Carnet de bord de Avril 2013 | Partager sur Facebook |
On est lundi de Pâque, et en plus on est le 1er avril, alors je vous souhaite un très bon poisson d’avril, j’espère que ma petite blague vous aura promené, et que vous aurez aimé la ballade d’un autre temps, des temps que les James, Daf, Dédé Bogeat ont fait.
Bonne Pâques et sans rancune
PS : merci de ne pas balancer sur le forum la blague, que le temps que j’ai passé à l’écrire fasse au moins autant sourire que vous avez souris
Merci à James pour l’aide, à Lagaffe de ne pas avoir balancé qu’on était au téléphone cette semaine.
Pour cette blague, vous pouvez m’envoyer un truc par ma bal, sinon pour les habitués, vous avez le droit de commenter cette belle ballade comme vous savez si bien le faire
Mardi reprends ses droit, je vais avoir le droit d’aller en Bourgogne et en Normandie.
Que dire après ce bon week-end, il faut reprendre la route, on s’y habitue vite à avoir 3 jours, vivement que je sois le grand gagnant du loto, vivre ma vie sans contrainte, et faire plaisir à ceux que j’aime famille et amis, le pieddddd.
En route donc direction Imphy du côté de Nevers, Lyon à cette heure-là se passe bien, et j’arrive comme d’habitude au bout de mes 4h30 sans rab, mais limite au petit resto juste avant Imphy, une coupure de 45’ avec un café, refaire mon couchage et une petite sieste. Comme d’habitude dans cette grande société appartenant à un Indien, ce n’est pas le boulot qui les effraye. C’est bien cool dans ce bureau, mais cette fois ci pas d’échappatoire pour le cariste, et je suis déchargé de mon fardeau dans la foulée, je reprends la route, direction Chartres pour vider mes 2 derniers clients si j’y arrive, je veux manger chez « Mamie la frite », alors ou je sais, c’est pas bien faut que je sorte de la N7 gratuite pour rester sur la même route mais cette fois ci payante, mais « Mamie la frite » est sur la N7, alors je fais celui qui ne voit pas le panneau, j’aime bien dans ce village il y a un resto routier mais pas de parking. Que de courage il m’a fallu pour arriver au snack qui est …fermé.
Bon, il ne me reste plus qu’à continuer, je vais manger sur le parking avant tout.
J’arrive enfin au bout de mon voyage dans un petit village pittoresque et typique du 28 (plat et plat) Fresnay le Comte. Je livre un concessionnaire de tracteurs agricoles, livraison dans la rue, je me dépêche car j’aimerais bien vider avant mes 13h d’amplitude, et il est déjà 15h. Je repars de là à 15h45 j’ai encore un peu de route pour arriver à Chartres, et 30mn après je me présente au gardien, je vais à 30m mais il faut faire le tour complet de l’usine, avec pleins de ralentisseur casse bonbon, il était 16h30, je patiente gentiment, et on commence à décharger pas de bol pour moi c’était la seule porte de déchargement ou il n’y a pas de quai, donc tout au transpall, et chaque palette fait 800kg, 9T plus tard je suis vide, je pars d’ici à 17h45, j’ai 10mn de route je suis bon, mais j’ai oublié de prendre en compte le trafic de fin de journée des Chartrais ou Chartaisiens, j’arrive à « Mon idée » à 18h08, je suis parti à 05h05, on verra bien.
Bon appétit la France, ce soi je vais aller manger avant le début du match, j’aime pas le foot, sauf l’ASSE.
Quels sont les nouvelles en France, pas folichonne le monde du foot pleurent le match nul du PSG devant le Barça, Carla pleure la mise en examen de son honnête mari, les chômeurs pleurent la baisse du travail, Cahuzac pleure d’avoir été dans le mensonge, les pirates du RER pleurent contre les vidéos de surveillance. Mais alors qui rient à part la vache ? Ah on me dit dans mon oreillette que même elle, elle pleure, depuis que le cheval l’a remplacé dans les lasagnes.
Et moi, et bien je suis heureux, car il faut toujours trouver du positif dans le négatif, le foot je m’en fout royalement, mais il fait BEAUUUUUUUUUUUUU.
Et c’est sous un beau ciel bleu que je Chartres pour aller à Janville ou un village finissant par « ville ». J’arrive pile à 8h l’heure d’embauche, mais ici c’est pasle sourire et l’amabilité qui est le maître mot. Je suis le 3ème, un 4ème camion arrive dans la foulée, au guichet il y a déjà les 2 premiers, ce qui est normal, ils les font mettre à quai, il y a 6 quai, 2 de pris par des semi décrochées dont une de chez Coudron. Mais pour l’instant il n’y a que 2 caristes jusqu’à 9h, donc acte. Je ressors le gus a dit revenez quand les semis partiront pour vous donner un quai, ok pas de soucis, celui qui est arrivé avec moi vient pour décharger, moi pour charger. En ressortant une semi de chez Coudron s’est poser devant nous au lieu de se mettre derrière, je trouve ça pas sympa, le gars est en train d’ouvrir sa remorque, il est en plus en vrac, dans la foulée 2 Scania de la même boite du 67 se pointent et se mettent derrière. Je vais voir le chauffeur indélicat et lui demande de se bouger, car je ne pourrais pas passer pour me mettre à quai, il râle mais obtempère.
45mn d’attente, ça bouge je vais voir donc, il y a les 2 en Scania en train de discuter devant le guichet, le gus m’appelle pour reconfirmer que c’est bien pour Bresson dans le 28 que je charge, et fait mettre la fille d’un des Scania au quai 6, moi au quai 3 et le 2ème Scania au quai 5, rien pour le chauffeur qui décharge. Une discussion s’engage entre les gars dehors sur le fait que les 2 Scania ont pris leurs places, le gars de chez Coudron râle fort, c’est son problème Le fin mot de l’histoire je vais l’apprendre par la fille qui l’a entendu dire au chef de quai de le faire passer devant les 4 avant lui, il a pas aimé et va certainement attendre très longtemps, car ici ils sont pas commode…bien fait pour sa gueule. Pour celui qui décharge, ils attendaient que le quai chargé pour nous se libère.
Je pars de là et je rejoints sans soucis Orléans pour charger un Fenwick. Une fois l’engin en place j’enquille la route pour aller vider demain matin sur Grenoble.
Je choppe la nationale qui rejoint Châteauneuf sur Loire puis Montargis par Bellegarde, elle est superbe cette route un vrai régal même avec 21T dans le coffre à bagage. Un arrêt pour manger sur l’autoroute, et je vais finir à L’Isle d’Abeau pour la nuit.
Petit café après la toilette et je file il est 07h, je dois être à 8h à St Martin d’Hères, oui je sais Tophe, ça va être short. Mission failure, des bouchons, un accident et je rate le coche, j’arrive à 8h45, bon d’accord il n’y avait pas de rdv, mais le 2ème à 5km lui a imposé un rdv à 10h, et je vais y arriver à…9h45, je suis trop fort. Ils sont en train de décharger un Bulgare chez Bricoman, pas de soucis, il a presque fini, une fois qu’il a été fait, le gars vient me voir en me disant qu’il a encore 10mn de coupure, pas de soucis pour moi. Une fois en place j’ouvre les 2 rideaux pour vider mes palettes de sacs de ciments, de colles, et d’enduits en tout genre.
La mission suivante si je l’accepte est d’aller recharger chez ND pour vider demain matin à 9h à Senlis, sacré semaine que je vais faire, des journées de 8h30 de conduite, et 600km par jour, c’est bon pour le moral et le porte-monnaie.
J’arrive chez Norbert, et je tombe sur un cariste très sympa, il est 11h30, je suis resté dans la rue pour ouvrir les portes avant d’aller le voir et de me mettre au quai des affrétés, toujours le même, et le gars est venu me voir en me disant que si je voulais il me chargeait tout de suite ou sinon cela sera à 13h30, mais que je pourrais faire ma coupure à quai après, pas de soucis pour tout de suite. Je vais même manger chez eux, ils ont dans la pièce du bas un micro-onde à dispo. Et à 12h15 je suis chargé, papiers signés, portes fermées. Ça c’est bon pour moi, j’ai 7h45 de route, et il me reste 7h de conduite, ou 8 si je fais une 10h.
Je prends l’autoroute jusqu’à Macon puis la nationale jusqu’à Chalon, une petite pause à Tournus en route pour boire le café avec PF qui lui revient de St Dizier.
Une fois repartis je compte et je recompte il me reste 4h45 de conduite, il sera 19h30, ce qui veut dire que je devrais faire 45mn pour pouvoir réenquiller la 10ème heure, mais je n’aurais pas de lieu sympa pour me poser, mon choix est donc tout fait. Je me garde cette 10ème heure pour demain au cas où, et en plus je serais sur la N6 avant Montereau, mon choix est fait, ce soir c’est « La clefs des champs ».
Mission accompli, je me pose devant une pizzéria à 19h15, et à 600m du client.
Quelle soirée hier soir, je me suis retrouvé avec un Normand qui avait le culte de la mauvaise foi la plus complète, le genre de mec qui te fait regretter de ne pas manger au camion, le gars en plus d’insulter Hollande et de défendre Sarkozy (ça situe pour qui il vote) annonçait, et surtout le croyait, ce qui est pire, que François Mitterrand avait fait tuer Coluche et Balavoine, que c’était la faute de la gauche si il avait perdu 150€ par mois, mais que 2014 ne serait pas un soucis, que les ND, les VOS et consort n’était pas de mauvais employeurs, et qu’il avait une copine qui avait touchée 7000€de prime chez ND, mais en contrepartie de quoi ce si bon CA ? Pas de réponse de sa part, mais pas à cause de l’embauche de Péco, et que de toute façon il s’en foutait, il serait à la retraite en 2015.
je me suis dépêché de manger le plus vite possible, pour preuve lorsque je me suis mis à table il venait de recevoir son plat principal, et j’ai quitté la table quand il a eu son café.
Donc en ce vendredi matin je reprends la route pour Senlis, je vais couper et ne pas suivre le GPS, je vais couper par Meaux, ce qui va peut-être me rallonger de 10km mais surtout je ne vais tomber sur aucun bouchon, ce qui au final est bon pour la conso. Je vais arriver à 8h30 pour un rdv à 9h, mais ce n’est pas pour autant que je vais me mettre à quai. Je vais faire la marche arrière du siècle à 9h45, ensuite on verra bien ou me porteront mes roues.
Une fois vide je vais derrière Creil pour commencer à charger mémère, je suis chargé en 2 fois, une fois de 7 palettes, mais comme j’ai 9 palettes à prendre, je vais de nouveau me taper la mise à quai pour finaliser le marché. Il est 11h45, l’heure de manger à défaut d’être l’heure du docteur Schweitzer, je vais virer mes Europe chez ND à Vémars, et manger au camion Antillais qui est dans la zone.
Une fois restaurer je vais récupérer un bon lot à Roissy chez un client ou il faut à tout prix éviter le quai 1 sinon tu as énormément de mal à ne pas arracher soit le rétro du voisin, soit ton pare-chocs dans le muret. Je vais gagner le quai 2, et comme il n’y a personne au 1 j’ai de la place pour manœuvrer.
Il me reste un peu de place, ce qui va faire plaisir à Fred, il me trouve une palette à récupérer sur la route à L’Hay les Roses. Je tombe sur deux trucs, l’un c’est les bouchons, et il n’est que 15h, l’autre c’est un cariste bien sympa, je me suis mis chez le voisin en face de leurs quais pour ouvrir les portes, et il va m’amener la palette pour que j’évite de me mettre au quai, ça c’est cool.
En route maintenant pour rentrer, je calcule mes marges, j’ai 30mn à faire et 5h de conduite en tout et en profitant des 10h, c’est toujours cela en moins que je ferais demain matin.
Un arrêt au stand après Auxerre, et je couperais pour la nuit à l’aire qui est à Chalon sur Saône. La nouvelle station est très belle, les douches sont gratuite, mais le pommeau de douche a déjà été volé, on se demande par qui selon certaines sources non garantie.
Je mange devant la chaine d’info ou l’affaire du siècle tourne en boucle, et tant qu’on parle de ça, la solution pour les maladies n’avance pas.
J’ai mis le réveil à 6h, mais je me réveille seulement à 6h30, eh oui mon réveil est programmer pour sonner du lundi au vendredi, donc il a été mis pour lundi seulement, bon ce n’est pas grave, j’arriverais à 10h au dépôt au lieu de 9h30.
Ça roule bien, même l’A46 est fluide. Mon frigo ne s’est pas mis en route ce matin, fait chier le beau frigo d’un vrai routman, je vais vérifier au dépôt le fusible, ce n’est pas lui, en fait j’étais tellement bien réveillé ce matin que je ne l’ai pas entendu ronronner, ou alors il a eu peur de voir le cruciforme arriver vers lui, mais il s’est remis en marche dès que j’ai tourné le bouton, ça c’est de la bonne came
Bon week-end à vous lecteurs assidus
Bon anniversaire ma grande fille…
Week-end bien court ou on n’arrive jamais à faire tout ce qu’on veut. Je pose le gamin à la gare pour qu’il rejoigne son internat, et moi je file livre aux Avenières et à Belley.
J’arrive chez le premier à 8h, il ouvre à 8h30, ça commence bien. Une fois déchargé chez eux je file à Belley pour vider les 2 derniers. Le premier c’est sur un chantier, j’ai juste une palette, ça va aller vite si ils sont là, et oh miracle je les trouve, une fois fait, je vais chez le dernier, je rentre dans la cour, le temps de couper le contact, de récupérer le CMR, et un petit 3t5 plateau se dépêche d’ouvrir ses ridelles, aucun regard vers moi, choppe le carsite pour être décharger, j’ai 4 palettes au sol, lui en a 6, je vais le voir pour lui dire ma façon de penser, que la moindre des politesses, c’est de ne pas griller les copains, encore un con qui a toujours une bonne raison d’avoir agi comme ça, la sienne ? « Fallait le dire au cariste, moi il vient vers moi, je dis rien »
Je pars comme je suis venu, en homme honnête et poli, je vais charger à 500m de là, un endroit que je connais ou l’équipe est bien sympa, mais en principe c’est rarement prêt avant 14h, et il est 10h.
Coup de bol tout est prêt à 11h45, ça c’est cool, je vais pouvoir manger chez eux dans leur réfectoire.
Une fois le ventre de la semi rassasiée et le mien idem, je récupère la route pour rejoindre l’A43.
Je passe par le dépôt pour récupérer des palettes qui vont aussi sur Milan.
J’ai des heures, alors je pousse jusqu’à Novarra pour me restaurer et dormir, me rapprocher plus, et c’est risquer de ne plus avoir de place à la dernière station avant Milan, et c’est trop dangereux pour mes réservoirs de me poser à Milan.
Le monde du foot est vraiment de la merde, un supporteur de la Lazio Roma s’est fait poignarder par des tifosi du club adverse, l’autre club de Rome si j’ai bien suivi les infos de la RAI, et on ou voulait empêcher les ambulanciers de porter secours, mentalité de merde, on devrait remettre en place les jeux antique de Rome et mettre les virulents des deux clubs dans l’arène.
« Morituri te salutant »
Le temps n’est pas au beau, c’est limite si il va pleuvoir, mais ça va se dégager, deux bonnes nouvelles, je ne sais pas si c’est à cause de la crise et du prix du gas-oil, mais je trouve qu’il y a moins de bouchons sur Milan, en tous les cas je rentre sur la Targenziale à 7h15, et je me dirige vers Monza, et aucun soucis, ils ont même fini le tunnel à côté de Monza qui va vers Lecco, et là ou tu tombais dans les bons jours sur 20mn, aujourd’hui il faut 3mn, fini les chicanes et les feux rouges.
Du coup je suis pile à 8h chez le client, à 8h30 je repars pour finir de vider de l’autre côté de Monza, j’arrive chez le client à 9h15, et je peux ouvrir le latéral pour enlever la marchandise, une fois fait j’en profite pour aller prendre ma douche, et boire un café.
Je recharge à Cologno Milanèse une palette ce qui est fait juste avant le déjeuner.
Ensuite je file pour faire l’ouverture à Cusago pour charger, une fois la semi complète, je reprends la route pour la France, il faut que je pose la palette au dépôt avant de filer sur Lyon. J’ai une coupure à faire, ce qui est dommage, c’est que ne dépasse que de 10mn, mais bon au prix du pv…
Je vais faire une bonne petite sieste comme dirait José avant Turin, et en forme sans les formes je repars sur mon fier destrier, fier mais bien vieux le canasson.
J’arrive à 19h tapante au dépôt, un coup de fourche, un coup de gas-oil et je file à « Maison Blanche » pour le coup de fourchette et le coup de couette.
Surprise au réveil quand je tire les rideaux, mon rétro a pris un coup de remorque, et la fixation supérieure à cassée. J’ai du scotch armé, j’espère que ça tiendra.
J’arrive chez mon client un peu avant l’embauche mais un petit gars a déjà eu l’idée, je vais être second, pas de quai, ici tout se passe par le latéral, mais à l’intérieur du bâtiment ça c’est bien.
Je repars uen fois le café offert par le cariste très sympa à 9h45 pour rejoindre mon premier point de ramassage à Arnas, j’arrive chez eux sans trainer, j’ia eu le nez fin, ils annonçaient un bouchon à 5km, et le péage de Villefranche est à 3km, alors je passe par la ZI pour arriver chez mon client qui est après Renault VI, et le bouchon est toujours présent un accident un peu plus loin vu les gyros que je vois. C’est la semaine du latéral, je vais finir par devenir Champion du Monde.
11h00, mon GPS annonce mon arrivée à Chazay à côté de Lissieu pour 11h40, ça va être short, mais l’espoir fait vivre, et j’ai bien fait, je peux me mettre à quai, ils n’ont personne, une fois chargé, je peux rester à quai pour aller manger à leur cantine.
Je les quitte sous les coups de 13h15, il me reste encore une ramasse, elle est dans la plaine de l’Ain à côté du cimetière militaire Allemand, ils ont de l’humour dans le coin, juste en dessous du panneau annonçant le cimetière il y a un autre panneau annonçant le mémorial Juif…
Il est 13h45, je peux me mettre à quai, ici le gus t’amène les palettes devant le quai et tu te charges tout seul, bon je ne dis rien, il m’a payé le café…
Je repasse par le dépôt pour faire réparer mon rétro, les kits qu’ils ont ne vont pas, le boss est bon pour aller chercher le bon kit, je vais comme même rester 2h là-bas.
18h, direction l’Italie, mon premier client est à Nicchelino, donc ce soir c’est « Le Paradise »
J’aurais mieux fait de m’arrêter à l’autoport de Susa, je tombe sur une bande de cons, des Français qui pensent être tous seuls dans la salle, 4 à table le 5ème debout avec son verre de pastis à la main, et que ça discute de prépuce coupé par le chirurgien à cause du diabète...etc. On rajoute le foot à la télé, et c’est le pompon, je vais pousser ma gueulante quand le 5ème va s’asseoir à la table à côté de ses potes et continuer à discuter de plus en plus fort ça calme la secte des « grandes gueules », je fini à toute vitesse de manger, et tel l’ours je vais m’enfermer dans ma tanière.
Petit café après la toilette et je file il est 06h30, j’arrive sans encombre à 7h15, Fred voulait que je sois de bonne heure, j’y suis de bonne heure, et les magasiniers n’arrivent qu’à 8h selon le panneau, et je le confirme ils arrivent bien qu’à 8h, merci Fred !!!
De là je remonte récupérer une palette poser avec pleins d’autres chez un transporteur, mais elle n’est pas pour eux, elle va dans la vallée des vins à Asti.
Il me faudra 1h pour la récupérer, car la chef n’arrive qu’à 9h.
9h15 donc et je file dans ce beau coin Astinien livre la palette manquante. C'est une région magnifique faite de petites routes entourés de noisetiers et de vignes, le pays de l'Asti Spumante, un délice de laisser les roues tourner et tourner...
Et je peux enfin à 10h45 reprendre ma route, je vais à Alessandria vider 8 palettes, j’arrive chez eux à 11h45, je fais la grimace, mais le panneau me redonne le sourire il annonce 8h15/12h15, je refais la grimace quand la secrétaire me dit après le lunch, merdoume, mais madame juste 8 bancale, nada rien de rien, je peux aller me mettre au frais dans un coin, même rien pour manger chez eux
13h15 je me repointe, j’espère que ça va pas trainer j’en ai encore 3 à livrer, et le suivant est à 50mn.
Ça va bien le faire, je suis déchargé en 20mn, de là je pars pour aller sur Milan à Torre d’Isola.
J’arrive chez eux vers 14h30, il y a 2 semi déjà, je me met en place et j’attends le premier des 2 caristes de libre, une fois fait je referme la semi, la Targenziale de Milan se passe à la régul à 80, comment ça c’est limité à 70 ??? Il n’est pas 22H, ah zut !!!
15h45 je suis en poste, mes 4 palettes sont déchargé par un mec sympa qui veut m’offrir le café, mais je n’ai vraiment pas le temps, j’ai encore 1h15 de route, et il est déjà 16h10.
En route je téléphone à Fred pour savoir si c’est jouable, il me dit de laisser tomber et d’y aller demain pour 8h, je reste sur la Targenziale à hauteur de Cologne, non pas l’Allemande, mais toujours l’Italienne, je suis à 30mn de Breschia.
14h de pause, je suis frais et en forme, direction l’usine Ivéco, que je trouve en grève, mais une drôle de grève, un des mecs en grève me dit par ou passer pour rentrer dans l’usine, je ne connais pas le fonctionnement d’une grève à l’Italienne, mais elle est à l’opposée de nos cégétistes Français, et pourtant eux aussi on le drapeau rouge comme étendard.
Je vais perdre plus de temps avec les gardiens qui veulent à tout pris un document que je n’ai pas, en fait en dehors du CMR dument tamponné, je n’ai que des feuilles manuscrites sur les palettes indiquant l’expéditeur, et le destinataire et j’ai même le service concerné et le nom du responsable, mais non ça lui plait pas, bon après palabre ils appellent le dument cité sur la feuille, et je peux enfin rentrer, juste perdu 20mn de mon temps. En fait ils veulent un bon de livraison détaillé pour l’aviser tout simplement, quand la connerie est là, elle empêche le reste de vivre.
Je repars de ce fabricant de camions, un lieu que Tophe connait, car en fait je livrais dans les tentes des camions de pompiers « Magirus ».
Je dois recharger un complet à 60km de là chez un dépositaire de clim, j’aime bien aller chez eux, il n’y a jamais personne, donc pas d’attente, bon c’est vrai qu’à chaque fois j’y arrivais vers 16h et ils ferment à 16h30, mais là aussi ce matin ça roule comme sur du velours.
A 10h30 je suis chargé, il me reste juste 1m20 au sol, vide qui va être rempli à Milan, le GPS indique une arrivée par l’autoroute à 11h50, alors je fais ce que tout bon chauffeur fait, je prends l’autoroute jusqu’à Breschia et ensuite la nationale, car de là ou j’étais c’était que des départementales pour couper, et on sait tous ce que sont les départementales Italiennes, dès fois ça passe bien, dès fois ça passe mal. Et là le coup de chance, à 40km de Milan je passe le long d'un autodrome, et je tombe sur le plus beau des tracteurs, le dernier Volvo, il est là, il m'attend tel un coléoptère collé dans mon slip, tel Sheila au bras de Ringo, là et nul par ailleurs, un coup de frein à main, un dérapage contrôlé, un redressement sur les roues arrières, et je me pose dans un peit coin, à moi l'esprit de la DGSE, de la CIA et du KGB, je me glisse dangereusement entre le grillage pour aller voir la bête, le dernier joyau des Vikings...
Je dois comme même repartir, j’arrive devant l’entreprise à 12h30, et je me trouve une petite boulangerie qui propose des plats chauds. A 13h30 j’arrive devant l’entreprise, le portail s’ouvre automatiquement, mais en voyant l’entrée tout en devers, je me demande si la semi va aimer la cassure, j’en suis là quand je vous une ouvrière qui me fait signe de reculer, je me doutais bien que la cassure était importante, et que les béquilles risquaient de rester sur place, j’ai 3 palettes à prendre le cariste va me les apporter dans la rue, une tradition toute italienne les chargements dans les via.
Allez en route, j’ai 4h50 de conduite, et une 30mn à faire.
La route se passe bien, je frise même les 23° au thermomètre Volvo. Bientôt le printemps va arriver. J’ai déjà eu ma première visite faite par une guèpe.
Un arrêt à St Michel de Maurienne boire une bière chez des amis qui gentiment héberge pour la nuit ma femme et les 2 derniers, car la grande fête son anniv à la maison, donc nous avons été viré des lieux.
Pour moi cela sera au dépôt dans le camion.
Bon week-end les amis, et profitez des joies de la tondeuse et du taille haie.
6h, d’habitude c’est 6h30 pour aller sur Lyon, mais j’ai 2 collègues/copains qui y vont aussi, alors on a décidé de partir plus tôt pour boire le café à l’aire de L’Isle d’Abeau, on y arrive tranquille, et dans la minute qui suit l’autoroute est bloquée par le flux migratoire du matin, 5 voitures ont eu la bonne idée de se faire la bise, on a le temps de boire le café, 30mn plus tard on dégage du parking, on emmerde un peu les voitures qui trouvent pas mieux que de vouloir être plus malin que tout le monde en passant par la station pour passer devant les autres, et ce matin, j’ai l’impression que tous les camions se sont donné le mot pour ne pas les laisser emboiter dans la voie d’accès. Une fois sur l’autoroute on peut reprendre une vitesse de croisière, et sans autre soucis je traverse par St Ex pour aller livrer mon client à St Maurice de Beynost, ça va se passer correctement, le temps de me mettre en place et je peux jouer du transpall pour apporter les palettes au bord de la semi.
Il me reste plus qu’un client à Trévoux, j’y arrive à 9h30, pareil chez eux, une mise à quai dans la foulée, et le cariste commence ses rotations, à 10h15 je les quitte pour commencer mes ramasse pour l’Italie.
Mon premier (non ce n’est pas une charade) se trouve à Chazay d’Azergue, je connais bien ce client, je suis venu la semaine dernière, mais cette fois ci c’est pour un autre client Italien. Ici aussi je me mets à quai direct, et les 8 palettes sont placées direct en têtière, faudra que je les déplace chez le suivant que je rejoints après mettre arrêté en route pour casser la croute.
J’arrive à 13h à Meyzieu, ils ne sont pas fermés, ça c’est cool, en rappelant Fred 30mn plus tard pour lui dire que c’est bon, ça le surprend un peu, le temps qu’il me trouve du taff, je pique une petite sieste de 30mn.
14h, la sieste est finie, je l’aurais bien continué, mais il parait que j’ai un métier !!!
Je vais compléter à Villette d’Anthon. Je suis dans une entreprise qui rachète gratuitement à de gros fabricants de lessive liquide ou de shampoing des produits défectueux (couleurs trop pâle, trop liquide…etc) et c’est revendu ailleurs, des produits qu’on retrouve chez les premiers prix dans les discounts très discount.
De là je repasse par le dépôt pour me débarrasser de ma dernière ramasse, car ce n’est pas pour le secteur que je vais faire.
Ce soir je vais aller voir quel est le menu au « Paradise ».
J’y arrive à 19h30, et je retrouve un collègue avec qui on va parler film ce soir, de vrai films, les Bébels et les « Audiard ».
« C’est bien la première fois qu’il fait des étincelles avec sa bite »
Ce matin le réveil est mis à 6h, à 6h30 je décolle pour une journée sous le soleil ou presque.
J’arrive chez mon premier client à Baldichieri d’Asti pour l’ouverture, il est 7h45 mais il y a déjà une semi devant moi, je vais avoir le droit d’attendre, j’en profite pour commencer mon CDB, comme cela je vais pouvoir dire à Lagaffe mercredi que j’ai de l’avance sur lui, vu qu’il me l’a fait remarquer jeudi dernier, ce qui ne l’a pas empêché de ne pas le mettre en ligne…faignasse…lol
A 9h30 je les quitte pour rejoindre le second et dernier client, il est à Ciziano, j’y arrive à 11h, ce que j’avais dit hier à la préposée aux CMR, je suis trop fooooooorrrrrttt…
Je vais perdre plus de temps à trouver le batiment qu’autre chose, le facteur va m’aider, en fait l’enseigne en gros, en large, et en rouge sur un fond très jaune n’est pas le même que sur mon CMR…pfffffffff.
12h je suis vide, je recharge à Cusago dans la banlieue ouest de Milan, un arrêt Panini et j’arrive chez le client à 13h, ils n’étaient pas au courant de mon arrivée aussi vite, pas grave, je me mets en place, découvren les latéraux, et « en avant Guigamp » pour commencer un nouveau tome d’une BD que Pierre-François m’a prêté, le tout à l’ombre de ce beau soleil printanier, il fait déjà 26°.
Je pars d’ici après le traditionnel café offert par le cariste à 15h15, direction la France, ce soir un arrêt prévu à Epierre, mais un collègue joint au téléphone ne peut pas aller plus loin que St Pierre d’Albigny, alors je pousse jusque là, faudra que je fassa ma 11h un autre soir.
Bon repas au « 3 Vallées » et le calme du parking est rassurant pour faire une bonne nuit.
Pas de webasto cette nuit, même si à 5h je me suis posé la question, mais j’ai été courageux.
A 6h15 je décolle de là pour passer par le dépôt faire le plein au cas ou !!!
J’arrive à Genas pour l’ouverture, et je rentre direct dans le dépôt pour vider, je suis venu la semaine dernière et je fais le vieil habitué ;)
Je vais me laver dans les vestiaires pendant le déchargement, une fois vide je file à Villeurbanne chargé des déchets de télé pour le recyclage et laisser une planète propre ou tout du moins simuler qu’on la laisse propre pour les générations future.
A la radio tout est alarmant, la question fondamentale est « Est-ce que Cahuzac va garder ses indemnités de ministre à vie ? » On croit quoi ?
En France on aime les tricheurs, j’en veux pour exemple «Mitterrand, Chirac », réélus 2 fois, pour Sarko si il n’avait pas été aussi arrogant, cela aurait été pareil, suffit de tendre l’oreille au bar, sans compter des députés/maire qui arrivent à faire voter par le conseil municipale que c’est la collectivité locale qui va payer les frais de justice pour les actes dont ils sont coupables, j’ai de plus en plus envie de vomir…
Et pendant ce temps-là je dois aller vider à Montluçon mes 24t de déchets non radioactif, je passe par le tunnel de Fourvière, comment ça je n’ai pas le droit ? On va me dénoncer ? Chiche…
LA N7 est toujours aussi belle à traverser surtout de ce côté-là vers Tarare et cie…
Dommage que mes 24t qui me traine m’empêche dans profiter à 100%, les 420 bourrins de Lagaffe ont de la peine à me faire grimper la moindre côte. Je m’arrête à 13h pour manger au routier « La mule » dans la descente sur Roanne, je vais rester 10mn accoudé au bar que la patronne daigne m’offrir une table, certes la salle est pleine, elle est seule pour servir, et encaisser, mais pas un regard, pas un bonjour, donc je tourne les talons et je retourne au camion, je vois en regardant que je ne mentais pas, le transic annonce 14mn de coupure, je reste 1mn pour faire les 15, et j’enquille, je vais m’arrêter à la sortie de Roanne acheter du pain et de la rillette, et manger tout cela au soleil dans un petit coin de la N7.
J’arrive à destination à 16h45, je suis attendu demain matin, mais ils sont ou plutôt la secrétaire est sympa et me dit d’aller me mettre à quai.
Une fois vide je file à « Deux Chaises » retrouver le routier pour y passer la nuit.
Pas pressé ce matin, je suis attendu chez BOSCH pour 10h30, pas de réveil, ce sont les petits oiseaux et les chevaux du voisin qui vont me réveiller, il y a pire comme réveil matin, cela aurait pu être les ronflement de Pierre70 ou les pets de…(non je ne dénonce pas les copains.
J’arrive à 9h15 chez le client, ils annoncent tout de suite la couleur, la marchandise n’a pas été encore commencé à être préparée, pas grave, on est au courant, ce n’est qu’à 10h30 que je vais commencer à m’inquiéter, à 11h30 je suis enfin à quai, un débutant me charge, ça va prendre du temps, faut bien commencer un jour, je vais en profiter pour aller manger à la cantine de chez eux, on mange SODEXO ici, ce midi c’est céleri rave, maquereau, PdT à l’ail, camembert, et yaourt, et le tout avec le café pour 7€.
Je les quitte à 13h, direction Turino pour livrer demain matin, j’enquille la N7, faudra qu’on m’explique comment on fait pour éviter Fourvière, car à part le panneau annonçant que les tunnels sont interdits au PL, elles sont ou les pancartes de déviations ? Hein elles sont ou ? Ne faut pas que dénoncer les fautes des routiers, faudrait aussi dénoncer les pouvoirs publics fautifs de ne pas faire ce qu’il faut.
Mais je n’ai pas dit que je suis passé par le tunnel, attention hein !!!
Une petite coupure de 45mn avant les tunnels autorisés de Dullin et de l’Epine, et je peux aller voir si le soleil chauffe en Italie.
Ce soir je n’ai pas envie de manger au resto, surtout qu’il est 20h30 lorsque je m’arrête à Susa, et je n’ai jamais envie de m’arrêter au resto dans cette tranche horaire. Ce soir cela sera Volvo truck resto 4 étoiles.
Il est 5h Paris s’éveille, ou tout du moins le dépôt TBD. En route pour une aventure qui m’emmène livrer à côté de Roanne à Charlieu précisément. Un passage par le tunnel de Fourvière, faudra bien un jour qu’Amedé ou le préfet m’indique la déviation. J’arrive chez ce fabricant de grues qui fait la fierté dans le monde entier du savoir-faire Français, qui est de moins en moins 100% made in France, ma source me dit même que le perçage va être fait ailleurs… »Allo quoi ! il n’y a pas assez de chomage en France… »
Pendant qu’on vide la semi, j’ai Daniel un collègue Antillais qui arrive, on est surpris de se voir, il vide aussi mais de l’autre côté de l’établissement, et il va aussi à Moulins pour l’un des 2 autres sites de fabrication de grues, je lui file du coup la seule palette que j’avais pour eux.
Un café avec lui en sortant de l’usine, et je vais tranquillement par la route pour charger à St Rémy sur Durolle près de Thiers. Un joli coin de ce pays, une jolie route que j’aime arpenter, sinueuse mais roulante.
On nous a rajouté des antivols sur les réservoirs GO, cela les a du coup rehausser, et ça manque pas, je charge à quai qui est en pente, mais pour s’y mettre, c’est à contre-main, et je vois d’un seul coup le bouchon gauche se faire la malle lors du passage dévers/contre dévers de l’ensemble.
Le temps du chargement, et je fais une réparation de fortune, ça va tenir jusqu’au changement.
Je pars d’ici à 14h, je dois passer par le dépôt pour changer de remorque. Un grand salut « aux verts » victorieux en passant St Etienne. J’arrive au dépôt à 17h, je change de remorque, fait le plein d’un seul réservoir, car pas de bouchon en réserve, et je me met dans un coin pour faire ma coupure, et attendre que PF est fini son bordel dans sa remorque pour partir avec lui, ce veinard va à côté de la frontière Slovène, moi du côté d’Asti, il me reste 1h30 de conduite, juste de quoi aller jusqu’à la Chambre.
On mange en discutant de la vie, c’est ça que j’aime, on avait repéré une grande gueule au comptoir, et du coup on a attendu de le voir aller s’installer pour nous mettre à l’opposé, en plus il y a une petite table pour 2, une table intimiste, on fête la loi sur le mariage pour tous avec 24h d’avance… Mais non Manilla ne soit pas jalouse…lol
PF est parti à 5h, moi cela sera 5h30, faut pas déconner, on a déjà manger ensemble, dormi côte à côte, plus et ça va jaser.
J’arrive chez mon client à 9h. Ici tout se passe au pont roulant, et il y en a qu’un, et on m’annonce 13h30.
Ca râle chez moi, et ils vont voir pour que je me mette en place plus tôt. Pendant ce temps-là je reste au calme devant le cimetière du village, c’est calme, les oiseaux chantent, et les voisins sont silencieux, que du bonheur.
C’est la sonnerie du téléphone qui va me réveiller, 11h qu’on m’annonce, cool.
Je me pointe à 11h, le camion en place n’a pas fini, et c’est à 11h30 que je me met en place, la galère commence pour faire passer le toit par-dessus la machine qui est à l’arrière, elle mesure 4m50x2m20 et 2m10 de haut, ça grince, ça couine et moi je sue du verbe suer, je râle aussi.
A midi le cariste part manger, et moi je suis toujours à essayer d’ouvrir cette merde.
Il revient à 13h, et peut commencer à soulever les 5T de la machine, ensuite il aura droit d’enlever les socles, et après je vais rebosser, car il y a la grande sœur de 7T qu’il faut aussi enlever, le soucis, c’est qu’il faut ouvrir l’avant, et en plus le pont n’est pas assez haut pour la virer par le haut, va falloir le faire en 2 temps.
Il est enfin 15h15 quand j’ai tout fermé. Et je dois sans me reposer filer telle la gazelle devant le guépard, ou comme Tophe devant une explosion à AZF pour aller à Cusago dans la banlieue de Milan. J’arrive chez eux à 17h05, et on voit ici ce que veut dire travailler, car la boite prévenue à 15h30 par mon chef que j’allais arriver à 17h/17h30 à garder un cariste pour ma charger, le cariste, un mec super sympa me dit qu’il finit normalement à 16h, mais que « no problemo » quand je m’excuse du retard.
Et c’est à 18h30 que je les quitte, direction la France, je pose le tout à Genas demain matin, mais je n’ai pas assez d’amplitude pour aller jusqu’au « Paradise », je vais planter sur l’autostate à l’entrée de Turin.
J’aime pas trop m’arrêter sur cette partie gratuite de la Tangenziale, ou une faune nocturne tourne et divague autour des camions.
Le réveil sonne à 5h15, ça fait longtemps que je n’ai pas été aussi lève-tôt pendant 3 jours d’affilés. Va falloir que ça cesse…lol
Je traverse la frontière et les deux vallées sans aucun soucis, un arrêt avant de reprendre l’autoroute au « St Pierre », et un arrêt au dépôt pour faire le plein, changer de bouchon, et finir ma coupure, et c’est à 10h45 que j’arrive à Genas pour vider, toujours la même petite équipe sympa, c’est cool…
Il est midi, je sors de là pour me mettre à l’ombre (et oui il fait beauuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu). Bon appétit la France, moi ce midi c’est pâtes à la Carbonara de chez « Leclerc ».
Sieste fini, il parait que j’ai un métier, eh oui messieurs, certains travaillent pendant qu’un tourne volant traine un plateau voulant être un frigo, et d’autres promènent des piscines, des bouteilles, ou du pq…« Allo quoi au boulot les faignasses »
Je vais au pays des ethnies, je vais à Villeurbanne, dans une impasse, je bloque les roues en entrant dans la ruelle, en me demandant si c’est bien là, le voisin me le confirme et me dit de rentrer en marche arrière, au loin le cariste me fait signe d’avancer, alors je rentre ne marche avant. En arrivant auprès de lui, il me dit que j’aurais du rentrer en marche arrière, j’hallucine, je lui fais remarquer qu’il m’a dit d’avancer…allo quoi !!! Il y a quelqu’un entre les oreilles ?
j’ai voulu faire une photo, mais faire 400m en marche arrière entre les voitures des wouech wouech prêt à t’égorger si tu fais juste une pichenette à la 106 tuning de mort, mais prêt à t’aider à violer la voisine à la mini-jupe.
Allez je suis toujours vivant, en route vers les grands espaces, je fini de charger à Les Echets pour Macon, je rentre bien dans la rue, mais je passe sans voir mon client, après ce sont des champs, il y a pile un endroit pour faire demi-tour, mais faut pas que je percute la camionnette transformée en bordel ambulant, sinon je vais me faire violer…quoi que…
Je suis petit joueur, mais surtout je ne paye pas pour le bonheur. J’arrive pile en même temps que la marchandise, qui a été en fait refusé par DIA à Macon pour doublette, mais qui en fait était bien attendu, donc je dois relivrer les palettes demain matin à 11h30, fait chier, la nuit va être longue à cause d’un con qui ne sait pas lire un ordi, mais on le sait tous que la distribution sait toujours tout mieux que tout le monde, mais en plus ils imposent un horaire en plus, allo quoi !!!
Je prends les routes de France pour aller jusqu’à l’entrée de Macon passer la nuit a routier « La halte du routier », grand parking, mais poussiéreux, on y mange bien, mais c’est bruyant, je ne traine pas à table.
Pas de réveil, et une grasse matinée jusqu’à 7h15, c’est agréable de trainer le matin, à 8h30 je prends la route pour essayer de vider avant l’heure l’erreur de cette centrale de distribution low cost, mon rdv est prévu pour 11h30, j’arrive chez eux à 9h, et j’ai la chance de tomber sur la cariste qui a réceptionnée hier, ce qui simplifie la chose et me permet de me mettre à quai, l’entrepôt est bondé de bondé, il ne reste plus que 2 quais de libre, coup de bol, ici on décharge nous-même, enfin si on le veut, moi j’ai 5t, et j’ai pas envie de piquer le boulot d’un travailleur alors que nous venons de battre le record de chômeurs en France, et pas envie d’aider à rattraper le leader qu’est l’Espagne.
Petite discussion fort peu sympathique avec la chef, qui me demande d’un air fort non sympathique de quitter alors le quai, je lui dis que non, que tant que je n’aurais pas gain de cause ou un ordre de mon chef je restais ou j’étais, le bras de fer durera…5mn, j’entends le quai se mettre en place et le transpall électrique rentrer dans la semi.
Je quitte les lieux avec un plaisir non feint, surtout en écoutant l’Espagnol arrivé au quai d’à côté parler le même langage que moi…affaire à suivre.
Je file livrer le reste à Chalon chez un transformeur de métaux en œuvre d’art cubique, des amis à Bata avec comme emblème un bison.
On me force même à mettre un casque alors que je suis au moins à 200m de la première grue…la sécurité tue la sécurité.
Il est l’heure de filer vers Le Creusot pour charger des consignes, j’arrive chez eux à 11h45, et j’ia le droit d’être chargé dans la foulée, ça c’est cool, à 13h c’est chargé, un cariste du sud, le sud de Bézier, qui fut très sympa avec moi et sa phrase favorite « Tranquiiiiiiiiiiiiilllllllllllleeeeeeeeee »
Je mange chez eux au soleil, c’est boooooooooonnnnnnnnnnnnn. Demain c’est pluie, pluie, et pluie.
Je redescend sur Chalon, je dois charger chez les hommes en rouge, chez eux ils ont un grand parking de 60/80 places, qui selon les dires du cariste est bondé le week-end des camions low-cost de chez eux et quelques soleil jaune sur fond bleu(voir photos) un scoop en direct live, les PL, BG ont fait grève en janvier, ça duré 1 mois pour une augmentation des salaires, je ne connais pas la suite, juste que les 2 seuls non-grévistes ont pris un rouste maison avec arrivée du SMUR à la fin de la grève, ainsi que lors des contrôles effectués par le fisc et gendarmerie, ils n’y avait aucun camion low cost qui venait dans la cour, ordre était donné de se faire discret. Le seul chauffeur arrêté fut celui qui a voulu écraser le bleu devant la boutique…
Je les quitte fort tard, car ici les chauffeurs…Français sont les rois, la marchandise que j’attendais était dans une semi en route, mais le chauffeur est connu pour trainer et s’arrêter chez lui, voir même y passer la nuit… Je préviens mon chef qui prévient leur chef qui est à…Brives que faut pas jouer à ce jeu, et de 18h l’heure prévu il arrivera à 19h.
Allez en route, dodo à Villefranche ou PF m’attend avec un Monaco bien frais, j’en connais qui vont me jalouser de passer autant de temps avec PF..mdrrrrrrrr
6h, direction le lavabo, la douche et le petit café bien noir et serré.
6h30 en route, je dois livrer à Chambéry chez un célèbre vendeur de baignoires, de wc suspendus, et autre objet de sanitaire, la blague du jour est « Tu sais comment on fait cuire les pâtes ? » « Allo quoi !!! »
Comment ça je ne pourrais pas devenir comique troupier célèbre et riche ? pffffffffffffffff
Passage par le dépôt pour me débarrasser de mes palettes alant en Italie et je file pour vider à Albertville, j’arrive chez eux, je me mets à quai pour vider mes consignes métalliques, c’est d’un chiant ses bacs en métal avec de l’eau rouillée à bord, ça salit ma belle taut presque neuve…hihihhi.
11h15, je dois aller recharger à Ugine dans une belle et ancienne usine de transformation de métaux ferreux, le magasin général rouvre à 13h30, alors je vais chercher ma baguette, et du pâté maison chez les épiciers du coin.
Petit casse-croute au soleil, je file mon reste de baguette à mon voisin Bulgare qui venait me demander ou était le carrefour du coin, il le voit sur son GPS qui lui indique 1km, je lui dis qu’il est e l’autre côté de la ville mais que c’était un grosso kilomètre. Ca ne l’empêche pas de mettre son sac à dos au dos et d’aller d’un bon pas faire le plein, car comme il l’a dit »Pas ze choix, moi bloqued we en France, moi aller dans zoli coin pour reposer moi ».
13h30 je me présente, et je charge dans la foulée. En passant devant le camarade de travail je lui souhaite un bon we, et je file à Montmélian pour charger de la grenaille, de joli palettes faisant 1t5 chacune, bon je vais pas me plaindre j’ne ai que 6 à prendre.
Je dois attendre mon tour, ce qui me permet de regarder un container se mettre en place, certains ne réfléchissent pas trop, ou alors ils aiment bien descendre de leurs tracteurs en permanence, mais voir le gars descendre, aller au bureau, remonter, faire sa manœuvre d’approche, redescendre pour faire reculer son 20 pouces, ouvrir les portes, remonter, finir la manœuvre, redescendre, ça donne envie de réfléchir avant.
Bon de toute façon il a gagné sa journée, car il a oublié de donner ses clefs (le truc à la mode pour la sécu) et il est parti prendre sa douche, le cariste qui est fort sympa m’explique que si son chef passe il va voir que les clefs ne sont pas accroché à la porte du quai, et toujours lui met ses propres clefs au crochet, et il le charge comme même, il aurait pu faire autre chose, comme me charger moi, mais il le fait pour moi car les containers sont prioritaires ici.
Lorsque le chauffeur revient je lui dis qu’il peut payer le café au cariste, mais le gars est comme son cerveau…petit, il ne voit pas pourquoi, je crois que la prochaine fois il va attendre..
Une fois chargé je file, j’ai juste le temps de laver mon camion avant l’arrivée de la pluie, alors ne perdons pas de temps.
Je vais comme même finir sous une belle pluie.
Bon week-end aux escargot à qui c’est la fête depuis un bon moment.
Ce matin j’ai un passager, le fiston de 13 ans, ça fait un moment qu’il me réclamait de venir faire un tour en Italie, ça lui plait tellement qu’il n’a aucun soucis pour se réveiller à 3h
A 3h30 on est dans la voiture, et enfin à 4h la ballade commence pour lui, on commence la journée d’un routier à St Michel de Maurienne par un café à l’AVIA avec l’ami François, puis la traversée du Fréjus avec une surprise de taille, il pleut en Italie, cela ne doit pas nous arrêter et nous attaquons la descente bravement, Turin est avalé sous la nuit, et nous arrivons à 9h30 à Villa Cortèse livrer mes brioches. En route j’ai occupé le gamin en lui filant mon appareil photo pour qu’il fasse une vidéo de son séjour, je vais le regretter plus tard, mais pour l’instant je ne le sais pas encore.
Une fois fait, mon apprenti ayant fermé les portes de la semi sous mon regard de chef… on file pour finir de vider à Buscinasco, on croise dans un rond-point une des Roumaine exploitée qui est accroupi sous un grand parapluie, le gamin la regarde en disant que les Italiens pourrait mettre des abris aux arrêts de bus.
On arrive chez le client pour 13h, là il est content, on doit ouvrir par le latéral, ça l’occupe et moi je me repose.
Enfin on est vide, il y a juste à côté un camion à Panini, je vais lui faire découvrir la gastronomie Italienne, et il prend un…hamburger à la mode Italienne, en clair un panini avec du steak haché des tomates, des oignons et du poivron, pour moi ce sera un Cotteleta. Bon appétit bonhomme.
On doit recharger à Cusago un complet, et par les deux côtés, il est heureux de travailler, comme tout gamin qui se respecte et dont la nouveauté est toujours chouette, ça fait plaisir de le voir heureux en attendant.
2h plus tard il est l’heure de reprendre la route. L’apprenti a bien refermé les rideaux, passé le câble TIR dans les cliquets.
On file tel el vent d’automne ou plutôt de printemps, les heures nous ramènent en France, la descente du Fréjus lui fait admirer toutes les voies de la gare de Modane.
On s’arrête à La Chambre, vu son appétit, le buffet d’entrée devrait le caler.
Le réveil sonne à 6h, je me lève et vais me laver pendant que le gamin émerge de son lit, il a bien dormi, juste réveillé à 4h par le départ du V8 voisin.
On arrive à Genay, ça le fait rigoler de voir un camion rentrer dans l’entrepôt, Abdel le cariste super sympa lui fait des propositions malhonnête, il lui dit de réclamer un salaire, mais moi je suis routier, alors le bénévolat sera le seul salaire de ce séjour, faut pas déconner…lol
Abdel lui offre un capuccino à la machine, et on repart, on doit recharger à St Jean de Moirans pour l’Italie, on y arrive juste avant la pause de midi, là le gamin va m’étonner, car il va ouvrir de lui-même les portes, et les refermer sans aide et surtout sans que je lui explique, le métier rentre…
Pont de Claix chez un chimiste avec des règles de sécurités drastiques, le gamin reste bien au fond de la couchette, on ne sait jamais. Ici il faut montrer patte blanche, et avoir autant de sangle qu’il y a de fûts, et avoir une barre de maintien au cul de la dernière…Ils savent que je vais conduire en chaussons ?
Nous quittons ce lieu pour Echirolles, mais un souci de taille se présente à moi, j’ai en tout et pour tout 10m de plancher à offrir, et sur le transic j’ai 8m à récupérer soit les 8 caisses devant mon nez, mais le cariste me demande si j’ai bien 10m60, étonné, je lui dis que j’ai assez pour les 8 caisses, éh ben non, car les caisses font bien 1m de large, mais ils ont interverti la hauteur et la longueur, et les 1m30 sont sur la hauteur et la longueur est de 1m60, donc je ne peux pas les faire mettre de face. Un coup pour rien, quelqu’un quelque part va se faire taper sur les doigts, et nous de récupérer un peu de sous-sous en plus pour le dérangement.
Nous filons voir si il fait beau du côté de La Ravoire, on récupère des bac en acier contenant des rivets pour riveter les tôles des auto Italienne, première mise à quai, le gamin tout gentil veut m’aider pour la mise au quai, il est mignon…
Et nous finissons au dépôt, je l’aurais bien emmené avec moi mercredi, mais on m’a dit qu’ils étaient vraiment chiant pour l’ADR dans la boite de réception, alors je ne tente pas le diable. Ça sera pour cet été, car il a vraiment aimé cette ballade.