bouchon posés sur le réservoir ! Un gros nuage noir se forme au dessus de ma tête. Je ne suis pas superstitieux mais je me dis que pour un lundi matin ça fait beaucoup !
Heureusement je n\'ai pas fait le plein samedi, je passe donc à la pompe. Vu la conso affichée les voleurs n\'ont pas pris grand-chose voir rien du tout peut-être. Fait chier quand même !
Je monte péniblement chez Hoyer par la rocade. Il y a du monde et ça coince pas mal.
Avec Romain on étudie le problème de le génératrice, rien de grave juste 2 disjoncteurs qui ont sautés. Le produit est resté assez chaud et il aura le temps de se remettre à la bonne température d\'ici mercredi, jour ou il sera livré sur Hambourg.
Pour ma part c\'est sur Jarrie que le vent me mène. J\'y vais confiant car mon rdv est à 11h et j\'ai une marge de sécurité de trente minutes. De la merde, c\'est encore le boxon sur cette chère rocade Grenobloise et j\'arrive avec 5 minutes de retard !
Ici aussi il y a du retard et je ne passe au poste qu\'à midi trente...
J\'attends aussi la douane et je ne redecolle qu\'a 14h45.
Une traversée de Grenoble à 70 because la pollution , je ne vois pas l\'intérêt mais les gugusses qui poireautes sur la BAU dans leur caisse banalisée avec leur flash doivent trouver le leur... encore du fric facile à trouver !
Une montée des plus mornes. J\'ai un coup de flou, mal de tronche et envie de pioncer, bref c\'est pas la grande forme.
Je coupe à Dole avec 4h de guidon. J\'avale un panini avant de reprendre la route . Ça va un peu mieux mais à Belfort je jette l\'éponge et ne me fait pas prier pour sauter direct dans la couchette!
C'est avec la patate que je me réveille ce matin ! Une heure trop tôt mais ça me permet de mettre à jour pas mal de paperasses que j'ai un peu laissé de côté ces derniers temps...
5h50, je libère les freins et m'élance sur l'A36. Il me faut une quarantaine de minutes pour arriver sur le parking miteux de la douane à St Louis. Je tourne une bonne quinzaine de minutes, en essayant de ne pas accrocher les camions posés comme des bouses au milieu du passage. Ils font comment les gars pour dormir ici ,sérieux ?
Le transitaire ouvre à 7h et nous sommes déjà 4 chauffeurs à attendre derrière la porte. Le préposé prend tous les papiers et nous annonce que l'informatique déconne, visiblement un bug qui empêche les transitaires de se connecter sur le site des douanes. Il trifouille et déclare que l'un d'entre nous a de la chance car la déclaration a été faite à l'avance. Et pour une fois l'heureux élu c'est bibi ! Je peux tranquillement aller faire tamponner mes papiers par les douaniers et revenir chercher ensuite mon attestation de dédouanement sous les yeux envieux de mes collègues d'infortune visiblement pas sortis d'ici !
Pour fêter ça je m'offre un café-chausson au pomme chez Claude.
C'est bien le bazar pour passer la guérite des douaniers, une seule voie est ouverte la deuxième est en travaux. Je ne sais pas ce qu'ils nous pondent ici ! En plus ce matin c'est journée zèle chez les Suisses, un douanier dirige au hasard des camions en cour douanière. Je passe à travers avec ma citerne et je peux me jeter sur l'autoroute au milieux des frontaliers.
Au terminal il y a pas mal de monde aujourd'hui. Je me gare et monte faire les formalités d'entrée.
Comme le transitaire n'a pas voulu faire une attestation de dédouanement à part pour le terminal , juste un tampon sur le cmr, ça les fait râler. Juste pour la forme ! En 22 minutes exactement j'ai le feu vert. Je passe au contrôle et vais me garer sur la travée qui m'est attribuée, enfin celle d'après car il y a déjà un camion, ou plutôt des camions tellement c'est blindé ici. Jamais je n'ai vu autant de monde. Je me mets en mode poireautage présumant que l'attente va être longue. Erreur car 5 minutes plus tard le pont vient s'immobiliser au dessus de ma citerne. Je mets à la hâte mon joli blouson fluo et descend de la cabine afin d'être libéré des 25 tonnes de ma citerne.
Les autres chauffeurs me fusillent du regard, je ne peux rien pour eux.
Le chef du bureau arrive sur son vélo et m'adresse un sourire, on dirait que j'étais attendu comme le messie ici ! Je me sauve vite fait.
Retour en France et comme d'habitude j'ai ordre de rentrer à vide ou presque car je dois récupérer une citerne à Vénissieux.
Je descends donc tranquillement en sortant à Besançon ou je perd bien 20 minutes à cause d'un accident . Une voiture à terminer sur le muret central visiblement aidé en cela par une benne
Je m'arrête au restaurant à Mouchard rêvant de spécialités jurassiennes à bases de saucisses fumées et de fromage coulant. En fait j'ai eu droit au couscous maison, assez déroutant dans ce coin!
Je reprends l'autoroute à Poligny jusqu'à Tossiat où je rejoins Vénissieux en une heure et 30 minutes.
Je le sent bien au terminal car il n'y a personne mais c'est sans compter sur le pontier qui s'obstine à charger les wagons plutôt que ma remorque ! Je perd 30 minutes ici !
Échange rapide de remorque à Corbas avant de retourner au dépôt. Je gave mes réservoir de bon gasoil avant de mettre un coup de karcher rapide pour enlever le plus gros de la saleté.
C'est bon pour aujourd'hui , retour maison il est 18h30.
Un petit tour dans le sud pour changer ? banco ! Décollage aux aurores pour un rdv à 8h30 à Aigues-Vives. Je roule pépère ce matin, calé à 82 GPS, 84 compteur, l'arnaque ! En route je réfléchi, oui ça m'arrive ! ça fait combien de temps que j'ai zappé cette bonne vieille A7 ? Octobre, début novembre peut-être, il va falloir que je jette un oeil dans mes archives...
Bon ici rien n'a changé, juste que j'aperçois des travaux à l'aire de Montélimar, la shell en montant. On dirait un nouveau batiment jouxtant la station. Un resto ou peut-être juste un aggrandissement ? à voir...
Je roule, roule et roule encore, si bien que la sortie Gallargues est en vue. Je croise un Ovalie en Daf, pas le temps de voir le pilote, mais lui m'a vu et il s'appelle Manolo. En plus maintenant il a la CB et il s'en sert pour m'interpeller; comme à la bonne vieille époque une autre station vient mettre son grain de sel, non mais oh ?? !!! hé, mais c'est ce bon vieux Marcello ! ça alors, trois FDR qui communiquent sur ce sacré canal 19, c'est à inscrire dans les anales du forum ! Je persévère à rouler caler sur ce canal quasiment désert, quel plaisir...
Me voilà donc arriver dans cette usine où le temps d'attente du dédouanement est proportionnelement inverse à la durée du dépotage, c'est dire si c'est long les formalités administratives. En attendant je tue le temps en installant un interrupteur au tableau de bord pour ma glacière, depuis le temps que ça trainait !
Aujourd'hui ça a speedé, je suis appelé à rentrer 1h45 seulement après mon arrivée, ils ont bouffés du lion les fonctionnaires, lol !
On branche, je décomprime la citerne avant d'ouvrir le trou d'homme et pas l'inverse sinon gare...lancement de la pompe et 40 minutes chrono après je me casse, 23t en moins et CMR signé, du super bon boulot !
Je sors comme souvent à Remoulins pour remonter. Je tombe derrière une pulvé du 26 bien chargée qui se traine grave dans les cotes, je le laisse prendre de l'avance à Valliguière où je m'arrête prendre un morceau de pain. Je le rattrape à l'entrée de Bagnol ou j'essai de le griller en prenant par la droite, des fois si j'ai les feux en ma faveur je peux être le premier au rond-point du pont. J'ai joué, j'ai perdu ! il a exactement la même avance ! pas grave, d'autant qu'il s'arrête après St Nazaire.
Je reprend l'A7 à Montelo sud et m'arrête casse-croûter au calme derrière, calme troublé par les passages des TGV lancés à pleine vitesse !
En repartant je fais un break-café à la shell, même pas pensé à me renseigner sur la nature des travaux !
L'autoroute est blindée de camion, dans les 2 sens. De l'Espagnol equipage exotique, du Belge et Hollandais du même acabit certainement, il faut remplir les magasins pour les fêtes...
Je dépose ma citerne à Ternay, celle que je dois reprendre ne sera lavée que demain matin. Du coup on me la pose sur le chassis que je décroche sur le parking. Plus besoin de passer chez Hoyer, alors comme je n'ai rien à faire au dépôt non plus je rentre à la maison. En chemin je recroise le père Manolo qui ne me répond pas, surement au téléphone le Vauclusien.
16h30, parking. La 11h prévue va se transformée en 13h !
Départ ce matin accompagné d'un vent du sud qui contribue à réchauffer l'atmosphère. Il fait 12 ° , incroyable quand on pense aux températures polaires d'il y a quelques jours...
Je récupère chez Hoyer une citerne pleine. Je l'emmène dans le 38, à Voreppe. Sur le parking de l'usine il y a une citerne Delta route et devant un magnifique merco en yellow power. J'aperçois une lumière et une tête bien connue apparait, et oui c'est bien Ghyslain dit Prodrive qui est venu s'échouer ici ! Il est trop tôt pour lui pour rentrer vider car il est encore en coupure. Moi je rentre car j'arrive pas vers minuit ici, lol !
Je pèse et je laisse le camion, du moins la citerne, aux bons soins des dépoteurs habillés comme des astronautes. Pour ma part je vais attendre dans la salle réservée à ça.
Vers 9h je vois débouler mon Normand qui s'empresse de me payer le café, promesse tenue...sacré Ghyslain, au train ou vont les croisures il va se retrouver sur la paille, il va falloir organiser une quête, faire des promesses de dons, on peut pas le laisser comme ça ,j'en appelle immédiatement à la solidarité fderienne pour renflouer son crapaud !
Quel bon moment passé, on papote tellement que l'heure tourne et qu'il est temps pour lui de s'en aller vers d'autres aventures. Je le suis de peu et vers 10h30 je mets les voiles.
Je pose la citerne au port et fait remettre dessus sa soeur jumelle avant de jeter le tout sur le parking Hoyer. Les chefs Solygo sont là aussi, on dirait qu'on va s'en mettre plein la panse pendant que je vais bosser, négriers !!
Je descend en solo à Ternay récupérer celle qui n'était pas prête hier. Je tire à la courte paille, rocade ou Fourvière ? C'est le tunnel qui remporte la mise et j'ai rudement bien fait, je me paye juste un soupçon de l'amorce d'un ralentissement entre Perrache et le tube, une paille ! Je me pose à Limonest pour une coupure bien méritée après tout ce travail abattu, puis il est 13h30 et j'aime pas trop manger à l'Espagnole !
Je me pointe à Villefranche sur les coups de 3 heures. Je décroche juste car il n'y a rien de plein, à part le parking. Il faut pas chercher où sont les chassis, ils croupissent ici !
Comme il n'y a plus rien pour m'occuper je redescend en solo directement à la maison, sous une pluie battante qui va me permettre de vérifier si ça fuit encore chez moi, si oui je ne répond de rien...
Der de la semaine. Comme hier je pars de chez moi à 5h45, comme hier je monte chez Hoyer pour ateller la 747, comme hier je bois mon petit café au bureau sauf que aujourd'hui je suis accompagner de Christophe rentré tout droit de Hambourg via Anvers où il a déposer la citerne qui va avoir droit à son contrôle technique.
J'arrive pile à 8h à Voreppe et je peux rentrer direct.
Comme hier je repars de là vers 10h30...je suis fin prêt pour taper du régulier !
Je pose et reprend au port, comme hier, et dépose la citerne chez Lavarhone, pas comme hier en fait !!
Un petit passage rapidos au bureau Hoyer, raconter quelques conneries et je descend à Ternay en faisant quand même un stop à l'aire de Solaize m'enfiler un sandwich en vitesse
Je suis à l'ouverture chez le stockeur à 13h30, je fais charger la citerne que je redescends au dépôt, elle sera pour Roger lundi.
Cet après-midi c'est la fête au cambouis, au gazole et à l'huile raffinée pour mon FH, sauf que la c'est moi le docteur. Fini les entretiens chez Volvo, plus de contrat d'entretien. En attendant de trouver un mécano mon patron ne nous laisse pas le choix...
Pétage de plomb car il manque un filtre, trop de monde autour aussi, un vendredi tu penses...Je galère quand même pas mal depuis 6 ans que je n'avais plus mis la main à la pâte; heureusement j'ai quelques potes qui m'ont donnés un coup de main à finir. Même Phil, indirectement par telephone qui s'y est mis !
18h10, le camion tourne, j'espère n'avoir rien oublier ni fait de conneries dans la précipitation. J'ai promis à ma gamine d'être à la fête de noël donné par son club de gym, à 19h.
Je rentre avec ma voiture pour une semaine de congé et un petit week-end sympa à Turin.
Bonnes fêtes de Noël à tous, gaffe aux huitres les copains !
Ça y est c'est déjà la reprise ! Une semaine passée exclusivement avec la petite famille à ne RIEN FAIRE, on laisse de côté les travaux et on se vide la tête tel était notre leitmotiv ! Mission remplie.
J'arrive au dépôt à 4h45, je balance les affaires dans le camion et je le met aux pompes. Une fois les réservoirs gavés j'accroche la citerne que Roger m'a descendue vendredi. Je décolle seulement après avoir fait mon couchage, je déteste laisser du désordre derrière moi ! Manie de vieux...
Après St Jean de Bournay, vers le resto routier , je me fais une belle frayeur en mettant le tracteur en travers, houla ça glisse on dirait ! La route s'est transformée en miroir et je ne fais pas le mariole jusqu'à Semons, où la c'est salé.
À 7h je suis en place au chargement à Jarrie et 45 minutes après je repars, bon boulot ça ! D'autant que ça roule nickel pendant la traversée Grenobloise, vive les vacances !
Lyon PEH où je laisse ma bonbonne et échange de remorque à Corbas, pas de surprise à ce niveau. De toute façon j'étais prévenu, pas de grand tour cette semaine... je reprend donc mon petit bonhomme de chemin direction Pont de Claix.
J'arrive là-bas vers 11h45, il y a seulement 2 citernes au chargement, j'en profite pour me mettre derrière, je mangerai en ressortant. Et comme aujourd'hui ça veut rire je repars chargé et rassasié avant 14h.
Je pose sur Vénissieux et ne reprend rien. Il me reste plus qu'à décrocher chez Hoyer et me rentrer en solo. Je fais un stop à St ROM' pour laver. La piste est déjà prise par Michel. En attendant je vais casser les bonbons au scribouillards du bureau. Michel se pointé un peu plus tard. Il a purgé et rangé la Karcher, tant pis je n'avais qu'a le prévenir de tout laisser en place. Du coup comme je ne sers plus à rien ici je me barre chez moi !
Encore une année qui se termine ! C'est la St Sylvestre mais j'ai encore du taf moi. Ma mission de ce matin, et je l'ai accepté, c'est de choper une citerne au terminal qui n'ouvre qu'à 7h aujourd'hui. Ça m'arrange j'ai pu rester au lit plus tard !
Comme je m'y attendais pas je suis le premier devant le portail à 6h45. Pas pour longtemps car arrive un autre camion, puis un deuxième, puis d'autres si bien que la file remonte jusqu'à la route. Enfin à 7h on vient nous ouvrir. Je suis premier mais je dois attendre que le train qui est arrivé doit être pointé, du coup je dois patienter en débord, tant pis, pas la peine de s'énerver.
A 7 h 45 c'est bon, en avant toute direction Givors. Au moins 20 km à faire !! Putain ,trop dur !
A l'usine ça passe comme avec de la vaseline , sans forcer lol !
Je remonte à Vénissieux reposer la vide. Je le saurai plus tard mais j'arrive in extremis au terminal juste avant la grande panne informatique qui va mettre le merdier ici pour le restant de la journée ! Coup de bol !
Je dois ensuite monter à Pont-de-Claix pour vider une citerne, mais le client n'est plus très chaud pour l'accueillir en début d'après-midi. On sait pas si il faut y aller ou pas.
Au lieu de perdre bêtement mon temps Nico me fait préparer mes de citernes pour jeudi.
Finalement je dois emmener la citerne à Pont de Claix mais juste pour la décrocher. Je mange sur le pouce en prenant soins de ne pas l'entamer !
Il est 14h lorsque je repars en solo de l'usine. Je rentre au dépôt complètement déserté cet après-midi. Au moins je peux laver tranquille !
Une fois mon camion propre je le gare à côté de ses copains. Ils pourront faire les fous toute la nuit pour le réveillon !
Quand à moi je saute dans mon véhicule pour rejoindre ma chérie. Au programme ce soir une petite soirée en amoureux...