Carnet de bord de Février 2014 | Partager sur Facebook |
Je prend sur moi pour essayer de trouver une quelconque motivation pour partir bosser. J'aurai tord de me plaindre car j'ai un boulot, un camion attitré, un salaire correct et des chefs qui me foutent la paix tant que le job est fait correctement.
En attendant des jours meilleurs je prend ce qu'on me donne, à savoir un Voreppe 8h que je récupère chez Hoyer. Je suis à l'heure chez le client mais je n'entre pas, la maison Véritas n'est pas arrivé et pas question de brancher la citerne sans leur aval, les joies de l'audit !
Au bout de 3/4 d'heure le gardien me dit que c'est bon, je peux descendre . Comme d'habitude j'abandonne le camion au poste et vais m'enfermer au chaud dans la pièce où se retrouvent chauffeurs, dépoteurs et personnel administratif, car là se trouve l'élément primordial de l'usine :la machine à café. Il y a toujours du monde ici, ça bavarde, ça potine, ça radote et ça m'agace car j'ai un bouquin à finir et j'ai besoin de silence !
Je suis libéré à 10h50. Ca va être chaud bouillant pour remettre le container avant 12h15, heure limite pour le poser au train, le fameux closing. Je ne perd pas de temps et arrive à 12h07 exactement dans la queue pour acceder à la guérite du terminal au PEH. Lorsque arrive enfin mon tour je vois à la tête du préposé qu'il est contrarié. Il refuse de me prendre ma citerne, j'argue que j'ai passé 20 minutes pour atteindre son foutu guichet, il ne veut rien savoir et m'envoi aux bureaux afin que je puisse m'expliquer de vive voix avec son chef. Lui est plus conciliant et après quelques coups de fils pour retarder le départ du train il me donne le feu vert en me faisant la promesse que c'est la dernière fois qu'il nous fait cette faveur. Mais oui, t'inquiète !
Je pose, reprend et rammène tous ça chez Hoyer, le tralala habituel quoi !
Je coupe 30 minutes à boire le café tout en discutant du boulot avec Nico, le dispatch. J'arrive à piger que c'est pas facile du tout pour lui de satisfaire aux désiratas de chacun, je conçois, j'approuve ! De toute façon le boulot est comme il vient, il y a des périodes avec des grands tours à la pelle et des moments ou on prend ce qu'il y a , basta !
Je décroche et vais en solo à St Vulbas, il y a là une citerne que j'ai décroché il y a quelques temps et qui est vide. Il faut la rappatrier au lavage à Corbas. Je musarde par la nationale, j'ai le temps car je ne rentre pas à la maison ce soir.
Je récupère ensuite un chassis chez Hoyer et une citerne à Novatrans. Direction Jarrie ! Je coupe à travers champs et petits villages buccoliques des terres froides et j'effectue une traversée Grenobloise à la régule, à 19h c'est bonnard !
Fin de session sur le parking de l'usine, nous sommes 3 camions, une heure plus tard le parking est blindé, c'est très couru ici comme adresse, lol !