Carnet de bord de Novembre 2013 | Partager sur Facebook |
Une journée blanche
Je pars ce matin sous une drache de fou. je ne m'éternise pas au dépôt pour accrocher ma remorque que je suis déjà tout trempé ! Comme la neige est annoncée et que je ne veux pas prendre de risque car le produit que je trimballe et un peu spécial, je prends l'autoroute au lieu de la sempiternelle route de Saint-Jean-de-Bournay. Arrivé à la bifurcation avec l'autoroute A43 il commence à neiger fort, très fort même. Jusqu'à Bourgoin ça va mais dès que je commence à monter sur l'A 48 la neige tiens sur la chaussée, ça patine mais je tiens bon jusqu'à ce que ça s'arrête complètement devant moi. kiki, qui se trouve un peu plus loin devant, m'informe qu'un camion s'est mis en travers dans la montée du col de La Rossatiere. Au bout d'une heure ça commence à bouger sur la file de gauche .Kiki toujours bien informé me signale que les autorités laisse passer les camions chargés uniquement . Je n'hésite pas je me met sur la file de gauche et emboite le pas de nombreux collègues qui ont fait de même . Je réussi à passer in- extremis le col avant qu'un autre camion ne se remette en travers . Du coup je me retrouve seul dans mon sens. Je roule tranquille pépère à 30, 40 km/ heure car c'est verglacé à mort .de l'autre côté c'est aussi la panique car plusieurs camion sont en extrême difficulté . Après Rive ça va mieux et je peux rejoindre Voreppe sans problème.
Tous les camions en direction de Lyon sont stockés au péage et il commence à y avoir une file impressionnante . Pourtant la neige était bien annoncée si je m'abuse, non ? comme d'habitude c'est toujours les mêmes qui payent les pots cassés j'arrive donc avec deux heures de retard chez mon client.
Je suis débranché vers 13h30 et comme la situation est toujours merdique je vais manger au rond-point un peu plus haut avec un copain d'infortune .
Un sandwich au diots plus tard je vais voir du côté de l'autoroute si ça se décante. Il n'y a plus un seul camion de stocké et je me présente au péage sans arrière-pensée, sauf que deux petits bonhommes bleus ne sont pas d'accord avec moi .Direction Lyon c'est bloqué au niveau de Voiron et la solution est de passer par Valence. Maintenant que je suis engagé pas trop le choix. J'ai l'accord du bureau pour y aller.
J'ai mis une heure de plus pour arriver à Corbas mais le principal c'est que j'y sois. Je décroche ma citerne vide et reprend une autre .Je coupe une 15 avant de repartir et de m'apercevoir que j'ai fais une boulette :le compteur de mes heures est à 0, j'ai fait mes coupures à l'envers car je pensais que j'avais fait largement une 45 quand je me suis arrétée manger! Bon ,une 30 à Belleville et les choses sont remises à leurs places.
Je sors à Chalon et prends la Nationale 6 qui ma foi n'est pas si mauvaise que ça malgré qu'il y ai un peu de neige par endroit.
Je termine cette journée avec 15 heures d'amplitude et 9h30 de guidon au parking de la cloche à la Roche-en-Brenil. Il neige pour changer !