Carnet de bord de Décembre 2013 | Partager sur Facebook |
Parait que la grève des routiers fut un fiasco sur Paris, que TF1 a encore magouillé l’info en rassemblant les 50 manifestants du bouillant et incompétent Mélenchon autour de lui pour l’interview, mais parait que c’est normal, que 100 000 manifestants c’est trop bruyant, surtout quand ils ne sont pas là, de là à dire que TF1 est à droite il n’y a qu’un pas que je franchis bien volontiers.
Je franchis aussi la frontière qui n’en est plus une, et je fonce vers le dépôt pour refaire le plein, et pouvoir être tranquille si jamais de lyon je repars pour Paname, j’arrive chez mon client à une heure normale, il est 8h30 docteur Schweizer quand j’arrive chez mon client, j’ai droit à un tour complet, car on entre par l’autre rue, mon adresse est celle des voitures.
Une fois cette affaire réglée, je me mets à quai et je patiente avec un collègue de José qui livre aussi, petit café, il ne connait pas personnellement le roi du PQ, dommage, il aurait pu me raconter des trucs croustillant sur lui.
Une fois vide, je dois aller charger 33 palettes chez un client pour les vider là où je recharge, je fais donc cela dans le bon sens, je dis ça ou toi ami lecteur tu pourrais croire que je fais des conneries.
La bonne nouvelle, c’est que je suis prévu pour 14, et il est 11h30, mais c’est prêt, ça c’est cool, à 12h je suis complet de lait UHT pour Milan, et comme une bonne nouvelle entraine souvent une mauvaise, la nouvelle pas bonne du tout, c’est que je vais faire le cobaye au dépôt pour la médecine du travail, je dois montrer toutes les facettes du métier, alors j’ai droit devant ses jolies yeux bleus dans un pantalon en cuir qui lui va comme une 2ème peau, et aussi moins agréable de mon patron et du directeur des chauffeurs, du quai, et du garage, à une mise à quai, à sortir 3 palettes de lait avec le transpall à main, 1 palette avec le transpall électrique (j’aurais préféré l’inverse), puis ouvrir le toit, le refermer, ouvrir le rideau latéral, enlever les planches de 2 ridelles, et de faire coulisser le potelet, ensuite, elle a le droit de voir comment on décroche et on raccroche le tracteur à la remorque, elle me fait sourire quand elle dit, ah c’est ça de s’accoupler, j’aurais bien dit quelque chose, mais le regard de mon patron m’en empêche…
Sinon le patron a la très mauvaise idée de vouloir lui faire voir le truc le plus chiant du métier de chauffeur, non ce n’est pas de ne plus avoir d’argent devant une dame de petite vertu, mais de changer une roue, là je ne rigole plus, et je lu idemande si elle a une heure à perdre, sa réponse me plait « oh non je ne vais pas vous faire perdre plus de temps », je ne sais pas si ce sont mes beaux yeux qui lui font dire ça, ou le 0° dans la cour, mon boss rigole, mais pas tant que ça, tant pis, mais déjà que ça me gonflait, si en plus il m’imposait ça, c’est bon…
J’apprends dans la foulée que j’ai bien ma semaine de Noël, me reste plus qu’à acheter une cheminée et une peau de bête pour mettre devant pour les nuits froides et érotiques…
16h30, je file vers ma destinée, je pensais aller jusqu’à Santhià, mais le sort à pipé les dés, je retourne donc au bout de mes 15h à Bussoleno au Paradise pour le second soir d’affilé, je vais pouvoir attaquer une nouvelle carte de fidélité, l’autre m’ayant permis de manger gratis hier soir