| Carnet de bord de Mars 2014 | Partager sur Facebook |
Encore une nuit en pointillé à cause de mes quintes de toux ! Le réveil me tire du lit à 4h et c'est un véritable zombie, certifié série Z, qui saute dans son camion et part vers de nouvelles aventures au galop. Je jette le chassis chez Hoyer et vais atteler une remorque inédite pour moi, encore une bleue de loc. Je coupe le moteur le temps d'aller chercher les papiers et m'enfiler un petit kawa. En mettant en route j'ai la sonnerie stridente qui indique un manque d'air et il me faudra presque 5 minutes pour gonfler les bouteilles. J'entends le chuintement d'une fuite d'air sur la remorque, c'est juste sous la citerne visiblement, on verra bien. Je roule sur Jarrie pour un rendez-vous de 7 h mais comme le système qui fonctionnait à merveille, pesage par le chauffeur et papiers déjà prêts dans la boite au lettre, ne convenait plus à une certaine personne aigri de l'usine, maintenant il faut se présenter à l'entrée principale et faire la queue avec les autres. Premier couac, le chassis est inconnu ici, j'ai les papiers mais il faut attendre la chef, la seule personne habilitée pour rentrer les données dans le système. Je propose de le faire à mon retour du chargement. Malheureuse parole, j'ai failli me faire virer, lol ! J'exagère, à peine !
7h10, après trente minutes d'attentes c'est bon je peux rentrer charger. L'opérateur rentre les données du poids à charger au plus juste, pris d'un doute je monte sur la bascule automatique et la c'est le drame, 44t040. Ils sont capables de me faire revider le surplus les guignols du bureau, c'est déjà arrivé. Je refile mes 2 gros extincteurs et quelques bricoles à un pote traco BM qui lui a de la marge et vais faire la queue à la bascule "officielle". Verdict 43t990, ouf ! Je repars d'ici vers 8h45, il y a moindre mal !
Je pose chez Nova et reprend une vide que je largue chez Lavarhone. Je décroche chez Hoyer et fait venir un responsable pour lui faire constater le tuyau percé avant que les bouteilles se vident complètement et que ça passe à la trappe.
Je coupe 15 minutes et raccroche une nouvelle citerne. Cette fois je prend direction plein sud par l'A7, pas le temps de bader sur le secondaire en ce moment ! Je m'arrête au parking après le Grand Boeuf et m'écroule dans la couchette, pas la peine de faire la une des journaux de demain ! Après une turbosieste d'une quinzaine de minutes ça va beaucoup mieux, je termine la coupure par un cassage de croûte rapide mais substantiel.
Ma descente continu avec le mistral qui c'est levé, ça chasse le vilain temps et je peux rechausser mes lunettes de soleil, depuis le temps ! Je réveille avec mes trompes cet endormi de Phil 26 vers Nîmes qui fait semblant de ne pas me voir, il se rattrape sur le 19 quand même ! J'ai croisé aussi Bebert, le king de la boibooite. Des calandres connues ou inconnues, notre lot quotidien...
J'arrive à Aigues-Vives sur le coup des presques 15 heures, personne ne s'offusque, mission accomplie ! Une heure et quart plus tard je reprend le chemin inverse, délesté de 23030 kg, avec cette fois le vent dans le nez, pas bon pour la conso. Je croise encore du beau monde, Pinguoin et Mich 07 au volant de sa nouvelle trotinette le petit cachottier !
Je voulais faire 9h mais je calcule que ça risque de faire juste pour faire mon premier client demain sans coupure, je pousse jusqu'à ses derniers retranchements le tachy et me pose à l'aire du 45eme à Tain.