FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Février 2013 Partager sur Facebook
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  • En route pour Sienne
    Descente sur Gênes
    Méditérannéeeeeeeeeee
    Gênes
  • Lundi 4 Février 2013
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    Marre, marre d’en avoir marre, marre de voir qu’on se moque du peuple et que le peuple ne se révolte pas, à quand la révolution de cette majorité silencieuse, pas celle que veut Mélenchon, mais celle que nous voulons. Nous sommes prêts à payer, on le fait déjà, mais que tout le monde paye ce qu’il doit à sa vraie valeur… Voilà c’était le cri silencieux d’un mec comme les autres. Ça sent le billet d’humeur à plein nez.

    En attendant ce soulèvement humain, je vais voir non pas chez les Grecs, mais chez les Italiens si le soleil se lève chez eux aussi. Direction Sienne et sa terre d’une couleur pas comme les autres, un petit périple de 9h de route. Et une journée comme celle-là se prépare, je fais un arrêt tactique au bout de… 600m boire le café avec 2 collègues, dont un qui va aussi sur l’Italie, on se donne rdv en Italie avant les tunnels de la descente du Fréjus sur Bosco.

    Ça roule bien, de la neige fine tombe sur la route, mais les déneigeuses veillent. Côté Italien pas un grain de neige, la descente se fait donc à la régul, j’arrive à l’aire de Bosco, et il y a mon collègue qui est passé juste avant les déneigeuses qui m’attend, il est avec 2 autres collègues. Comme je ne suis pas radin comme les Auvergnats et les… je paye ma dîme, mon impôt, bref je paye ma tournée de café. Va falloir que les syndicats s’en mêle et trouve une prime à récupérer la prime « café payé aux autres ».

    La traversée de Turin se passe bien, et j’enquille vers Gêne et son port qui a fait sa célébrité, le seul qui a envahi la Corse et l’a revendu à la France. Je continue vers Pise et longe la côté, je n’ai jamais été aussi près de la Corse avec des roues en dessous de moi.

    J’arrive enfin dans la plus belle région d’Italie, la Toscane, et ses paysages grandioses, je ne vois plus la route, je ne vois que ces collines, ses cyprès, et ses oliviers qui font l’architecture si caractéristique de cette région.

    Je contourne Florence sous le soleil, et j’entame ma descente vers Rome, mais je vais m’arrêter là vers Sienne, Rome sera peut-être pour une autre fois…

    Il est 17h, je me mets le long du bâtiment dans la rue pour décharger, ça va prendre 2h, car pas de quai, et je suis gerbé, 3 palette au sol et 1 au-dessus de travers, donc en latéral…

    19h, je repars, je n’ai plus d’heure, ni d’amplitude, j’ai vu une station avec grill à 15mn sur la route, ça fera l’affaire, je ne vais pas pouvoir aller plus loin de toute façon. Demain je recharge sur Bologne.