FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mars 2013 Partager sur Facebook
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  • Pont transbordeur de la SNCF
  • Vendredi 1 Mars 2013
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    La journée commence avec un an de plus au compteur. La radio annonce que Benoit XVI a quitté le Vatican hier soir à bord de son hélico papale, certains annoncent que c’était un homme bon, je n’irais pas dire que des enfants peuvent le confirmer, mais une chose est sûre, ce ne sont pas toutes ces femmes surtout Africaines qui vont le remercier d’avoir cru en sa parole et ont choppée le SIDA depuis.

    En attendant je redescends vers Châlon pour attraper l’A6, j’arrive à St Priest me débarrasser de ma palette en ADR, il est 9h15. A 9h30 je pars de là pour aller à La Mulatière retrouver mes amis de la SNCF, en route j’ai mon camarade Lagaffe qui revient d’Italie. L’esprit SNCF se ressent ici, 3 hommes dans le bureau, 2 avachis avec le café devant eux, le 3ème fort sympa et âgé vient me voir pour me dire ou me mettre, c’est lui qui va me décharger de mes moteurs électrique, il aura même une phrase à retenir « Ce n’est pas à moi de décharger, moi je reste au bureau, mais les 2 autres dorment, et le 3ème est en train de se fumer un chichon dans un coin ». Quelqu’un est étonné ?

    45mn plus tard je referme le camion, et par miracle un des deux dormeurs se réveille pour quitter le bureau, le 2ème se resserre un café… Et après on dit qu’on ne les aiment pas…

    Passons aux choses sérieuses, je dois livrer un chantier à Confluence, ce n’est déjà pas le futur musée magnifique payé avec nos impôts, mais un bâtiment le long de la Saône. Je perds du temps à trouver l’équipe de vitriers, malgré le fait d’avoir appelé le chef qui montait dans le TGV pour retourner à Paris.

    Ca va prendre 1 h pour les trouver, les faire descendre, et regarder un des gars manœuvrer le télescopique au ralenti, en plus j’empêche des ouvriers de partir manger ou rentrer après les 35h, il y en a même un qui me dira que j’ai largement la place de faire ½ tour sur la placette, et c’est lui qui va être obligé de faire une manœuvre par la suite pour sortir de ce lieu. A les écouter on est des chauffaillons.

    J’ai le nez fin en téléphonant au dernier qui se trouve au-dessus de Croix Rousse, en fait c’est le bureau qui est là, la livraison se fait à Chaponost, oufffffff j’ai failli me foutre dans la merde pour une connerie de documents. J’arrive chez eux à 12h30, un arrêt quiaurait du durer 15mn qui va doubler, le transpall électrique a une faiblesse de charge, donc une attente de 15mn pour recharger pour enlever la dernière palette au cul du camion, pas de bol.

    Je suis attendu avant 14h à Arnas pour charger un complet en ADR et pour l’Italie.

    J’apprends en arrivant que c’est une entreprise qui ferme définitivement, rachetée par les Ricains l’année dernière, ils ont déjà fermés l’agence de Paris il y a un an, aujourd’hui c’est à leur tour, délocalisation vers l’Italie. Je plein le cariste, au demeurant fort sympa, qui est licencié comme tous dès vendredi prochain est resté pour que je charge, il avait fini sa journée à 13h30, j’en connais plus d’un (moi le premier) qui se serait fait la malle dès 13h, mais non lui il reste, j’espère sincèrement qu’il va retrouver du travail le plus rapidement possible surtout à + de 50 ans, il le vaut bien, je suis vraiment triste pour lui.

    20 tonnes au cul, en route pour le dépôt, en route j’apprends que mon tracteur va lundi aux Mines pour la visite annuelle, bon, ça j’aime pas, quel tracteur je vais récupérer ?

    Une bonne nouvelle je récupère un 440 en BA, et propre de surplus, ça fera l’affaire pour les 2 jours, car j’apprends que je vais livrer une palette à Turin et mes 20t d’ADR dans la foulée, et que je recharge au même endroit pour Grenay, donc je récupèrerais mon tracteur mardi en passant.

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  • Zone d'attente ADR
    Mon fils a acheté une boite de transports
    T'as le look Coco!!!
    A quai
  • Lundi 4 Mars 2013
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    On est lundi, le jour de la rentrée pour les étudiants de la FAC, ainsi que pour ma femme après sa semaine Bretonne. Pour moi c’est un lundi habituel, nos voisins ont eu le courage, et surtout la volonté d’exprimer leurs dégouts pour les riches voulant être encore plus riche, et pan dans la gueule des cons, mais je suis lucide, ils vont trouver une parade, j’en suis certain, faudrait juste remettre au gout du jour la corde au lampadaire, et on les suspend par les couilles. Une pensée pour ce parachutiste mort au travail au Mali, là-bas ça ne fait pas de quartier, peu de prisonniers, je pense que c’est ce qu’il fallait faire. Et j’entends de la bouche d’un économiste que la réplique du CAC40 est déjà en place, on appelle ça « les actionnaires » et surtout « les fonds de pensions » qui donneront des ordres au PDG pour licencier pour encore faire plus de bénef, et en échange offrira un plus gros salaire…amen………………….enculéééééééééééééééé

    Et moi je prends la route de l’Italie, une petite pause à Turin chez le fabricant de camion indigène pour poser une palette. Si j’avais une bonne connaissance de l’Italien j’aurais bien demandé de voir la chaine de distribution, mais même avec les gestes, je n’ai pas pu me faire comprendre.

    De là je file vers Bagnolo Crémasco au sud de Milan. J’ai un complet pour eux à poser, et un complet à récupérer pour livre demain à Grenay.

    Un arrêt casse-croute chez « Mama Rosa » à côté de l’usine, et je me présente à 13h45, mais la reprise est à 14h avec la nouvelle équipe, je ne me met dans la cour qu’à 15h, j’ai 17containers d’une tonne chacune à livrer, et le tout avec le transpall à main, j’aurais pu me mettre à quai, mais il aurait fallu que j’attende que le 2ème cariste soit libre pour qu’un rentre avec le char de Ben Hur dans la semi, emmène la palette sur l’autre quai à 100m, que l’autre cariste la récupère, et ainsi de suite. J’aimerais arriver le plus tôt possible au « Paradise » ce soir, alors on reste comme on est et je grimpe dans la semi pour aider à vider. Il faudra 30mn pour le faire, de là je me mets enfin à quai pour qu’on me recharge 24t de containers, j’ai le temps de profiter des 18° qui fait en Lombardie, et de vous faire voir mon joli look avec les lunettes de sécurité fourni par le gardien. J’ai le temps de voir que les « non-fumeurs » travaillent plus que les « fumeurs » surtout dans une usine de chimie, les fumeurs sortent dehors pour aller fumer, et non pas sur le site, mais en dehors du site, le temps perdu entre quitter les bureaux, traverser les 100m de cour, badger la porte de sécurité, traverser la rue pour rejoindre l’abri, fumer et refaire le chemin inverse, tu as au beau mot au moins 12mn. Je verrais une secrétaire que j’ai repéré à son joli…jean y aller 2 fois entre son arrivé à 13h50 et mon départ à 16h30.

    Une fois chargé, je reprends la route, et c’est tout bon avec l’amplitude pour aller manger au « Paradise », un collègue m’attend là-bas, moi mon arrivée est prévue pour 19h30, je me pointerais à 19h40, Milan a été traversé en 2 temps, trois mouvement, tout comme Turin.

    Apéro et repas dans la bonne humeur.

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  • Zone dangereuse
    Isère enneigée
    Anciennement "La Tornade"
  • Mardi 5 Mars 2013
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    6h30, décollage de l’ensemble, je suis attendu en principe à 11h selon mon affréteur, je parierais pour 11h30, on verra bien, je passe par le dépôt pour récupérer mon tracteur qui a réussi son passage aux mines.

    Une mauvaise nouvelle ou une bonne je n’arrive pas à savoir, je n’ai pas été retenu pour le poste de Pape, mais ils veulent bien de moi pour faire la cloche, j’espère qu’il y a des avantages sociaux, j’hésite encore, faudra que j’en parle à Chouchen, il connait le secteur, on le voit passer tous les ans à Pâques…mdrrr.

    J’arrive à 11h15, et je suis attendu à…12h…

    A quai à 12h, et on commence à me décharger à 12h15. J’ai déjà la suite du programme, je vais à Jarrie charger un bout de semi pour Bologne. Je m’arrête en route pour manger un bout, et j’arrive grâce au radio guidage de Lagaffe chez mon client grand fournisseur de produits dangereux, je ne suis pas en ADR, c’est déjà ça, je vais pouvoir tirer la bourre avec « El  Chevelu de l’Ardèche » si lui il est en ADR…mdrrrr

    J’ai une ramasse à faire à Montbonnot, j’ai la chance, le gars m’attendait pour me charger, car ils ferment à 16h et il est 16h15 je les quitte pour aller voir si au Touvet je peux rééditer l’exploit, j’arrive chez eux à 17h, et ils ferment à 16h30, et… juste une charmante secrétaire qui me dit qu’il faut revenir demain, bon ben demain c’est pas pour moi, moi je retourne au dépôt vider le tout.

    Je fais le traine savate au dépôt en discutant avec un collègue, qui lui est là pour modifier sa tournée, il repart dans la foulée en Italie. J’attends mon pote PF pour aller manger avec lui au « Jour et nuit », bonne petite soirée.

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  • On patiente comme on peu
    Un bien beau truck
  • Mercredi 6 Mars 2013
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    6h50, driiiiiiinnnggggg fait le réveil, bong mon poing dans sa gueule, non mais c’est qui le patron ?

    Lavé, douché, propré, je file vers Montmélian pour charger 21t de grenaille pour Bologne. Je me pointe à 7h45, je peux me mettre à quai, après avoir mis la chasuble jaune, les shoes de sécu et accroché mes clefs à la porte, je peux assister au traditionnel chargement, quel chance que j’ai de voir un si beau spectacle. De là j’ai le droit d’attendre l’arrivée de la secrétaire à 9h pour faire les papiers. J’ai 2 clients, donc 2 CMR, waouhhhhh quelle intelligence… A écouter les uns on voit le bout du tunnel, et à écouter les autres on est dans la merde, ce n’est pas gagné, surtout quand tu vois l’autre salopard à Marseille qui vient de gagner une visite de plus devant la juge, j’ai vraiment envie d’investir dans un FAMAS « made in France » et de faire la grande lessive dans le monde des pourris à col blanc.

    Il me reste 3m50, alors je retourne au dépôt pour compléter. Je récupère quelques palettes de roulement auto, et je peux même passer à La Ravoire pour finir définitivement de remplir la semi, entre la grenaille, les roulements, et les boulons, je peux dire que la mule est chargée, faudra peut-être prévoir des bœufs, des mules pour me faire grimper au Fréjus. Je quitte cette société à 11h, je vais aller jusqu’à l’autoport de Susa pour casser la croute, pourquoi là ? Juste parce que j’ai un copain qui vient de Turin et on va faire la jonction à cet endroit.

    Ce midi j’ai fais un repas qui m’a rappelé ma jeunesse, du roastbeef froid et de la purée.

    14h, j’ai encore 45mn de route. La Targenziale se parcours comme un éclair, et j’arrive chez mon client pour lui donner 1t300, ça va à peine soulager la semi.

    J’apprends qu’il y a encore un soldat Français qui est mort au combat au Mali, pas glop, à chaque fois je pense à mon fils qui s’éclate à son travail, il aime être soldat, si il aime je n’ai rien à dire, juste lui dire que la vie est belle et qu’il en profite.

    La route se passe d’un accord monotone, il pleut, il fait gris, bref c’est la grande déprime du jour, en plus je n’arrête pas de penser à la pétition lancé par Phil, qu’est ce qui pourrait faire avancer le schimiliblick, car si personne ne fait le relais sur sa page fesse de bouc ou twitter pour les plus moderne d’entre nous, cela n’ira pas loin, il faut que ça fasse le buzz et pour cela il faut atteindre nos amis qui doivent à leur tour faire suivre ça ne coute que quelques secondes, des secondes qui pourrait permettre de respirer, pour certain d’aller voir au-delà de nos frontières, pour d’autres au-delà de leur région.

     Je vais finir par m’arrêter avant Parme pour la nuit, j’ai peur que la dernière station avant ma sortie soit rempli, et je pense que j’ai eu raison, car ici j’ai pris la dernière place, quoique la dernière soit déjà occupé, mais j’ai pu me mettre derrière une semi Slovène sans gêner la circulation, et en pleine lumière.

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  • Dépenses inconsidérées
    Bis
  • Jeudi 7 Mars 2013
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    Le réveil sonne à 6h30, et il le fait en douceur, la calotte dans les dents d’hier a eu au moins cet effet, non mais c’est qui le boss ?

    Je suis à 1h de mon client, et je calcule le coup, j’arrive pile pour l’ouverture, mais il y a déjà une semi devant moi, mais il a que 5 palettes, j’attends mon tour, une fois en place, on m’apprend qu’en fait c’est à poser sur un autre dépôt à 200m, et là je ne suis que le 3ème…chiotte, flute, merde.

    1h15 de perdu pour 2 palettes au sol, ça c’est du rendement. Je file chez le second.

    En route je passe sur les très bons ponts imaginés par un architecte (voir photos), qui a peut-être du talent, mais qui a bien du se gaver au passage avec les deniers italiens, de l'autoroute on les voit bien, mais c'est en passant dessus qu'on voit la bétise humaine, ou les dépenses inutile, ces géants passent au dessus:

    1)la voie de chemin de fer et d'un canal

    2)une départementale

    3 un rond point desservant une ZI

    Allélouiaaaaaa.

    Je vais perdre du temps à le trouver ce client, en fait il est à au moins 1km de là ou je cherche, une fois trouvé, je peux me mettre dans un coin, car il est 11h45, et ils vont aller manger à midi, réouverture à 13h, je me met dans un coin et je fais la sieste.

    Une fois vidé de quelque chose comme 15t, je me sens d’un seul coup léger avec les 6t restantes, je ne sais pas si ça vous le fait cette sensation de survoler la route, moi si !!!

    Cette charge doit être prise à Bologne, ou j’arrive pour 13h45, de là je vais aller voir à la cantine qui se trouve dans la ZI, une fois restauré je vais direct récupérer 2m de plancher à 20km de l’Adriatique, ça me fait rêver, je vois déjà mon voilier naviguer sur cette eaux, se dirigeant vers le Bosphore non pas sans zigzaguer autour des îles grecques.

    Une fois charger je cherche la meilleure route pour aller vers Padova, une fois ma route trouvée, je file léger, léger vers ma destinée. Quelques galères avant de trouver un endroit pour dormir, je suis sur des départementales ristretto, heureusement pour moi, il y avait peu de voitures en face de moi, et pas de brouillard.

    Je trouve une tratorria avec un grand parking à 5km du client. coooolllll

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  • Réveil dans le brouillard
    On trouve de tout sur l'autostrate
    Viva Italia
  • Vendredi 8 Mars 2013
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    7h tranquille, il y a un léger brouillard, c’est calme, j’entends les petits oiseaux me dire bonjour, je prends la route pour aller récupérer 7m de plancher, ils ouvrent à 8h, j’ai le temps d’avancer mon CDB.

    Une fois à quai je patiente auprès d’un chauffeur des Bouches du Rhône, ça fait drôle d’être dans une usine, et d’avoir sur les 4 quais 1 Italien, 2 Français, et 1 « Espagnol » et tout cela à l’autre bout de l’Italie à Padoue, je me dis que je vis les derniers moments du belle époque, j’espère que je me trompe, j’ai envie d’aller encore plus loin…

    Une fois chargé, je file sur Vérone pour récupérer 3 machines agricole. J’y arrive à 10h30, un peu galère pour trouver, la plus large des rues est interdite au PL, les 5 suivantes aussi, j’enquille à gauche devant la gare pour récupérer une parallèle, des dos d’ânes, un détour dans des petites rues alors que la plus proche des lieux était la plus large…

    Une fois chargé, je repars pour rentrer à la casa, je prends bien la rue large, et il n’y avait aucun soucis, les joies de la bureaucratie qu’elle soit Italienne ou Française, c’est bi, vous aurez droit à 20% même sur le café…

    Au tunnel du Fréjus, il y a un contrôle des douanes qui vérifie les CMR, c’est écrit en gros sur le panneau d’affichage lumineux. Je passe à travers, de toute façon ce n’est pas avec mes immense pots de fleurs en plastique, et mes 3 broyeuses de motte de terre que j’étais en surcharge, la preuve j’ai doublé lors de la montée un « Laffont », vous savez ceux qui freinent à la dernière seconde au péage…mdrrrrrrrrrrrrrrrr

    J’arrive au dépôt pour 19h45, le plein, le transfert dans la voiture des fringues, et en route pour la maison, ou m’attend un Chili Con Carne fait maison…miam miam, bon week-end, chez moi ça va sentir la rose cette nuit..

    PTDRRRRRRRRRRRRRRRR

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  • Lundi 11 Mars 2013
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    Pas de photos cette semaine, j'ai oublié de remettre la carte dans l'APN...désolé les petits loups

    En ce beau lundi savoyard ou la neige est chez nos copains de Normandie, je prends la route de Grenoble ou plutôt le chemin des écoliers par le tunnel des Echelles pour éviter la cohue du matin et faire des économies en kilomètres et péage. Et c’est pour l’ouverture que j’arrive chez ce marchand de tracteurs agricoles, je dépose dans la foulée mes trois broyeuses d’herbe qui iront rejoindre un cueilleur de noix, le produit phare de cette région d’Isère, l’AOC par excellence de la noix.

    Une fois le rideau latéral refermé, je file à St Priest cette fois-ci chez un marchand d’arbres, d’arbustes, et autres ornements de jardin. Il y a un superbe olivier multi centenaires qui a dû en voir des cueilleuses d’olives, si il pouvait parler il en dirait des choses…lol.

    A la radio c’est toujours des discours alarmant sur la crise et le chômage, ce n’est pas fait pour nous rassurer. J’arrive chez mon dernier client à Trévoux, il est déjà 10h30, un collègue est déjà à quai, et à presque fini, je repartirais en même temps que lui pour…aller me mettre dans un coin pour attendre du fret, ça commence à être inquiétant d’être à l’arrêt, une sorte de chômage technique, mais sans complément des assedic.

    Et ça va durer. Heureusement j’ai trouvé un coin au calme, et je vais glander comme ça jusqu’à demain.

    J’en profite pour lire le livre que mon fiston m’a offert pour mon anniv c’est « Ce jour-là » de Mark Owen. Ca raconte la vie des commandos de la Navy les célèbres « SEALS » Owen fait partie de ceux qui ont choppé Ben Laden. Ce sont des gus qui ont une drôle de vie, passant 8 à 10 mois loin des leurs, alternant entrainements et missions.

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  • Mardi 12 Mars 2013
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    Pas de réveil ce matin, c’est le chant des oiseaux et le V8 du voisin qui vont me tirer de ma couchette à 7h30, petit déj, et glandouille jusqu’à 9h ou j’ai enfin pouvoir faire mon métier. Je dois aller charger sur Lyon, je me pointe à 9h30 chez le client, mais la personne responsable de mon enlèvement pour l’Italie n’arrive qu’à 10h30, j’en profite pour prendre ma douche chez eux, puis je vais aller voir chez le 2ème pour charger en premier, ça arrange tout le monde, car je devais leur demander de m’intervertir la came. C’est dans une grande usine de bobine de fil électrique que j’arrive à 11h, la gardienne fait son travail de gardienne, et me somme de me mettre aux emplacements prévus pour les semis, je fais une belle marche arrière pour ne pas l’énerver plus que ça, et je mets en attente pour pouvoir aller à la pesée, et me mettre à quai, chez les caristes c’est plus « bon enfant ». Je les quitte à 11h45, et je change de programme, je file sur St Quentin Fallavier pour charger 8m. Un arrêt au camion casse-croute, une bonne petite discut avec un routier Breton du 29 bossant pour une petite boite de 10 chauffeurs, il va voir pour aider mon pote Souffiane à trouver une boite de transports, car avec son nom venant du grand sud, ça ne l’aide pas vraiment, je suis tombé sur un bon gars, comme quoi la solidarité existe encore, c’est rassurant, surtout quand on voit les grandes gueules voulant tout bloquer sur le papier, mais disparaissant comme les promesses électorales quand le « Che » du 07 trouve une idée pouvant aller loin, ça me mine l’esprit de voir cette mentalité si « Frenchie ».

    Enfin en attendant des jours meilleurs si ça existe je vais chez Géodis me mettre à quai pour charger des pièces auto, j’espère qu’il n’y a pas de marchandise arrivant de Paris, sinon vu ce que j’entends à la radio, je risque d’attendre longtemps, j’ai de la chance rien de par-là, et je peux quitter les quais presque complet pour aller récupérer à Marennes, mais pas celui des huitres un complément pour le même client à Vercelli à l’ancienne douane, je passe devant « Palette service » qui me semble bien vide, il est 16h, c’est bizarre pas une voiture sur le parking, pas un camion dans la cour, même pas leur beau truck américain…

    Une fois chargé, je ferme les portes, direction l’Italie, et surtout le « Paradise », ils ont embauchés une nouvelle serveuse « Valentina » fort charmante, et un grand sourire coquin.

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  • Mercredi 13 Mars 2013
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    6h30 la fumée sort du pot d’échappement, elle est noire, toujours pas de Pape au pouvoir. Et en attendant je vais voir à l’ancienne douane de Vercelli si j’y suis, hé ben que vous le croyez ou pas, une fois là-bas, j’y suis bien, ça c’est magique. Connaitre l’endroit et être sympa et poli, ça aide toujours, et je me mets à quai dans la foulée, et en ¾ d’heure je suis déchargé, je m’arrête 15mn au carrefour pour voir es prix des alcools, et acheter de quoi manger pour les 2 jours à venir, le whisky est au moins 10€ moins cher qu’en France ou à l’autoport de Susa, bon à savoir.

    Direction le nord de Milan pour finir de vider, j’arrive dans une petite société qui fabrique du câblage électrique, je pose mes bobines, il est 12h, on est en Italie, ça les dérange pas, ça c’est la classe.

    Je recharge en ADR à côté de Monza, et je prends la traverse, sur le papier il y a 10mn de plus, mais pas d’autoroute, ni de retour sur Milan pour se chopper les bouchons.

    Je me pointe à 13h15, passage par le poste de garde, passage sur la balance, puis par l’officio, retour au camion pour récupérer les cartes grises, retour à l’officio, puis chargement.

    1h après je repasse par la balance, puis attente sur le parking qu’on m’appelle à l’hygiaphone. Une fois le « TBD…TBD » passé je passe au poste de garde pour récupérer mon CMR. Et en route ma poule, ou mon canard, je sais plus avec Spaghero et Findus ce que c’est, en entendant une chose de sûre, avec mes 21t,c’est bien un 420 que j’ai, je pédale dur pour le faire avancer.

    Petit passage par Settimo Milanèse pour récupérer 4 box pour un menuisier de Paname. Sur la route une dame me fait de grand signe de la main, il y a une voiture de garée à 10m d’elle, serait elle en panne ou un pneu crevé, mais en ralentissant, je vois plutôt que c’est une dame/homme qui recherche à donner du bonheur contre quelques euros, je réaccélère pour faire le dernier kilomètre de mon client.

    Un petit 4h avec la charmante secrétaire qui porte très bien la petite jupe, et qui a apporté un panetonne.

    Petit calcul en route pour savoir où je mange, ce soir j’ai droit d’aller revoir Valentina au Paradise.

    La sortie de Milan comme la traversée de Turin se passe nickel, et j’arrive à 19h15 et 8h30 de conduite sur le parking à Bussoleno. En coupant le moteur, j’ia une fumée blanche qui sort du pot, les catho ont un nouveau chef de file, un Argentin de 76 ans avec un poumon en moins et une santé fragile, ça promet des jours meilleurs pour un des 115 cardinaux restants d’ici 3 ans.

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  • Jeudi 14 Mars 2013
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    Je décolle chargé comme une mule de mon parking, heureusement que je n’ai pas de descente car à froid mon ralentisseur d’échappement m’aurait fait défaut.

    40mn d’arrêt au Fréjus pour l’ADR, ils auraient pu attendre 5 mn de plus pour ma coupure, pffffff.

    J’arrive au dépôt pour vider mon Paname, et j’apprends par ma femme qu’il va falloir que mon boss pense à m’augmenter car la chaudière doit être changé, elle va rendre l’âme 6000€ à sortir, alors lecteurs assidus de mon CDB, j’accepte volontiers les chèques que vous allez faire avec générosité.

    Je quitte les lieux pour St Egrève, pour ceux qui ne connaissent pas on peut dire aussi Grenoble.

    Je me pointe pile à la fermeture, je dois attendre 13h30 l’ouverture, bon faut être honnête, si j’avais eu 1 ou 2 palettes, le cariste me les aurait sortis, mais 22 IBC c’est 20 de trop..lol 

    Et c’est à 13h30 que les choses sérieuses commence, pas envie d’ouvrir les 2 côtés de la taut, alors je lève au maximum la remorque pour mettre de la pente, comme cela je vais pouvoir rapprocher les IBC du cariste, du moins pour celles qui sont de l’autre côté, et cela sans aucun effort, quel mec intelligent ce « fiflo ».

    14h30, c’est fini j’ai refermé, plié, cadenassé, enfin pleins de trucs finissant par é, et je me retrouve à la rue, rien sur Grenoble pour ma pomme, alors je vais me poser dans un coin, et finir de lire mon livre, il est très bien, ça se lit vite, j’avais du respect pour ces hommes de l’ombre, j’en ai encore plus depuis…

    Demain je charge pas loin d’ici

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  • Vendredi 15 Mars 2013
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    Aujourd’hui c’est les 13 ans du petit dernier, il va être content d’avoir son cadeau, il réclamait un hélico radiocommandé depuis longtemps, et on en a trouvé un pas cher dans la galerie marchande de carrouf. Et pendant qu’il jouera avec, le grand lui fera le con dedans lors des entrainements avec le 13ème BCA, ainsi va la vie…

    Je me suis rapproché de mon client hier soir, car j’avais planté dans le parking d’attente du carrouf hier, et soit j’aurais gêné, soit cela aurait été bruyant dès poltrominet.

    Du coup pas de réveil ce matin et je suis pile à l’heure chez mon client, j’ai rdv à 8h, et je décolle à 7h55, eh oui quand je vous dis que je me suis rapproché, je m’étais rapproché, je l’avais en visu.

    Je charge ici pour Paname, j’ai 2m de plancher, de là je file à Pontcharra récupérer 7m de tubes de coffrage, j’y arrive tranquillement à 9h45, il y a déjà 2 semi, et je dois me mettre à la place de celui qui a le plus à charger. Le gars est un ancien collègue de Nono un de mes collègues avec qui je m’entends bien, ils étaient ensemble chez Mottiers, le truc bizarre, c’est qu’il a lui aussi un client à Courbevoie, pas le même, mais moi ou j’ai 30 tubes, lui en a un qu’un seul, il y a des trucs bizarre chez les affréteurs.

    Une fois chargé, une fois la photo de la marchandise faite, comme cela ils dégagent leurs responsabilités si il y a modification et écrasement des tubes en cartons, je file au dépôt, non sans m’arrêter pour casser la croute avant, et c’est là que me retrouve Nono pour boire le café.

    J’arrive au dépôt pour 14h, on me chargera 4 palettes pour Roissy demain matin, je vais pouvoir rendre jaloux Ferrol si j’ai la chance de rencontrer pour lui faire la bise la belle Manilla, en espérant que je n’oublie pas de mettre la carte mémoire dans l’APN cette fois çi…

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  • Paris, Paris
    La fusée Arianne
  • Lundi 18 Mars 2013
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    4h30 je quitte la maison, la neige tombe, tombe, elle est légère, et même si elle tient à la route elle ne se tasse pas sous les roues.

    Je quitte sans tarder le dépôt au cas où un secrétaire zélé réveillerait le représentant de François 1er, non pas le pape…l’autre, le nôtre, le mou.

    A moi Paname, la neige disparait après le tunnel de Dullin, c’est une bonne nouvelle, je prévois un arrêt après Macon pour boire mon café, je passe pile entre deux car de tourisme scolaire, coup de bol. Le second arrêt je vais le faire à côté d’Avallon, pas de café mais une petite sieste reposante.

    Je viens d’écouter les news, et oh miracle je suis d’accord avec 2 femmes, non pas la mienne, sinon je ferais ceinture tous les week-ends si je n’étais pas d’accord avec elle, avec Ferrol sinon je… non là je m’égare, mais avec Royal et Morano qui sont contre l’idée d’arrêter l’apprentissage. Pour une fois que 2 politique de 2 bords différents soit d’accord, je tire mon chapeau bas mesdames…

    J’arrive enfin sur Paris, périf ouest à fond les ballons, puis le pont de Neuilly et ses quais qui m’emmènent direct à Courbevoie livrer un chantier sur un boulevard. Une fois débarrassé de 30 tubes de coffrage, je file à Villeneuve la Garenne pour vider le reste de tubes, j’y arrive pour 15h, le cariste n’est pas content avec ses patrons et me le fait dire, mais qu’y puis-je ?Enfin une fois viré ses merdes en cartons je file voir si je peux encore vider mes 6 palettes à Bonneuil en France, je passe devant le musée de l’aviation au Bourget, j’ai le droit de voir de loin le nez de la fusée Ariane, elle parait petite par rapport à l’idée que je me faisais d’un mastodonte volant vers les étoiles.

    Pas de bol il faut un rdv, et j’en ai pas, et en plus ils ne déchargent plus à partir de 15h, j’ai le droit de revenir demain matin à 8h30. Je vais me poser à Garonor.

     

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  • La police veille!!!
    Pas de bouchon ce matin...miracle!
    Les voyages low-cost
  • Mardi 19 Mars 2013
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    J’apprends à la radio que des enculés ont terrorisés les voyageurs du RER samedi et les ont dépouillés, mais la police a rassurée les Français, avec la reprise des cours, le calme devrait revenir, on en a de la chance d’être protégés par l’EN aujourd’hui…

    Et moi je me mets à quai à 8h30 et je quitte ce même quai à 8h45, j’avais le droit d’être dans une cage grillagée pendant le déchargement, j’addddoooooooorrrrrrreeeeee.

    Allez je fonce sur le sud de Paris à la Porte d’Italie pour livrer 4 palettes chez un marchand de wc qui a mis à la télé le couronnement du Pape, c’est vrai que c’est d’actualité chez un marchand de trône…

    Je vais avoir le droit de me garer en double file pile au carrefour avec un feu rouge, et cela pendant 45mn le temps de trouver un courageux cariste voulant affronter la rue, et c’est seulement en promettant que le pv de 90€ sera pour leur pommes si les flics arrivent que ça bouge un peu.

    Je file vider le reste à Orly dans la zone de fret, j’aime bien venir ici, ça sent le kérosène et ça me rappelle mon service national chez les paras.

    Je reprends la N19 pour aller à Coubert à côté de Brie Comte Robert charger 33 palettes. Un vrai plaisir d’aller chez eux, non pas qu’ils soient désagréable, mais c’est signe d’un 24t à coup sûr.

    E suis vraiment une mauvaise langue, je ne vais avoir que 18t, bon ça fait comme même lourd pour mes vieux 420ch.

    Il est 15h je peux allez voir si j’ai le temps de charger des matelas à Crancey, je prends la route des écoliers et je coupe pour retrouver la N19, encore une belle connerie de l’ancienne Présidence d’enlever la dénomination Nationales pour les mettre en D, même si ce ne sont plus la nation qui paye l’entretien pourquoi n’a-t-on pas gardé ce N ?

    J’arrive à 16h30, c’est encore ouvert mais il n’y a plus personne à la production et il me manque 1 matelas, il sera fait à la première heure demain matin. Je vais à Romilly à « L’escargot » sur la N19 pour prendre une douche bien méritée, et manger chaud.

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  • La jument de Lagaffe?
    Là haut sur la colline...
    L'A5 est bien vide
    Marseillais planque ton cul
  • Mercredi 20 Mars 2013
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    J’apprends avec incompréhension ce matin que notre bon ministre des finances Cahuzac vient de démissionner car il est accusé injustement d’avoir triché, menti, volé l’Etat français, encore un homme politique innocent et injustement accusé qui est obligé de quitter son travail, moi je serais lui j’irais directement au prudhomme pour porter plainte pour licenciement abusif, et harcèlement moral. Pauvre homme qui rejoints la longue listes des Tibéry, et consort.

    Je suis pile à 8h à quai pour récupérer mes matelas, et je peux reprendre mon chemin de retour, je ferais un arrêt à la Total de Beaune pour me sustenter, et reprendre ma route ou rien ne viendra me géner en dehors des auto qui veulent à tout prix me passer devant juste à l’abord des travaux et rétrécissements afférents.

    Je vais arriver à 17h30 au quai pour mettre mes matelas dans une remorque vide et mettre la remorque de colle dans un coin, car le rdv est pour vendredi après-midi.

    Soirée au « jour et nuit » et dodo dans le camion.

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  • Y a bon sentir la vache dans 5mn!
    C'est pas pour autant qu'ils volent pour ouvrir
    Mon vieux pépère
    Minnig l'Hermine, et Fistoulig le lapin
  • Jeudi 21 Mars 2013
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    Petit café avec mon collègue antillais dans son bar préféré, le « Volvo 420 » et je vais me présenter au dépôt de Fly, coup de bol j’arrive le premier devant le portail à 7h45, et j’ai 2 camions remorque typique de la Pologne qui se pointe dans la foulée.

    Pas d’horaire sur le portail fermé à clef, et il est 8h20 maintenant. Heureusement qu’ils ouvrent pour les clients venant chercher leurs matelas ou canapés, car ils sont réglés comme le magasin, ouverture 10h, c’est cool, merci les clients.

    De là je retourne au dépôt pour charger des palettes pour Milan.

    Un arrêt au « Paradise » faire mes 45’, et ensuite je taille la route pour vider avant 17h.

    J’arrive à Milan à 16h30, ils sont encore ouvert, je perds plus de temps pour faire demi-tour dans le fond de la rue que de me débarrasser de mes pompes hydraulique. Puis je récupère sagement au soleil mon programme pour demain, une bonne et une mauvaise, la bonne c’est que j’ai du boulot, la mauvaise c’est que il se trouve dans Milan intra-muros. Cruel dilemme, car je ne connais pas ce client, donc je ne sais pas si je peux m’en approcher. Je coupe la poire en deux et je me pose sur un Autogrill loin des camps des Roms.

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  • Les pompiers Italiens
    Une rue Milanèse
    Ah la jeunesse, c'est plus ça mon bon monsieur!!!
  • Vendredi 22 Mars 2013
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    J’ai toujours ma remorque, et mon gas-oil…oufffffffffffff.

    Je suis bon pour la RSE, et j’enquille la Tangenziale à 7h, et je passe entre les gouttes d’eaux, ou plutôt entre les bouchons continuels de Milan, je préfère me poser 30mn devant chez le client que de faire 1ère, 3ème pendant 30mn, la pause durera 1h en fait car ils ouvrent à 8h30, en plus j’ai été devancé par 2 collègues des pays Baltes et Bataves avant moi, mais ça va aller assez vite, si vite qu’à 9h je suis repartis.

    Ma mission suivante si je l’accepte, mais ais-je le choix, est pour la région des lacs. Il me faut 1h pour y aller, la marchandise est prête depuis hier, mais la magie du flegme pas si british que ça est passé par là, il y a 2 palettes sur les 4 qui ne sont pas prête, l’aluminium est encore sous forme de copeaux, je vais avoir le droit d’attendre 1h30 pour partir d’ici, en attendant le cariste à qui j’ai demandé ou se trouvait la macchina à café me guide et me l’offre, ça c’est aussi l’Italie.

    Un arrêt Panini en route, et j’arrive chez le 3ème client, je charge ici tout un complet de ce que j’offre comme place, et je vais aller le vider chez mon 4ème client, mais je vais attendre 1h ici aussi pour charger, je commence à avoir l’habitude, heureusement que ma fille m’a téléchargée des séries tv, ça occupe le temps.

    De là je remonte encore vers le nord au pays du robinet, je décharge tout chez mon dernier client, puis je file à 4km dans une usine de robinet pour récupérer 24 palettes pour Marennes, et quelques palettes pour l’Autriche, la suède et l’Espagne, il n’y a plus de place pour les 5 palettes de la Suisse, faut pas exagérer. Je redescend chez le groupeur vider tous les pays exotiques et je ne garde que le Marennes qui va être complété avec du Meyzieu, que la vie est triste, moi je voulais virer le Lyon et garder les pays du nord….

    Tout ça m’a fait repartir d’ici à 19h, j’ai le choix, soit m’arrêter comme tous bon fonctionnaire dans une heure pour l’heure de la soupe aux « Platani », soit faire durer le voyage jusqu’à 21h pour aller au « Paradise », ou tenter le diable et passer le tunnel, mais je serais short en amplitude, mon choix est vite fait j’évite le stress des 28 jours, et je capitule pour le « Paradise ». Je me pointe là-bas à 21h10, une mauvaise nouvelle m’attend, la belle Valentina a quittée les lieux, il y a 2 chauffeurs qui ont été très « indélicat » avec elle selon Daniele le patron, il y a des coups de batte de baseball qui mériterait d’être mis… dommage pour nous, elle était toute mimi et souriante, et en plus elle arrivait à dire à peu près ce qu’était un lapin en le mimant, ce qui nous faisait bien rigoler à table. Bonne route Valentina.

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  • A l'amazonne la mémée!!!
    Ca va chauffer en Italie avec la TAV
    Le calme du parking du "St Pierre"
  • Samedi 23 Mars 2013
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    Je quitte le parking à 6h15, j’ai décidé d’aller faire la bise à Sylvianne au « St Pierre » et en même temps de me laver et prendre mon petit déjeuner avec elle, j’arrive à 8h.

    Je repars de chez elle à 8h45, et je pose mon ensemble à 9h30 dans la cour, le plein, la mise à quai, et hop dans la voiture pour rejoindre la maisonnée.

    Bon week-end à vous lecteurs assidus

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  • Frontière Slovène à Fernétici
    Musée des armes
    Eglise Slovène
    Struklji
  • Dimanche 24 Mars 2013
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    Tout à commencé hier soir lorsque mon patron m’a téléphoné pour me dire :

    « As tu un passeport à jour ?», et moi étonné qu’il m’appelle déjà moi qui ne voulait pas répondre, trop habitué à ce genre de truc lorsque j’étais ambulancier.

    « Oui mr Bogeat bien sur que j’ai un passeport en cours de validité »

    « Ca t’intéresse toujours de voir le monde vu d’un cerceau ? ». Là j’étais de plus en plus intrigué, il n’est pas dans le style de picoler, ni de se moquer de nous.

    « Oui bien sûr, vous le savez bien à force de me lire sur mon CDB »

    « Bien, bien, bien, allez tu vas pouvoir fermer ton sac, faire la bise à ta femme, car si tu le veux j’ai un voyage départ demain matin à 6h pour Asgabat »

    « En Turquie », j’étais déjà là bas, je voyais déjà le Bosphore sous les roues du volvo

    « Mais non pas en Turquie, en Turkménistan »

    « C’est ou ? »

    «  A la frontière Iranienne, tu dois emmener une semi entière de matériel scolaire récolté par les chasseurs alpins pour offrir aux écoles d'Afghanistan, ils prendront le relais via l'aérodrome local ou est basé la chasse Française, et c’est ton fils si j’ai bien compris qui a demandé que ce soit nous, et plus précisément toi , alors ? »

    «  A lundi  6h patron »

    « Non, non, à demain matin 8h au bureau imbécile, faut qu’on discute du voyage, de préparer, t’expliquer les frontières et tout le toutim, Hervé a chargé hier soir, la boite qui devait faire le transport a envoyé un Polonais ou un Roumain pour le faire, ce qui n’a pas plus au Colonel chargé de la communication, d’ou ton fils qui a offert cette possibilité, le mécano est depuis, sur ton tracteur pour le mettre en état pour te faire faire les 13000km A/R »

    Sur le cul, les yeux mouillées, en train de crier « mon cœur, mon cœur » non pas le mien, le surnom de ma femme adorée…

    Et elle magnifique « Va, fonce, je te préparerais tes affaires et je descendrais demain matin  à carrefour t’acheter tes pains aux laits, tes jus d’orange et tes plats cuisinés » Une reine, une vrai reine, je sais qu’elle aimerait m’accompagner.

    Dimanche 8h je suis au bureau, le café est chaud, et je suis fier, fier d’être là.

    Le reste de la journée va se passer en conseil, en explication, et oui il a connu la route de l’Iran l’ancien, le col de Pamir n’ayant plus de secret pour lui. Ou planquer tous les sous que je peux emmener, qu’il est inutile d’emmener mon ordi, je n’aurais pas le loisir de regarder des films et que j’éviterais la tentation.

    J’appelle aussi James le roi de l’est, qui me dit qu’il prend le premier train pour me rejoindre, que cette route lui manque énormément.  Mais il va m’aider énormément en conseils et astuces

    Ma nuit va être courte…

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  • La douane slovène à Fernétici
    Musée des armes
    Eglise Slovène
    Struklji
  • Lundi 25 Mars 2013
  •  

    6h, le camion ronronne, le patron est là, pour un peu j’ai cru qu’il allait m’embrasser. J’ai la trouille, une trouille énorme, une boule dans l’estomac, là je ne rêve plus, je suis dans la réalité, et elle fait peur, je ne vais plus au fond de l’Italie, je vais dans l’inconnu.

    J’ai emmené mon ordi, j’ai un CDB d’enfer à écrire

    Ce lundi va se passer avec cette boule au ventre, elle ne va pas me quitter, James m’a dit qu’elle va disparaître lorsque j’aurais passé la première vrai frontière avec des lettres en Slave. Le plus rigolo, et je pense que Jame (Jermbraille) ne pensais pas lorsqu’il m’a vendu son frigo, frigo qui a connu les pays de l’est et les frontières, les vrais avec les chars et tout le toutim, c’est que ce frigo allat de nouveau faire un grand et beau voyage vers des contrées lointaines.

    Tout cette première partie se passe bien en dehors de cette boule de peu.

    J’arrive enfin à la frontière qui n’en est pas une, mais déjà un nom exotique « Slovénie » pays européen et dont mes €€€ valent les leurs, mon boss m’a dit de ne rien acheter à l’aller, qu’il faut que je découvre pour acheter au retour ce que je veux ramener., il m’a dit aussi de toujours faire le plein au ¾ vide…

    Enfin je roule dans l’inconnu, je passe Fernetici, et je reste sur l’A3 l’autoroute locale.

    J’arrête le camion devant un resto à Logatec. 800km 10h de conduite.

    Il y a un musée de l’armée ou de la guerre, mon slovène n’est pas au top ces jours ci, j’ai le temps, il est 17h15.

    Ce soir j’aurais festoyé, au menu une soupe, un plat chaud ( le struklji) sorte de raviole de chez nous, c’est bon même si je ne sais pas de quoi est composé l’intérieur de la pâte, et une tarte aux pommes.

    Le tout pour 9€50.

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  • Eglise Hongroise
    Jubljana
    Vaches Slaves
  • Mardi 26 Mars 2013
  •  

    Une fois les vérifications faite je pars il est 5h, pour aller je ne sais ou, je vais essayer d’enquiller encore une fois mes 10h.

    Je passe Ljubljana (je suis obligé de tout noté, sinon je ne saurais pas le réécrire) c’est calme. La campagne Slovène ressemble à la Normandie sans les vaches tachetées.

    A 7h je m’arrête à Maribor pour boire un petit café, ici il est comme en Italie, 1€ l’expresso.

    7h30 je pars d’ici le patron était bien sympa, je suis repartis avec un bière du coin en cadeau, d’habitude le peu de Français ou de routiers étrangers s’aventurant par là restent sur l’autoroute, moi j’ai préféré sortir pour rentrer dans le village près du péage.

    A moi la frontière Slovène Hongroise, Schengell étant passé par là je n’ai pas de soucis majeur pour traverser, et j’enquille l’autoroute, faut pas que je me trompe, j’ai bien fait d’éditer et d’imprimer le parcours, mon niveau d’encre à baissé, faudra que je réclame une augmentation …

    Je passe sans encombre Nagykanizsa en Hongrie, les paysages sont toujours aussi beau, même si ce n’est pas un grand soleil qui m’accueille dans ce pays de transition.

    Je me mets d’un seul coup à longer un fleuve ou un grand lac, du côté de Zamardi, et en plus on est mardi…lol. je profite de ce panorama pour manger un bout sur le belvédère qu’il y a de l’autoroute

    Budapest est chargé, et je perds du temps sur le périphérique. Pas grave, j’ai le temps comme cela pour admirer les vues que j’arrive à chopper entre 2 immeuble, je m’attends en permanence à voir surgir une Volga avec 2 mecs en veste de cuir me demandant pourquoi je fais des photos.

    Une fois la capitale franchie, je file finir à Nyíregyháza je suis à moins de 50km de ma première vrai frontière, que me réserve demain, en attendant, je prends une douche il est 18h. 730 km 9h45 de conduite.

    Ce soir ce fut du pâté Hongrois, suivit de mon premier Goulash donc je ne sais ce que c’est mais qui fut très bon. Le tout d’un vin rouge au pichet de bonne facture, et du sourire de la dame des lieux âgée de 65 ans au moins mais qui fut à mes petits soins, le tout pour 2500 forints soit 8€, j’ai fais le change à la frontière, et je laisse un pourboire, tellement je suis heureux d’être là, et puis si ça lui permet de s’acheter un bon petit gateau dimanche prochain, et je lui donne un billet de 1000ft.

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  • Paysage Ukrainien
  • Mercredi 27 Mars 2013
  •  

    Il fait froid, très froid, j’ai 1° au tableau de bord. Cela ne m’empêche pas de me mettre en route le ventre plein, jus d’orange et petits pain.

    Je traverse Kiev, Kiev, un nom qui a fait rêver lorsque j’étais à l’école, une grande ville industrielle.

    Cette ville a encore les stigmates de la destruction pendant la seconde guerre mondiale, je vois au loin de très beaux monuments, reste d’architecture ayant éviter les bombes.

    J’enquille les kilomètres voulant mettre le plus de kilomètres entre cette grande catastrophe nucléaire et moi, et dire que des gens vivent là quelle fatalité.

    Je vais finir à la frontière Russe que je ne franchirais pas à cet endroit, demain je filerais vers le sud est.

    On est à Kharkiv j’ai fais 705km en 9h, je mange au camion non pas à cause de Tchernobyl, mais j’ai pas fait gaffe au temps, tellement mes yeux allait de droite à gauche pour emmagasiner des images, des champs riche de terre prête à accepter le grain de blé pour nourrir l’Europe.

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  • Un yorkshire irradié
    Ancien QG KGB
    Future station Total?
  • Jeudi 28 Mars 2013
  •  

    Il fait froid, très froid, j’ai 1° au tableau de bord. Cela ne m’empêche pas de me mettre en route le ventre plein, jus d’orange et petits pain.

    Je traverse Kiev, Kiev, un nom qui a fait rêver lorsque j’étais à l’école, une grande ville industrielle.

    Cette ville a encore les stigmates de la destruction pendant la seconde guerre mondiale, je vois au loin de très beaux monuments, reste d’architecture ayant éviter les bombes.

    J’enquille les kilomètres voulant mettre le plus de kilomètres entre cette grande catastrophe nucléaire et moi, et dire que des gens vivent là quelle fatalité.

    Je vais finir à la frontière Russe que je ne franchirais pas à cet endroit, demain je filerais vers le sud est.

    On est à Kharkiv j’ai fais 705km en 9h, je mange au camion non pas à cause de Tchernobyl, mais j’ai pas fait gaffe au temps, tellement mes yeux allait de droite à gauche pour emmagasiner des images, des champs riche de terre prête à accepter le grain de blé pour nourrir l’Europe.

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  • Belaya Kalitva
    Train Russe
    Usine du peuple
    Ils sont aussi par là
  • Vendredi 29 Mars 2013
  •  

    En route en ce vendredi saint, la Russie impériale m’attend, j’arrive à la frontière Russe à 9h. Ca doit pas rigoler, l’ambiance va être froide, je vois d’ici les chars russes entourant mon pépère et fouillant tout avec les chiens, les mitraillettes.

    Que nenni, je ne vais pas être accueilli avec les grands sourire comme la douanière Ukrainienne, je vous avait dit qu’elle m’avait fait un peu de rentre dedans…

    Non là c’est 3 grand gaillards moustachus et ventripotent ou l’inverse je sais plus qui me souhaite un bonjour glacial, comme le temps, ils savent pas ici que c’est le printemps.

    2h, il me faudra 2h pour repartir, je pense qu’ils n’aiment pas trop l’endroit ou je me rends au vu du dédain qu’ils ont eu. Mais je vous emmerde.

    Je vais traverser des étendues désertique, des champs, encore des champs, de temps en temps une ville, c’est le farwest à l’envers

    Je finirais à Volgograd en Russie, j’aurais fais ce jour là 700km, non stop en dehors des repos obligatoire. La fatigue commence à peser sur mes épaules, mais je ne regrette pas mon choix, c’est vraiment magnifique et exceptionnel de faire ça…

    Je tombe sur une petite trattoria, enfin son équivalent, le nom est intraduisible, ni retranscriptible, c’est la maison jaune, mais le sourire est chaleureux, ici ça sent la friture et la soupe, alors je laisse la chef me mettre les plats devant moi, je ne saurais pas ce que j’ai mangé, j’ai senti les fèves et les pois cassés dans la soupe, la viande était une sorte de bourguignon, mais je l’ai trouvé fade…mais pas grave je suis en Russieeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    778km en 9h, il roule bien le pépère, et j’ai passé allégrement la moitié du voyage aller…yesssssss

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  • Astrakhan
    Ferme collective
    Amédé russe au boulot
  • Samedi 30 Mars 2013
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    Ce matin il pleut une petite pluie fine et glaciale, je reste courageusement au chaud, il fait encore nuit, il est 3h.

    Un tour rapide autour du camion pour me réchauffer et vérifier que tout va bien, et je file.

    Je m’arrête pour boire le café et faire le plein, 0.80 ici le litre du GO. J’ai fais le plein dans une petite station, ça dure une éternité, mais j’ai droit au café…pas bon, et à un gâteau maison, pas vraiment sucré, mais c’est l’intention qui compte, et tu m’étonne que le pépère soit content, un mec qui s’arrête et qui met 900litres d’un seul coup, ça courre pas les rues.

    Je vais m’arrêter auprès d’une carriole proposant des sortes de sandwich vers Astrakhan, j’arrive au Kazakhstan.

    Mais avant cela je vais passer sur une île grâce à deux pont, je suis à Kranny Yar.

    J’arrive enfin à la frontière, ça sent le vieux, l’ancien l’époque ou si tu pétais de travers, voir même droit tu te prenais une décharge de kalashnikoff dans la seconde qui suivait, quoique la frontière ne devait pas exister à cette époque. Il me faudra comme même un joli contrôle, et un carton en moins de fournitures scolaires, mais c’est le prix à payer de ma tranquillité.

    Je pose mes fesse devant une sorte de taverne sur la route qui est d’après mon guide une nationale, elle ressemble plus à une vicinale qu’autre chose, pépère commence vraiment à fatiguer, et moi aussi.

    Je suis en ce début d’après midi dans une bourgade se nommant  Atyraou ou quelque chose comme ça.

    Ce soir cela sera un glouch, j’ai rien compris  de ce que j’ai mangé, mais c’était mangeable, voir bon.

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  • La frontière Russe
    Vive le lait de jument
    Vaches des DAF
    Mes sauveurs, mes amis
  • Dimanche 31 Mars 2013
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    J’ai fais 30h de repos bien mérité, et j’enquille la route, enfin chez les cavaliers de l’extrême, je croiserais des fermes avec des…Charolaises dans les champs, merde je rêvais en fait je suis en Bourgogne…mdrrrrrr. Les DAF ont du passer par là avec leur bel ensemble rouge et blanc.

    Je viens de faire 430km quand j’entends un gros bang, je viens d’éclater, je viens en plus d’éclater d’un fer de mon jumelage du tracteur mais aussi de crever de l’autre ou plutôt l’inverse, je devais avoir un truc coincé entre les deux pneus, merdoummmmmmm, je m’arrête sur le bord de la route, il y a une ferme à 500m perdu dans la pampa.

    L’avantage d’ici c’est que tu ne gène pas la circulation, cela ne m’empêche pas d’aller chercher les morceaux pur les mettre sur le bord de la route.

    J’ai 4 pneus dans la semi, je vais m’en chercher 2, je commence à mettre le cric sous le châssis du tracteur que j’ai libéré de la semi.

    Quand d’un seul coup j’entends un tracteur arriver il fait plus de bruit que le V8 du scooter de ma fille.

    2 jeunes sont dessus, et viennent me voir,, ils commencent par me dire bonjour et regarde les dégâts, retroussent les manches et viennent m’aider, j’ai 3 goujons que je n’arrive pas à extraire, bloqués de chez bloqués, il est midi, les gars me font signe de fermer, et de venir avec eux, je les suis en me demandant si c’est pour appeler SOS chauffeur Français en panne, ils me présentent à leurs maman et cette charmante dame me demande si j’ai faim, en oui ma brave dame,  j’ai rien mangé depuis ce matin, elle met une assiette de plus, l’hospitalité de l’est, ou celle des braves gens qui ont peu mais qui partage.

    Le maitre des lieux arrive et me regarde d’un air soupçonneux, les fils expliquent la chose, et il sourit, me demande de m’asseoir, et sort une bouteille d’une couleur rouge, le vin du coin ? Je n’ai pas vu de vigne pourtant. Et si il y a en a celui ci a une étiquette c’est du bibigul si j’ai bien lu, ça se boit, le pire sera au dessert ou j’aurais droit selon les gestes que le fils me fera du lait de jument, je ne vous conseille pas d’en boire, au moins je les aurais fait rire.

    Une famille accueillante et fort sympathique, j’ai droit au tour du propriétaire, mais c’est pas ça qui va réparer mes dégâts.

     Le chef de famille me ramène au camion, il voit les dégâts, il est venu avec les outils qu’il fallait, et on peut dévisser les écrous.

    Je remets avec son aide les pneus, mais au moment ou je vais remettre les deux jantes, il me fait signe de mettre juste la jante qui a éclatée, l’autre il l’a met sur sa remorque et me fait signe de le suivre avec le camion, il est déjà 15h, ce n’est pas tout ça mais j’ai de la route moi, j’ai un métier monsieur l’agriculteur Kazakhstan, un vrai moi, je ne fais pas que traire des juments piaffantes, et monter des étalons sauvages.

    En fait il va me réparer mon pneu et me mettre une belle rustine, cela va prendre du temps, et je vais aller aider ses fils à rentrer des chevaux, ça c’est rigolo, je monte sur une vieille jument et je me prends pour John Wayne à la belle époque, les fils rigolent de me voir faire des simagrées de western.

    La nuit tombe vite ici, j’en ai même eu mal à la tête, mon pneu a rejoint la semi, ça c’est cool comme cela j’ai encore 3 pneus en état de marche.

    Je vais pour dire au revoir quand la maitresse de maison me dit que non, que c’est dangereux de repartir de nuit, que la route n’est pas belle par ici, et c’est vrai qu’avec les feux de route du Volvo, c’est pas le top.

    Alors je suis de nouveau invité chez eux, j’accepte volontiers, et j’apporte avec moi la bouteille de Myrte et le pastis, à moi de les voir grimacer avec le pastis.

    Une très belle soirée ou je me sens bien , je vais voir des photos de leur vie, belle vie, ils sont pauvres mais ont de la chaleur dans leurs yeux et de l’or dans leurs cœurs.

    Ils ont aimés le pastis, et encore plus la Myrte, je les quitte car je vais partir tôt demain matin, je leur promets que si je repasse par là que je m’arrêterais volontiers, je laisse les deux bouteilles bien entamés pour qu’ils pensent à moi, je prends l’adresse pour leur envoyer à Noël une nouvelle bouteille de pastis. Je repars avec un fromage qui pue, mais en France on a l’habitude.