Carnet de bord de Novembre 2013 | Partager sur Facebook |
Carnet de bord 2.1.
Hé oui ! Après quelques reflexions et les relances incessantes de Phil, harcelé jours et nuits et sous la menace d'une exclusion de fdr, je viens rebalancé mes élucubrations sur notre site préféré.
Je vais essayer d'écrire des choses interessantes (ou pas,selon par quel bout on les prends) tout en ménageant un garde-fou pour ne pas froisser certaines personnes (j'ai bien dis certaines !), ou pire mettre en péril mes employeurs vis à vis des clients, donc mon emploi. Je prendrais garde à ne divulguer aucun nom d'usine ou des différents produits transportés, les lieux de mes chargements et livraisons seront approximatifs et je ne me plaindrais plus des bouchons Grenoblois, lol !
Lorsque je jugerai une journée ,voir une semaine, complètement inintéressantes je ne les publierai pas, histoire de ne pas vous lasser, et moi aussi par la même occasion.
Cette journée de mardi qui ressemble à un lundi débute sous un froid de canard, mais avec un moral au beau fixe. Samedi dernier j'ai pu assister au rassemblement de quelques routiers et petits patrons à Communay pour l'opération escargot contre l'écotaxe. Honnètement pour moi, l'écotaxe est plutôt l'arbre qui cache la forêt. Je sais que la présence de la plupart des gars en ce samedi matin était surtout pour manifester le ras le bol des conditions de notre profession, mise à mal par la concurrence exarcerbée des pays de l'est sous le dictate des gros transporteurs de l'ouest, profitant de la crise pour faire du chantage aux chauffeurs Français, Belges, Hollandais, Allemands etc...
ca m'a fait chaud au coeur de voir que même sans syndicats certains se sortent les doigts du cul ! Syndicats qui d'ailleurs se sont empressés unanimement de dire qu'ils n'avaient rien à voir avec ces manifs...
Je récupère donc ma citerne pleine stationnée au dépôt ,et pour changer, depuis l'arrêt de mon CDB version 1, je prend la direction de Grenoble. Je me fait une frayeur après St Jean de Bournay en manquant percuter une voiture en panne sur la route juste après un virage, le type restant à l'intérieur en plus au lieu de signaler son véhicule en amont, peur de rien !
Je passe sur la traversée de l'agglomération Grenobloise, j'ai dis plus haut que c'était fini le bureau des pleurs concernant le nombre d'heures perdues dans ces bouchons !
Je suis rejoins à l'usine par Kiki qui dépucèle aujourd'hui sa carte ADR avec son nouveau Premium extra-light. Je lui explique comment montrer patte blanche pour rentrer ici et nous rejoignons nos postes respectifs, empotage pour lui et dépotage pour ma pomme.
Directions Roussillon ensuite pour nous deux où nous inversons les rôles !
Je prend la direction de Lyon,et comme c'est bonne heure je remonte par la N86 (D386 mais je préfère N86 !) qui me fait en plus passer vers chez moi. Les vignes parées de leurs feuilles d'automne resplendissent sous le soleil, c'est beau !
Je décroche chez Hoyer (prononçé Hoaillé par le dépoteur de Roussillon, ch'ti pur et dur!). C'est un peu la panique au bureau pour le planning avec ces semaines raccourcies ! Nico tente pleins de combinaisons pour pouvoir contenter au maximum tout le monde. C'est un boulot fastidieux que je lui laisse volontier sachant que t'es obligé à un moment de te mettre à dos du monde, autant coté chauffeurs que clients...
Il me reste juste une petite navette à faire, Corbas-le terminal de St Priest. C'est torché en 30 minutes. Je passe récupérer mes ordres de missions et je redescend chez nous pour mettre du GO. Ca coince au niveau de Communay direction Givors mais j'ai un plan B, je vais tenter par Vienne. Peine perdu, le bouchon remonte jusqu'à l'A7 !Je ne m'avoue pas vaincu pour autant, il me reste le plan C, sortir à Condrieu et remonter par la 86 jusqu'à St Romain. Ok, j'ai perdu 5 minutes et conservé mon capital maxi au plan nerveux, c'est tout bénef' !
18h, je me gare sur mon parking, suffisant pour un lundi, pardon, mardi !
La chauve ne souris plus.
Décollage aux aurores de la maison. Je monte directement à Corbas récupérer une citerne en chauffe. 30° ce matin contre 17 hier après-midi, ça devrait le faire !
En partant à 6h15 j'ai calculé que je devrais être un peu avant 8h à Sury. J'avais pris en compte le sempiternel bouchon du matin à l'entrée de St Etienne, bouchon inexsistant aujourd'hui. Les lois du trafic sont une science vraiment inexplicable, mais on va pas s'en plaindre pour le moment ! Du coup j'arrive avec une demi-heure d'avance chez mon client.
La pompe est HS depuis la semaine passée, du coup je m'attend au pire pour vider seulement en poussant à l'air. Ben non, en ce jour tout semble me contredire, dans le bon sens. Du coup je suis libéré de mes 25t à 10h30 tapante.
En partant je jette un oeil sur le forum "fierdetreroutier.com" si une connaissance viendrait pointer le bout de sa calandre entre Lyon et Sainté. Bingo, le roi du pétrole ptitdud monte sur Feurs. Je prépare l'APN et le croise dans la montée de Terrenoire, je shoote pile un panneau qui me cache la moitié du tracteur, tant-pis ! Un petit jactage à la cibi avec mon copain puis au téléphone carles QRM s'en donnent à coeur-joie.
Je dépose mon iso au PEH et remonte le chassis à Corbas. Le temps de raconter deux-trois conneries au bureau et je raccroche mon sublime FH vintage à la remorque que je vais trimballer pendant deux jours si tout va bien.
Un petit arrêt à Communay le temps de manger un bout et je reprend pour la troisième fois aujourd'hui cette belle A47 où après nous avoir pondu une interdiction de doubler,abrogée maintenant, et une limitation à 80 ,toujours en vigueur elle, je me demande ce qu'ils vont encore nous inventer !
Je tape ma dernière demi-heure à l'aire de Manzat sur l'A89. Il me reste 3h45 à rouler si je fais une 10h, chose dont je ne vais pas me priver un mercredi.
L'A89 à vide n'est qu'une formalité. Je passe Brive et son bout d'A20 où d'un coup c'est plein de monde, trop même ! Je retrouve le calme en reprenant de nouveau l'A89 et je vais essayer un truc que m'a refilé le régional FDR de l'étape , Fab'24 avec qui j'ai tapé la dicut' la semaine passée sur le 19. Je sors à St Astier pour reprendre l'autoroute une dizaine de km plus loin,à la barrière de péage. il parait que ça fait économiser des sous, je ne sais pas combien mais il y a très peu de perte de temps et en plus ça casse la monotonie autoroutière. Donc je roule sur l'ex N89 lorsque un bang se fait entendre. Je pense immédiatement à un pneu de la remorque vu que la déflagration n'a pas été très violente. J'entend le bruit caractéristique de l'air s'échappant du pneu, je me gare sur un petit parking tout en me félicitant d'être sorti de l'autoroute. Je fais le tour avec ma lampe de poche, aucun pneu ne semble endommagé. Je passe dessous pour controler les coussins d'air bien que je n'ai pas eu de fuite importante. Tout est intacte, bizarre. Je reprend la route et entend de nouveau le bruit comme de l'air s'échappant par intermittence, c'est quoi ce bazar ? Je passe la barrière et m'arrête de nouveau au parking, éclairé celui-la. Je découvre l'origine de mon tracas de ces dix dernières minutes, une chauve-souris est venue s'encastrer entre la branche supérieure du rétro passager et le portière. Le chuintement que j'ai pris pour une fuite d'air était provoqué par l'aile qui bougeait en roulant. Bien que soulagé je suis quand même triste du sort de cette pauvre bête, finir sa vie comme ça, quand-même !
J'évacue la malchanceuse et reprend mon petit bonhomme de chemin tout en racontant l'histoire à mes gamines qui me traite d'assassin ! Ah merde alors !
Je me pose à l'aire des Palombière avec 9h45 au compteur et 14h45 d'amplitude. Tout irait bien si les places de parking etaient un tantinet plus large. Cette nuit je vais avoir l'impression de dormir chez mes voisins !
Je décolle à 6h de mon parking afin de pouvoir passé Bordeaux et sa rocade merdique avant les heures critique. Il y a déjà pas mal de monde et je rejoins une file de camion qui roule à 60km/h, évidemment juste là où c'est interdit de doubler. Au bout d'un temps j'en ai marre, je mets mon clignotant, et celui qui est derrière moi fais de même et me force le passage. Bah tant pis je laisse passer, j'enquille derrière le polonais et nous doublons toute une ribambelle de mille pattes. Devant, c'est une twingo qui fait une opération escargot à sa manière. En passant à sa hauteur je m'aperçois que le conducteur est en train de lire avec une lampe de poche, je lui balance un coup de trompe avant de me rabattre et je vois sur la bande d'arrêt d'urgence un motard de la gendarmerie qui démarre aussitôt avec les gyrophares. Je serre les fesses mais finalement il arrête le polonais .j'ai eu chaud sur ce coup-là!
Je m'arrête sur un parking de l'A63 pour refaire le plein de lave glace.Je fais un essai mais ça ne fonctionne pas .je cherche un fusible quelconque mais apparement il y en a pas pour le moteur de lave-glace. Bon, on verra ça plus tard mais ça me fait chier quand-même !
je sors à Castet et roule dans la pampa Landaise direction l'océan; des arbres,encore des arbres et toujours des arbres...et des grummiers aussi !
Je me présente à l'usine il est 8h50 pour mon rdv de 9h, mission remplie ! Je repars à 11h, lesté de 22t de produit chaud à 200°, un peu trop pour faire des oeufs à la coque ! lol!
Un arrêt technique vers midi pour se remplir la panse, je passe ensuite Bordeaux comme une fleur. En route je croise Fab'24, nouvel arrivant sur le forum fdr, avec son magnifique FH vert. On tente une module mais sur Périgueux c'est pas mal valonné et on se perd rapidos. Un nouvel arrêt à l'aire du pays de Brive pour repartir à zéro, je le mets à profil pour prendre une douche. C'est une station nouveau modèle avec douche à l'extérieur du batiment, c'est spacieux et surtout chauffé, pas mal !
L'A89 entre Brive et Clermont, en charge ce n'est pas une sinécure ! Avec 440 canassons c'est juste je trouve, et la conso j'en parle même pas!
Plus j'avance et plus ça caille. Avant Manzat j'essuie un orage de grêle vachement hard. Les voies de l'autoroute sont blanches, c'est tellement glissant que ça a cartonné dans tout les sens, même une Merco qui a finie sur le toit ! En tout j'ai dénombré 6 accidents sur 5 km, des gyrophares bleus de partout, complètement irréel comme truc !
Je sors à Gerzat pour mettre du gazole à l'AS24. Une fois remonté le niveau de la jauge je me gare sur le premier parking venu, il était temps avec 9h57 de guidon !
Bien goupillée la journée.
Dernier jour de la semaine. En attendant il faut encore donner un bon coup de collier. Réveil à 3h45 et départ à 4h10 après 9h01 de coupure. J'enquille l'autoroute déserte jusqu'à la TOTAL avant Thiers où je m'offre un kawa agrémenté d'un pain au chocolat. Après ça va nettement mieux, je peux attaquer sereinement les monts du Forez. Il neigeotte mais c'est bien salé par ici, on sent que ça ne pinaille pas et on n'attend pas d'avoir 10 cm sur la chaussée pour passer à l'action. D'ailleurs c'est à peu près tout ce que j'ai vu comme véhicules jusqu'à Balbigny, les saleuses et quelques messagers.
Je croise mon copain José qui se la joue king of convoi avec ses Gyrophares ! En attendant il pleut des seaux, je m'attend à trouver le merdier à St Etienne, mais non, ça roule pas mal. Givors par contre c'est une autre chanson, mais là c'est normal...
Je coupe 15 minutes chez Hoyer, le temps de poser mes papiers et me jeter un café aussi. Je passe chez les voisins pour décrocher au réchauffage, nettement moin bruyant en électrique qu'avec la génératrice ! Je raccroche une autre citerne et retape une trente minutes, pas la peine de se jeter dans le merdier matinal de la rocade.
Je sors à Mions tellement ça roule mal, j'ai bien fait car ça me permet de réveiller Manolo avec mes trompettes, le pôvre sudiste est bien englué dans le bordel ambiant ce matin !
Grenoble passe à merveille, comme d'habitude...à 10h30 ! Je suis chez mon client à Crolles dans les temps avec 5h de volant, j'ai bien fait d'avoir anticipé mes coupures. Sacré métier ou il faut savoir compter maintenant avant toutes choses !
Je m'en vais après avoir récupéré la citerne vide. Aujourd'hui entre midi et quatorze heure il y a une spéciale Stephen King sur le Mouv'. Je me régale à écouter le maitre du suspense et de l'horreur, un de mes romancier favoris. Super cool au demeurant, j'adore !
Je pose et reprend au terminal à St Priest avant de décrocher au réchauffage à Corbas. Puis je prend mes ordres pour lundi et rentre en solo au dépôt. José termine juste de laver, il décroche et monte son tracteur chez Volvo, moi je choppe une bagnole et vais récupérer mon Tos préféré. Je le soigne car j'ai encore besoin de lui demain. Au programme, une galère à gérer, refaire un toit qui fuit pendant que certain feront du bruit sur la rocade, tout ça pour essayer de passer à la TV, LOL ! FORZA les copains, on lache rien !!!
Le lundi (pas) au soleil !
Après un week-end de boulot intense il faut bien reprendre, heureusement je me repose en travaillant ,l\'avantage de faire de la citerne lol ! Je monte au dépôt avec la voiture des mécanos ,un engin de mort avec lequel j\'ai dû réveiller tout le quartier ,le pot d\'échappement étant naze !
Je monte en solo chez HOYER récupérer la citerne pleine à poser au port .Bon, comme souvent le lundi matin la réservation n\'a pas été faite correctement donc parking jusqu\'à 8h45,j\'aime !
Ensuite je fonce à ternay pour reprendre une vide, je me dépêche de prendre la route de Grenoble et je croise simultanément matru et ptitdud sur la rocade, citerniers FDR en force !finalement j\'arrive avec seulement 20 minutes de retard à l\'usine .On charge pendant midi, j\'attends les analyses puis la douane qui s\'éternise. C\'est seulement à 14h45 que je peux enfin mettre les voiles.
Je roule jusqu\'à l\'aire du poulet de Bresse où je m\'arrête faire ma coupure .Je fais le point sur mes heures, il me reste 2 heures 40 à rouler si je veux faire 9h .
Ce soir je roule face à la lune ,le ciel est clair c\'est beau ! L\'autoroute A36 est calme ,je profite .Juste une voiture de la gendarmerie qui me double, s\'arrête sur un parking ,me redouble de nouveau et se rabat devant moi pour rouler à ma vitesse je m\'en fiche j\'ai rien à me reprocher ... je m\'arrête à l\'aire de la forêt après Belfort ,9h 03 de conduite on gagne pas à tous les coups !
L'amitié Franco-Suisse.
Je quitte les plumes à 5h45 à regret. je dors bien depuis que j'ai mon appareil contre les apnées du sommeil .Je pars de mon parking des que j'ai mes 9 h, je crains le pire en arrivant à St Louis car en général c'est le boxon et je suis étonné de ne pas bouchonner, je peux même trouver une place sans trop de difficultés sur le parking. Du coup j'arrive trop tôt pour l'ouverture des bureaux du transitaire ,j'ai le temps de prendre un bon petit-déjeuner au troquet.
Pour dire si ça biche aujourd'hui, même le douanier suisse dans sa guérite m'a souhaité bonne route monsieur, en Français!!
Ça merdouille dès le premier tunnel, c'est l'heure critique ou les frontaliers arrivent tous en même temps, vaut mieux ne pas être claustrophobe !
Je parviens quand même à destination au fameux terminal situé ni en Suisse ni en Allemagne ,une espèce de zone franche quoi.
Comme ils veulent bien de mon container aujourd'hui, je leur laisse sans regret, on va finir par arriver à s'entendre ici. Vive l' amitié Franco-Suisse !
Je reprend le chemin du retour, en châssis nu, ce qui va contribuer largement à faire baisser la conso anormalement haute de mon bahut.
Je calcul au plus juste pour rentrer en moins de 9h en essayant de pas trop rester sur l'autoroute. J'opte donc pour Besançon-Poligny par la RN , autoroute ensuite jusqu'à Bourg sud, et re -nationale ensuite Par Amberieu, Lagnieu ou je Croise Pierre 70, St Vulbas et Villette d'Anthon où je récupère la nouvelle route qui mène à Meyzieu tout en évitant tous les bleds bien pénibles.
En parlant de pénibles me voici donc sur la rocade est et ses tocards qui plantent tout aux approches des radars. Avec la pluie c'est rigolo tout plein !
Re-point sur mes heures en arrivant Chez HOYER, il me reste une heure, juste suffisant pour passer au dépôt faire mon plein, j'y laisse la citerne et rentre at home.
Une journée blanche
Je pars ce matin sous une drache de fou. je ne m'éternise pas au dépôt pour accrocher ma remorque que je suis déjà tout trempé ! Comme la neige est annoncée et que je ne veux pas prendre de risque car le produit que je trimballe et un peu spécial, je prends l'autoroute au lieu de la sempiternelle route de Saint-Jean-de-Bournay. Arrivé à la bifurcation avec l'autoroute A43 il commence à neiger fort, très fort même. Jusqu'à Bourgoin ça va mais dès que je commence à monter sur l'A 48 la neige tiens sur la chaussée, ça patine mais je tiens bon jusqu'à ce que ça s'arrête complètement devant moi. kiki, qui se trouve un peu plus loin devant, m'informe qu'un camion s'est mis en travers dans la montée du col de La Rossatiere. Au bout d'une heure ça commence à bouger sur la file de gauche .Kiki toujours bien informé me signale que les autorités laisse passer les camions chargés uniquement . Je n'hésite pas je me met sur la file de gauche et emboite le pas de nombreux collègues qui ont fait de même . Je réussi à passer in- extremis le col avant qu'un autre camion ne se remette en travers . Du coup je me retrouve seul dans mon sens. Je roule tranquille pépère à 30, 40 km/ heure car c'est verglacé à mort .de l'autre côté c'est aussi la panique car plusieurs camion sont en extrême difficulté . Après Rive ça va mieux et je peux rejoindre Voreppe sans problème.
Tous les camions en direction de Lyon sont stockés au péage et il commence à y avoir une file impressionnante . Pourtant la neige était bien annoncée si je m'abuse, non ? comme d'habitude c'est toujours les mêmes qui payent les pots cassés j'arrive donc avec deux heures de retard chez mon client.
Je suis débranché vers 13h30 et comme la situation est toujours merdique je vais manger au rond-point un peu plus haut avec un copain d'infortune .
Un sandwich au diots plus tard je vais voir du côté de l'autoroute si ça se décante. Il n'y a plus un seul camion de stocké et je me présente au péage sans arrière-pensée, sauf que deux petits bonhommes bleus ne sont pas d'accord avec moi .Direction Lyon c'est bloqué au niveau de Voiron et la solution est de passer par Valence. Maintenant que je suis engagé pas trop le choix. J'ai l'accord du bureau pour y aller.
J'ai mis une heure de plus pour arriver à Corbas mais le principal c'est que j'y sois. Je décroche ma citerne vide et reprend une autre .Je coupe une 15 avant de repartir et de m'apercevoir que j'ai fais une boulette :le compteur de mes heures est à 0, j'ai fait mes coupures à l'envers car je pensais que j'avais fait largement une 45 quand je me suis arrétée manger! Bon ,une 30 à Belleville et les choses sont remises à leurs places.
Je sors à Chalon et prends la Nationale 6 qui ma foi n'est pas si mauvaise que ça malgré qu'il y ai un peu de neige par endroit.
Je termine cette journée avec 15 heures d'amplitude et 9h30 de guidon au parking de la cloche à la Roche-en-Brenil. Il neige pour changer !
La patience, première vertue du citernier.
5h30 je tire les rideaux et surprise pas de neige c'est très bien comme ça !
J'évacue le grand parking vers 6 heures et prends la route direction Avalon puis Vézelay.
J'arrive à Clamecy à 7h30. Un Premat est déjà garer sur le parking ,je le sent mal sur ce coup-là ! Je vais au bureau et j'ai la confirmation qu'il charge au même poste donc avant moi . Pour le coup je l'ai mauvaise. Donner rendez-vous à 8h à deux camions chargeant au même endroit , c'est limite niveau organisation.
On me faire rentrer à 9h afin de pouvoir analyser le produit dans la citerne qui déterminera si elle propre ou non.
La pompe qui sert à charger le déchet avant moi merde à fond .je passe le temps en tapant du carnet de bord et en surfant sur Internet , il y a pas foule sur FDR. Facebook est en train de tuer notre forum, mobilisons-nous les copains !
Du coup je me mets en place à midi moins quart. Je casse la croûte ,une petite sieste aussi car je l'ai bien mérité avec tout ce travail abattu !
Je m'en vais à 14h15 et là je reprends l'autoroute à Avallon car il faut que je pose à Lyon avant 19h.
Ma descente s'effectue sous des averses de pluie et de neige mais rien de bien terrible.
Pour demain j'ai un changement de programme, au lieu de descendre vider à Aigues-Vives j'ai droit à deux Givors, c'est tout de suite moins fun comme journée ! Du coup je n'ai pas besoin de poser ce soir mais je vais quand même tenter le coup car ils annoncent de fortes chutes de neige sur Lyon demain matin . Je prends le périphérique et tombe sur un méga bouchon vers Vénissieux. Mon capital temps fond au fur et à mesure de ma lente progression . Le temps de poser et je me gare sur le parking du PEH avec quatre heure quarante de conduite , tant pis on ne m'en fera pas un deuxième de trou !
Dès que c'est bon je prends la direction du sud et je me pose sur mon parking à 20h.
Attendre, encore et toujours...
J'émerge de mon sweet home très tôt ce matin , 6h30 lol ! On est vendredi et le vendredi on est toujours plus motivé je trouve ! Je constate encore une fois que la météo nous a grugé, au lieu des 10 centimètres annoncés il tombe un mélange de pluie et de neige. Ça n'empêche pas certains de rouler encore plus doucement que d'habitude ,c'est dire !
Je passe chez HOYER poser les papiers et récupérer les ordres de mission.
Je reprends ma première citerne à Vénissieux et je fonce sur Givors. J'attends qu'on me fasse rentrer , c'est long aujourd'hui .
10h15 j'ai le feu vert , je dépote à deux endroits différents dans l'usine , chaque fois j'ai le même camion devant moi qui en plus lui est arrivé beaucoup plus tard , va comprendre Charles !
Il est midi lorsque je repars, je m'arrête à Solaize pour casser la croûte. Il y a justement Flo qui fait de même, impeccable, je vais pouvoir me faire payer le café !
Une dépose-reprise à Vénissieux et en route pour mon deuxième tour . J'arrive pile poil à 14h à l'usine, heure limite le vendredi.
Curieusement à 15h15 je suis reparti, étonnant non ?
Je passe chez AD Rhone pour récupérer un moteur de lave glace pour mon tracteur et un bouchon de réservoir d'ADBLUE pour cette tête en l'air de José; pas le bon modèle de pompe en stock, je tenterai ma chance ailleurs.
Au terminal de Vénissieux on ne veut point de ma citerne car maintenant ils ne veulent plus stocker les ADR le week-end, ça devient compliqué tout-ça ! Du coup je décroche chez Hoyer et reprend un chassis nu pour retourner au terminal sortir une autre bonbonne ADR car il n'en veulent pas le samedi et le dimanche, j'ai été assez clair la ? vas-y, brûle du gazole, c'est bon pour la planète qui disent...à la base le rail-route c'est pour diminuer les trajets routiers, enfin ce que j'en pense n'a de valeur que pour moi.
Je décroche donc à Corbas et j'ai la bénédiction du staf Hoyer pour partir en week-end. Je passe quand même chez nous pour leur rappelé mon existence et celle de ma carte. Je ne serai pas passé pour rien car je repars avec un chouette blouson que je vais hésiter à porter pour bosser et une nouvelle carte Euroshell, super, je vais pouvoir continuer à payer les taxes Suisses et Allemandes avec !!! Bon je plaisante car finalement j'aime bien.
Je rentre content quand même de ma semaine, heureux car je roule plus, et aussi car j'ai droit à un week-end de 3 jours parce-que c'est comme ça !