FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Février 2014 Partager sur Facebook
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  • Phil, un ami qui vous veut du bien...
    Petit matin à Mulhouse
    Le Rhin
  • Lundi 10 Février 2014
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    Le lundi matin c'est rare que ce soit le réveil qui me tire du lit, c'est rare aussi que je le règle sur 1h45, et pourtant dès une heure je fixais l'heure au plafond projetée par l'espèce de rétroprojecteur incorporé à l'appareil. Je sais que c'est dans la tête mais bon il y a rien à y faire !
    Je rejoins St Romain sans avoir croisé un seul véhicule, pleins phares power Saxo limited édition ! Je range mon barda et met en route, j'attends 2h45 et j'accroche ce magnifique chassis bleu si bien assorti à mon tracteur ! 2h54, go ! Toujours pas un chat sur la 86, Givors tout au vert, nickel !  Je fais un premier arrêt à Serezin pour attendre Phil, je suis parti 4 minutes trop tôt, nul lol !
    Enfin le voici avec son FH reconnaissable de loin. S'ensuit une mémorable "montée" à l'ancienne, calés sur le 7. C'est bien simple je n'ai rien vu de l'A39 pourtant si pénible d'habitude. Et nous finissons par nous poser sur le parking bondé de l'aire de Besançon où ce n'est pas la peine d'y chercher un Français. Cafés et pains au chocolat et toujours jactance à satiété, au bout d'une heure on décide de se bouger un peu le fion quoi !
    Je suis surpris dans les cotes par la bonne santé du 500 malgré ses 15 tonnes de charge, en chassis nu j'ai pas réussi à le semer ! Du coup comme nous sommes en avance tout les 2 on se refait une petite coupure à la porte d'Alsace.
    Je laisse mon copain du jour un peu avant St Louis car moi je suis un malin, j'entre en Suisse par l'Allemagne plutôt que de faire la queue pour acceder au parking TIR; je passe le Rhin sans payer la MAUT, 500 mètres à faire et je biffurque à droite dans le chemin d'accès du terminal Umschlagbahnof.

    D'habitude je viens poser ici pour la Suisse, aujourd'hui je reprend pour la France, ce qui a pour conséquence un léger quiproquo. Me reconnaissant les gars du bureau ont crû que je venais faire mon truc habituel, et comme j'entrave que dalle la langue outre-rhenniène je ne comprend pas pourquoi il me réclament ces fameux "papiere" que je n'ai pas. J'appelle le service traduction de chez Hoyer et le problème est résolu en moins de deux. Entre-temps le parking c'est considérablement rempli et c'est la foire d'empoigne pour acceder à l'unique guérite d'accès au terminal proprement dit. L'allemands si discipliné que l'europe entière en est fière se lache quand il s'agit de griller une place à un pauvre Französisch, ils sont hargneux les bougres, tout en faisant semblant de se rendre compte de rien, le téléphone à l'oreille...
    En 10 minutes je suis lesté de ma citerne, je retourne les plaques et m'en retourne en France par le même chemin, ne cherchez pas à piger, c'est un mystère pour moi aussi !

    Je stop au centre routier à Mulhouse car j'ai une "ramasse" de vins locaux à faire ici. J'attend 5 minutes que mon fournisseur arrive et en profite pour shooter un new Renault Hollandais avec une peinture qui l'arrange à merveille, surtout au niveau des coffres lateraux.
    Une fois la couchette du haut bien remplie je me sauve, pile lorsque Romain m'appelle pour me dire que c'est plus la peine de se presser, on ne pourra pas me receptionner avent demain après-midi à Aigues-Vives. Du coup je dédouane à Lyon demain matin. Pour fêter ça je m'accorde une heure trente de coupure repas-sieste vers Belfort !
    Un petit point sur mes heures me fait espérer arriver à Bourg en Bresse. Je me suis planté royalement, ce sera finalement l'aire du poulet de bresse qui m'acceuille avec 9h50 de guidon et 760 kilomètres. Que c'est bon de rouler nom de Zeus !