FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Février 2014 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Le Rhone à Vienne
    Resté bien à droite ça m'arrange !
    LA HAINE !
  • Mardi 11 Février 2014
  •  

    Réveil à 5h15. J'empoigne ma trousse de toilette et traverse le parkin sous la pluie. C'est rigolo de constater que la plupart des camions qui sont arrivés hier soir après moi sont déjà repartis. Il est vrai que le compteur des coupures annonce déjà 12h30, qui compte pour 9 mais c'est pas bien grave. A la station je tombe sur une agréable surprise, un boulanger livre des pains aux chocolat, des croissants et des pains aux raisin, j'en achète aussitôt un de chaque, ça changera des saloperies sous célophane ! Visiblement ce sont les restes de la veille mais c'est mangeable. Après ce court épisode gastronomique je lance la cavalerie.

    Peu avant Lyon c'est déjà bien le boxon annoncé, je coupe par l'A432 et sors à Pusignan où l'échangeur est vachement mal indiqué, je prend à droite et me retrouve sur la route qui longe les pistes de l'aéroport, je voulais rejoindre Meyzieu par la nouvelle 4 voies, bah tant pis je continu à l'ancienne par l'ancienne route, j'ai du perdre 5 minutes tout au plus.
    Je rejoins l'A46 et je me pose sur le parking Hoyer, il est à peine 8h.
    Romain se pointe vers 8h30 et téléphone à Aigues-Vives pour prendtre la température. Les nouvelles sont mauvaises, pas de réception aujourd'hui, il n'y aura pas la place.

    Ca tombe bien car mon chef cherche un chauffeur ADR pour une merdouille. Je décroche et descend en solo sur St Romain. Je tombe sur le reste d'un gros bouchon provoqué par un accident au pont de Givors, 6 km quand même ! Clignotant à gauche et je remonte la file de mille-pattes, ça m'étonnerai qu'ils aillent tous direction l'A47, mais bon moi ça m'arrange et je passe par Vienne pour acceder au dépôt, ça rallonge un poil mais sans plus.
    J'accroche la 68 chargée de 2 citernes, bois un jus au bureau et c'est reparti pour un époustouflant voyage de 18 km ! Je pose mes 2 bonbonnes à Ternay et garde ce chassis car la suite c'est 3 navettes Vénissieux- Corbas, ça ne fait pas trop avancé le schmilblick mais ça occupe en attendant...
    Je fais la première avant midi et file me prendre un Américain chez Nono que je déguste après avoir chargé mon deuxième tour.

    L'après-midi se passe comme ça, tranquille. Roger me rejoins pour faire 2 navettes itous. En reculant à contre-main chez Hoyer je frotte la calandre de son Premium à cause des bras du chassis qui dépassent derrière, et puis un petit peu parce que je suis nul, fait chier ! Roger le prend bien et se fout de ma gueule, bien fait !
    Dernière navette terminée, je raccroche mon Aigues- Vives et prend la route du dépôt. Sur la rocade, là où il y a le radar automatique vers GLF je vois 3 jeunes qui traversent le pont surplombant l'autororoute, l'un d'eux lève le bras et me lance un projectile, pan, bien visé dans le pare-brise qui s'étoile. Putain la frayeur, quels trous du cul ! Je téléphone aussitôt à mon chef, je lui demande si il faut prévenir les flics. Pour quoi faire, ils vont pas se déplacer, pas la peine de faire gonfler les stats. Bah, ce que j'en dis...Je vais chez France parebrise à Grigny faire constater les dégats. Ca va je peux rouler demain sans problème, ils commandent un nouveau parebrise et me tiennent au courant.

    Je passe au dépôt à St Romain faire mon gazole et rentre à la maison, bien énervé pour le coup !