Carnet de bord de Février 2013 | Partager sur Facebook |
Le réveil sonne, sonne, sonne à 6h30, je fais le légume 15mn, c’est booooooooonnnnnnnnnnn. Le roi Beckam a rejoint le PSG, ça me fait une belle jambe, mais il fait un truc de bien, et ça je lui tire mon chapeau, il reversera son salaire à une association pour les enfants, et ça c’est top.
Nos élus étant toujours au top de nos soucis, veulent renommer les écoles maternelles, trouvés trop sensuel par un autre titre plus… je ne sais pas en fait.
Et pendant qu’on pense à ma place, je vais voir pour charger un complet pour l’Italie, je me pointe pile pour l’ouverture, et je suis à quai dans la foulée, je charge mes 47 palettes pour 21t et à 9h30 je file vers le dépôt. Je mets la remorque dans un coin et je fais le nettoyage d’hiver, et je retrouve une couleur blanche sous la crasse, ah ça fait moins la honte de se promener à bord.
J’ai un bruit, ou plutôt un claquement sec lorsque je sors d’un rond-point, alors je le mets devant le garage pour qu’ils voient ça cet aprèm.
Ce fut vraiment une petite semaine, j’ai hâte d’être contrôlé par la DREAL. Car 3x 1h30 de conduite, je suis dans les clous.
En attendant pour lundi j’ai 8h30 de conduite non-stop et voir la Terre de Sienne…yessssssss
Marre, marre d’en avoir marre, marre de voir qu’on se moque du peuple et que le peuple ne se révolte pas, à quand la révolution de cette majorité silencieuse, pas celle que veut Mélenchon, mais celle que nous voulons. Nous sommes prêts à payer, on le fait déjà, mais que tout le monde paye ce qu’il doit à sa vraie valeur… Voilà c’était le cri silencieux d’un mec comme les autres. Ça sent le billet d’humeur à plein nez.
En attendant ce soulèvement humain, je vais voir non pas chez les Grecs, mais chez les Italiens si le soleil se lève chez eux aussi. Direction Sienne et sa terre d’une couleur pas comme les autres, un petit périple de 9h de route. Et une journée comme celle-là se prépare, je fais un arrêt tactique au bout de… 600m boire le café avec 2 collègues, dont un qui va aussi sur l’Italie, on se donne rdv en Italie avant les tunnels de la descente du Fréjus sur Bosco.
Ça roule bien, de la neige fine tombe sur la route, mais les déneigeuses veillent. Côté Italien pas un grain de neige, la descente se fait donc à la régul, j’arrive à l’aire de Bosco, et il y a mon collègue qui est passé juste avant les déneigeuses qui m’attend, il est avec 2 autres collègues. Comme je ne suis pas radin comme les Auvergnats et les… je paye ma dîme, mon impôt, bref je paye ma tournée de café. Va falloir que les syndicats s’en mêle et trouve une prime à récupérer la prime « café payé aux autres ».
La traversée de Turin se passe bien, et j’enquille vers Gêne et son port qui a fait sa célébrité, le seul qui a envahi la Corse et l’a revendu à la France. Je continue vers Pise et longe la côté, je n’ai jamais été aussi près de la Corse avec des roues en dessous de moi.
J’arrive enfin dans la plus belle région d’Italie, la Toscane, et ses paysages grandioses, je ne vois plus la route, je ne vois que ces collines, ses cyprès, et ses oliviers qui font l’architecture si caractéristique de cette région.
Je contourne Florence sous le soleil, et j’entame ma descente vers Rome, mais je vais m’arrêter là vers Sienne, Rome sera peut-être pour une autre fois…
Il est 17h, je me mets le long du bâtiment dans la rue pour décharger, ça va prendre 2h, car pas de quai, et je suis gerbé, 3 palette au sol et 1 au-dessus de travers, donc en latéral…
19h, je repars, je n’ai plus d’heure, ni d’amplitude, j’ai vu une station avec grill à 15mn sur la route, ça fera l’affaire, je ne vais pas pouvoir aller plus loin de toute façon. Demain je recharge sur Bologne.
Je décolle à 6h30, j’ai 2 heures de route, et entre Florence et Bologne, la côte de bœuf c’est du pipi de chat à côté, il y a 60km d’autoroute ou les de 7t5 n’ont pas le droit de doubler, et au moins 40km de montée, avec une vitesse de 50km/h. Et je me mets dans la file des camions, et je prends mon mal en patience.
J’arrive chez mon client à 8h30, les quais sont pris par des containers décrochés, et par une semi qui vide.
Je charge ici un complet, les 3 quais sont pris, 2 par des containers décrochés, et le 3ème par un Italien qui bien sympathiquement ouvre sa vitre pour me dire qu’il vide et qu’il en a encore pour au moins 30mn, ça va être plus long car il part de là au bout d’une heure, mais ils mettent un Italien en container qui est arrivé après moi, je fais savoir mon mécontentement auprès du capo, mais j’ai l’air con, car en fait il faisait poser le container et le gars repartait avec un de ceux qui était au quai, et je prends la place de vide. Je repars de là à 12h30, un arrêt en route pour manger du rizotto, il est 14h15, mais ça me permet de rouler jusqu’à Epierre sans refaire de coupure.
Ce soir il y a un peu de monde, ça fait du bien à la caisse du resto.
J’ai mis le réveil pour 6h15, une douche bien chaude, un café encore plus chaud et je file pour aller vider mes caisses à Alby sur Chéran, pas loin de la maison, j’arrive pour l’ouverture, et je suis vidé dans la foulée. Pas de fret dans le coin pour moi, il faut dire aussi que je pars dès ma fin de service pour Paname rejoindre ma femme à Roissy demain matin pour décoller vers Istanbul, et à 11h30 je vais vers le dépôt pour charger à côté, chez un vitrier. J’ai rdv à 13h30, je les quitte à 14h15 et je vais le vider au dépôt, de là je file avec de la farine de riz chez un transporteur de La Motte, on me décharge dans la foulée, c’est bon pour moi, la neige commence à tomber, elle est fine pour l’instant,
Il est 16h15, je pose le camion dans la cour, à moi les joies de la frontière de l’Asie, un truc que j’aimerais faire en truck un jour…
C’est la tête dans le cul que je me lève ce matin à 630, mon avion a atterri hier soir à Roissy à 17h15, et j’ai eu le droit de voir qu’il neigeait sur Paris, et pendant que Manilla était bien au chaud devant les CDB des copains, je suis dans les bouchons.
A minuit j’ai vu que le préfet avait fermé les routes aux PL, à 1h30, j’avais déjà 20cm dans ma cour.
En attendant je ne suis pas pressé, j’emmène le gamin à la gare, car avec la neige pas de bus, et je reviens à la maison, je devais être à 8h au dépôt, mais rien ne presse.
A 14h15 le boss m’appelle pour me dire que l’interdiction est levée, et qu’il faut se dépêcher avant que le préfet referme la porte.
C’est le bordel dans le dépôt, mon camion a fini dans les mains d’un gus, qui m’a laissé ses pelures d’orange, sa cendre de mégot, le câblage du frigo est défait du domino, tout va bien, je suis heureux…Enculéééééééééééééééééééééé.
Je sors du dépôt la rage au ventre, c’était limite que je laisse le tracteur là, et que je rentre chez moi attendre qu’il soit propre.
J’arrive à Annecy pour voir qu’il a autant neigé chez eux que chez nous, ils ont aussi 30cm de belle neige, je reste dans la rue pour le premier, il n’a qu’une palette qu’on peut décharger dans le pick up. Chez le deuxième c’est plus un soucis, la déneigeuse est venu mais n’a pas déneigé l’aire de manœuvre, je repars de là sans vider en marche-arrière, je n’ai que 1500kg dans la semi, et je passerais 30mn avec l’aide de 2 gars pour arriver à passer le dos d’âne dans l’allée, un camion amplirod, et surtout son chauffeur reste bien caché dans un coin, dès fois que j’aurais demandé de l’aide.
Je file voir à la Balme si il y a de la place, il reste une place, je m’y engouffre de ce pas, on verra demain si ça veut bien décoller.
Conseil du jour, si tu as + de 30cm de neige sur le toit de la semi, enlève la rapidement, car si tu manœuvres les portes ouvertes, tu as des chances qu’il s’ouvre, et c’est ce qui m’est arrivé chez le dernier, j’étais entré dans sa cour les portes ouvertes pour éviter de rester statique le temps d’ouvrir, et avec ce qui devait arriver, arriva. J’ai essayé de l’enlever mais peines perdues, me reste plus qu’à mettre une sangle entre le toit et la porte pour qu’elle ne s’ouvre pas plus que les 30cm déjà fait, on verra demain.
Il a neigé, mais sans plus, je ne sais pas si vous vous êtes déjà arrêté dans ce routier « Le Chasseur » à La Balme de Sillingy sur la route de Bourg en Bresse, ils sont fort sympas, la poignée de main de la part du patron, fier d’être supporteur de l’ASSE, donc un bon gars, le tutoiement de la patronne, il a même appelé un copain agriculteur qui est venu sortir un camion de son parking hier soir, il le refera ce matin, et son pote reviendra en 10mn, avec la promesse d’un casse dalle, hier c’était l’apéro qu’il a offert au routier en rade et au paysan. Une maison qui aime les routiers, c’est-à-dire, et à redire, alors faites passer l’info les potos.
Je refile chez mon client sans stress, ils ont déneigés la cour hier soir vers 21h, et j’arrive au pas à me mettre au quai qui lui est abrité, ce qui va m’aider pour ressortir de là en me donnant de l’élan.
Je vais sur La Roche sur Foron pour charger, je passe chez un copain transporteur au boss pour essayer de déneiger avec une échelle, mais le mécano bien sympa va venir avec le fen pour me faire monter à la bonne hauteur, il fut d’une grande aide, car il m’a fallu pas loin d’une heure pour enlever la neige agglutiné dans les creux fait par l’ouverture, et dès le premier essai j’ai réussi à fermer le toit.
Du coup ça m’a retardé, j’arrive chez le client à 11h40, j’ai 17 palettes gerbées à prendre, mais il me fait dire qu’il va falloir attendre 13h30 pour charger. Alors j’attends.
Une fois chargé, je vais à Annemasse charger quelques palettes qui étaient attendu pour aujourd’hui sur Orly, ça ne va pas être possible.
Je ressors de chez le client il est 15h déjà, et il me reste encore un client perdu dans la montagne au-dessus de Bellegarde, ça me rassure pas avec toute cette neige tombée. Masi la route est propre, ainsi que leur cour, je me mets à quai, et le cariste me charge dans la foulée. A 17h30 je suis plein, et je peux prendre la route pour monter sur Paris, la destination finale des 3, sont dans l’ordre pour la Grande Bretagne, le Brésil, et l’Argentine, ça laisse rêveur…
Je vais m’arrêter pour manger rapidement à Chalon, puis je passerais la nuit sur l’aire de repos de Bessey en Chaume. Et pendant ce temps-là j’apprends que Phil peut épouser Enzo sans aucun souci.
La bonne nouvelle du jour, c’est qu’un homme ayant gagné 3 millions au loto va annoncer la bonne nouvelle à sa femme pour la St Valentin, la mauvaise, c’est que ce n’est pas moi.
Alors éviter l’aire de Bessey à l’Avia pour la douche, il n’y a pas un seul porte manteau pour accrocher les vêtements, je le signale au caissier qui me dit que je ne suis pas le premier, mais que les gérants ne font rien, je lui demande de les prévenir, et que je ferais un courrier à la direction, même si ça ne va pas changer grand-chose, mais il y a un minimum à avoir pour 2€.
J’arrive à Orly pour 11h, le temps d’attente pour le dédouanement est de 15mn, je me met au plus près du quai, mais sans l’ouvrir au cas où les douaniers se pointent. En attendant je me fais offrir le café, et on discute moto, je suis tombé sur un nid de motards passionnés, l’un a déjà 3 rallyes dans le désert au Maroc et en Tunisie, et 7 participations dans la logistique au Paris Dakar de la bonne époque (celles des frêres Mareau, de Vatanen, d’Auriol et de Neveu, ainsi que de tous ces inconnus venant pour la vrai aventure)
Je les quitte avec un regret de passionné.
Je vais voir plus loin si j’y suis, ça tombe bien, j’y suis… Mais j’attendrais 13h pour me présenter, ils mangent tous à la même heure dans cette boite de messagerie.
A 14h, je vais directement au port de Gennevilliers me débarrasser de mon Rio de Janeiro. Ça va aller vite, et je peux commencer mon chargement, direction St Ouen l’Aumône.
L’A3 ou consœur est bien roulant, et ça m’arrange, je me pointe chez le client à 16h, une mise à quai dans la foulée, et là c’est le coup de bol, il n’y a que 3 quai, et un seul était déjà occupé, dans les 2mn qui suivent je vois arriver 3 semi et 2 porteurs, je suis bien chanceux, cela aurait été le ferrolou chéri de Manilla, le temps d’aller mettre une tringle à rideau et il était marron…
A 17h15 je quitte le quai, j’ai une ramasse à faire demain matin à Viry Chatillon, en route je suis en audio conférence avec Lagaffe, Geekimo, et PKW, on se marre bien, je suis tombé sur une équipe de déconneurs de première en jeu de mots et de maux.
Je me pose au seul routier du coin « Aux routiers » à Viry, et à 600m du client, ça c’est cool, demain grasse matinée. On y mange bien, la serveuse est agréable, le seul bémol, deux petit lavabos serrés l’un contre l’autre.
Pas de réveil ce matin, j’ai le temps, à 7h je vais me laver et prendre mon petit dèj, à 7h55 zouuuuuuuuuuu en route. A 8h je suis en pleine séance de drague avec la gardienne des lieux, et j’attends l’ouverture à 8h15. Et pendant ce temps-là j’apprends le grand geste du PDG de Renault qui va enlever 10000€ de son salaire, je suis impressionné, en plus c’est de son salaire journalier qu’il parle, on apprend aussi que il se le remettra dans la poche en 2016. Comment peut-on regarder des smicards dans les yeux en disant ça…j’ai envie de vomir.
Une fois ma grosse palette de récupérer, je file tranquillou vers ma destinée, je ne suis attendu que pour demain matin à Chambéry, alors je choppe la nationale 6, et la descend peinard, je fais un arrêt pour manger mon céléri rémoulade avec ma ½ baguette et mes 2 clémentine dans un petit coin du Morvan profond, et un autre arrêt chez « La Suisse » à Chelsey pour le café du midi. Et je continue ma descente, je vais m’arrêter à Chalon sur Saône pour finir de remplir la semi, et je reprends la route, ça va être short pour arriver jusqu’au dépôt sans faire la sacro-sainte pause RSE, mais je vais y arriver en 4h28. Je file à la maison retrouver madame, non pas pour lui souhaiter la « st Valentin » car on y croit pas, c’est un truc commercial, et je trouve dommage que certains ne disent « je t’aime » que ce jour-là, bandes d’hypocrites…
Une pensée toute chaleureuse à toutes ces femmes qui vont aller au restaurant ce soir invitées par leurs maris, et qui vont rêver qu’il va leur dire au moment du dessert « chérie, j’ai une bonne nouvelle, on a gagné au loto »…va y avoir des déceptions.
6h45, petit dèj, je vais même chauffer la voiture de madame pour enlever la glace sur la voiture avant son départ, c’est ça les preuves d’amour, « l’attention à l’autre».
J’apprends que le Congo est plus démocratique que la France, et oui, ils apprennent avant d’aller voter qui a gagné, et qu’ils sont plus fort que nous, car notre président fait 5 ans, et chez eux il fait 50 ans.
Sinon, je vais de mon pas léger livrer dans les 2 zones de Chambéry, l’un chez une filiale de Renault RVI. Et ensuite chez une enseigne de la salle de bain.
Une fois vide je bigophone à Fred pour savoir ce que je vais faire maintenant.
Je dois aller récupérer des plaques d’alu sur le 38, puis des pièces mécaniques sur Chambéry. Une fois le premier chargé, j’ai un changement de programme, direction un transporteur célèbre fidèle à la SNCF pour livrer dans la foulée sur Lyon. Un passage par le dépôt pour déposer la came, et je vais charger.
Je vais aller voir la capitale de la Gaule vers 17h, il y a déjà les skieurs sur l’arrivée, et comme d’habitude l’AREA fait ce que bon lui semble, ils ferment les voies « télépéages » pour PL, les copains dans l’autre sens ont droit de faire la queue. L’A 46 est bouchonné comme le mauvais vin, et je vais perdre 20mn selon le GPS. J’arrive à Genay chez Calberson, un tour pour me mettre à quai au 265,un autre tour, car il faut décharger l’inter vers le 147 avant, mais une fois ma mise à quai on me dit qu’il faut que je me mette au 151, et qu’en plus j’aurais plus de place pour la manœuvre, je lu fais voir que j’ia déjà fini de manœuvrer, ça le fait sourire, et je m’exécute volontiers, il va me décharger dans la foulée. Je retourne au 265, et me met à quai au…267…mdrrrrrr
20h30 c’est fini, je vais me garer dans un coin peinard de la cour, et j’attends 10mn un collègue qui arrive de Paris, ça va bien lui plaire que j’ai encore de quoi rouler, car lui est à sec, du coup il sera chez lui ce soir.
Bonne discussion avec le nouveau de chez nous, ça fait 15 jours qu’il roule pour nous, mais avant il était à son compte avant de déposer le bilan. Il faisait énormément de transport de plaque de marbres et de granit.
22h30 je suis en week-end
En ce lundi je rejoints le dépôt ou j’ai mon chauffeur particulier qui va m’emmener récupérer mon ensemble à Genay, il est 7h et il est à l’heure. On arrive à Genay ou j’ai le droit de faire à pied tout le trajet, le gardien n’a pas voulu laisser rentrer le copain pour m’emmener au fond du dépôt pour me poser, moi, et mon sac bien plein.
Je charge à Chalon sur Saône pour Ciziano, je me pointe pour la pause de midi, j’ia le temps, car je dois rester ici jusqu’à 16h. Je profite de la salle de repos pour manger, et je vais m’écrouler comme un sac sur ma couchette, c’est les secousses du chargement qui vont me réveiller à 15h30, quel somme…
16h30 je file d’ici, je passe par le dépôt pour faire le plein, et je vais me poser à l’autoport de Modane, je mange sans faim, et en laisse la moitié dans l’assiette.
6h30, la douche est prise, le café bu, en route pour Ciziano sur Milan sud. J’arrive sur Milan avec la brume, en ressortant de cette grosse boite, le soleil m’accueille comme il se doit, un arrêt à une cafétéria juste à côté et j’arrive chez mon client pour 13h30, je rentre en même temps que les ouvriers, je vais charger en 2 temps, et pour me mettre au bon endroit, ça va être chaud entre les angles du bâtiment, le toit à 3m80, et les tuyaux de gaz dangereux sur le mur d’enceinte. Ca passe mais avec un chausse pied, il y a des traces de peinture un peu partout.
Il est 15h, et je file vers Como pour compléter, une fois mes 4 palettes prisent, je file vers la France, je suis attendu demain à 11h, j’ai le temps.
En route je vais m’arrêter à Novarra pour boire le café avec un collègue qui est dans l’autre sens. Cet arrêt va me permettre d’aller jusqu’à Cluses sans faire d’autre arrêt.
Le passage du Mt Blanc se passe sans aucun soucis, bon d’accord, j’ai oublié de m’arrêter à Aosta pour prendre ce satané contremarque, à force de passer par le Fréjus, en plus je trouve cela débile ce truc, j’ai droit à une remontrance en promettant de ne pas recommencer, comme si j’avais 10 ans. J’apprends par la radio qu’un militaire a été tué en opération au Mali, un mec venu d’un autre pays ou un Gaulois naturalisé Belge ou Suisse, et qui avait rejoint la Légion Etrangère. Et quand on voit ce qui se passe au même moment avec l’enlèvement d’une famille avec 4 enfants, il faut que le gouvernement continue dans cette voie, on a pas le droit de laisser la terreur vaincre contre la liberté de pensée.
J’arrive à »L’étape » à Cluses à 20h45, un diner devant « Dr House » qui est toujours aussi cynique, à défaut de mayo maison, il est sur que les frites sont congelées ici, j’espère que c’est vraiment de la patate.
Le réveil est mis à 7h, c’est bon d’avoir des grasses matinées de temps en temps. J’aurais pu partir 1h plus tard, mais quitte à être réveillé autant en profiter, j’arrive à Oyonnax à 9h30 et je me présente, j’ai rdv à 11h, mon chef à dit 10h30, et je suis à quai dans la foulée, ça c’est de l’esprit « pro ». Je suis à peine déchargé qu’un container Belge conduit par un Polonais arrive, il avait rdv à 9h30, ça me rappelle quelque chose, aurais-je profité de l’aubaine, il me semble que oui. Un des caristes veut le faire attendre pour le punir du retard, l’autre dit qu’il faut le mettre à quai, qu’il a déjà 30mn de retard, pas la peine de lui infliger plus, quelle mentalité…
Je vais sous un soleil chaud vers Genas vider le reste. J’arrive chez eux pour 12h15, mais ils sont ouverts, je suis vidé en 5mn et je peux aller voir si les Grecs sortent de la crise dans laquelle leurs politiques les a mis. Les infos de 13h donnent 2 infos importante, dommage que les journalistes ne demande pas ce que nous le peuple, les gens « normaux » pensont, d’une part comment une Présidente de région peut cumuler un temps plein payé grassement avec un autre temps plein tout aussi bien payé,alors que ma fille n’a pas le droit de faire 35h la semaine à l’APF et d’aller faire une nuit dans un centre d’accueil le samedi soir. Et l’autre au sujet d’un gros con de facho qui a insulté un homme en le traitant de «sale juif » et l’a aspergé de gaz quand cet homme l’a rejoint au feu rouge, et qui écope de 4 mois ferme, et de 1500€ de dommage et intérêt, alors que pour l’agression d’une petite vieille ça ne coute qu’une tape sur les doigts, et les non félicitations au récidiviste notoire…pauvre monde.
Le boulot ne traine pas les rues, et je vais attendre jusqu’à 17h pour savoir que je charge vers 19h sur St Priest.
Après ça je file à Mions me restaurer au « Bel air »
Ce matin j’ai mis le réveil à 7h, et après le café matinal, et les premières nouvelles du jour sur France Inter, je vais à Chaponost récupérer un fardeau de tube en inox rouillé, ce qui est un comble pour de l’inox, un retour à l’envoyeur.
A la radio, ils annoncent que la force française avance bien dans le nord du Mali, et notre ministre de la Défense annonce que dans 2 mois on aura libéré Marseille, « Chouchen » doit être heureux, il va pouvoir manger du cochon, regarder à nouveau les filles en jupes dans les rues, lire Pif Gadget son livre de chevet, et faire des doigts à la maréchaussée sans risque d’être lapidé.
En tous les cas pour moi je vais d’un pas trainant mais sûr récupérer des palettes sur Vienne, j’y arrive pour 9h30, je suis chargé chez ce revendeur de poêle à bois en 5/7.
Je fais une petite pause le long du Rhône et en voyant une belle péniche, je repense à ce que j’ai lu sur le forum ou une boite allemande, a embauchée des Philippin pour conduire des camions de sa filiale Lisutanienne, je me demande si ma reconversion serait pas dans ce moyen de transport, ou c’est déjà trop tard pour eux aussi.
Je vais d’un pas encore plus trainant manger avec un collègue sur la route du retour, je dois compléter pour Asti un chargement arrivant de Macon, et mon collègue sera là vers le milieu de l’aprèm. « On mange toujours aussi bien au « Chaffard »et je quitte le collègue après le café.
J’arrive au dépôt et je me mets à quai pour le transfert de l’année, mais je coute bien moins cher que le beau gosse d’Angleterre.
16h, c’est l’heure, je rejoints l’Italie et « Le Paradise » voir si la nouvelle serveuse est aussi jolie qu’on le dit, elle a un joli regard pleins de malices, mais c’est toujours Francesca qui a le plus beau des sourires.
La neige commence à tomber, on verra bien si elle tient au sol demain matin, à la sortie du resto, un Italien essaye de se garer à la seule place qui reste, celui d’avant avec son train routier c’est mis en vrac, sans aucun soucis pour les autres, ça prend 5mn, un Scania jaune du 42 arrive à son tour et se met en plein de travers, le CR ne pourra pas partir avant lui, mais cela ne le dérange pas « il n’avait qu’à bien se garer »…quelle mentalité, même si il avait été bien garé, tu ne pouvais pas faire mieux, mec. Je retourne au chaud avant que ça monte.
Je suis arrivé le premier sur le parking hier soir, et je vais être presque le dernier, il ne reste plus que le Lanutti que j’ai aidé à se garer hier soir, le CR, et le Scania jaune tous avec les rideaux tirés. Je pars avant l’empoignade du matin.
Je tombe enfin sur une radio FM Italienne avec de la bonne musique, il était temps au bout de 8 mois, merci à Gammaradio de mettre de bons tubes, j’aurais même le droit au célèbre « Brigitte Bardot, fait chaud ». Il neige toujours mais ça tient pas au sol, je traverse Turin sans soucis et j’arrive à 8h15 à Asti, je repars de là 15mn après, le cariste était rapide et compétent, ça pas trainé, ils ont un superbe quai, mais on ne peut pas s’y mettre tellement il est encombré.
Direction Milan pour poser mon inox défectueux, je récupère l’autostrate de Gènes/Milan, et ça se remarque aux nombres impressionnant de containers qui me doublent.
Je me pointe à 10h15 chez eux, un peu galère pour être déchargé, et je repars de là une fois pesé à 11h15, je vais voir si à Como ils ont de la neige.
Ils en ont mais que dans les champs, c’est beau la neige dans ces endroits, moins quand c’est sur la route.
J’arrive à 12h20, mais les deux gars partent manger, de retour pour 14h, je me mets à quai et je vais manger au camion, ce midi c’est poulet/patate de mon ami Fleury Michon, même pas peur de tomber sur de la girafe.
14h15 je les quitte, je vers à côté de Bergamo pour faire du groupage, ce qui est chiant avec ce client, c’est que tu te met en attente dans la rue, et seul 4 places sur le bout de parking, les autres en double file, et comme je suis le 5ème.
Vous voulez savoir comment se passe un groupage en Italie, voici le mode d’emploi :
15h15 : Je me présente au bureau, je dois repasser à 18h pour savoir si je peux me mettre à quai. Je me gare ou je peux dans la rue.
18h : Re bonsoir, je reviens voir à 19h la came ne serait pas toute arrivée.
19h : ok va voir Tony, c’est lui qui va te charger, « salute Tony, caricaré per la Francia » Si, toi te mettre à la place de loui, il est chargé, il fait ses papiers »
19h15 : je rentre dans le dépôt, le gus n’est pas encore parti, je patiente, il bouge, il ferme ses portes, même si il avait pu le faire plus loin, mais c’est pas grave.
19h30 : aidé par le voisin qui a juste raison a peur que j’accroche, ici c’est au chausse pied, on est pas à Garonor, je suis à quai.
22h : Tony commence à charger
23h : je suis chargé, j’ai mes CMR pour Orléans, le 77 et la Normandie.
23h15 : en vrai pause dans la rue à 100m de l’entrée, ben oui j’ai fini mon amplitude à 21h45.
2h45, je décolle pour voir si je peux avancer un peu, beaucoup ou très beaucoup, cela sera beaucoup, je file de Bergamo jusqu’à Bussoleno, il est 5h15, je mets le réveil à sonner dans 2h30.
Café bu, il est 8h 10, et je file à nouveau, j’espère que je vais éviter la meute des vacanciers retournant voir leur pays.
J’ai le malheur de vouloir m’arrêter à la Total pour boire le café, un gus sortant de sa voiture commence à me chercher des noises, je ne comprends pas, je ne l’ai pas gêné que je sache à aucun moment. J’ai le droit à des « je croyais que les routiers ne pouvait pas rouler » « vous êtes tous des inconscients » et tout cela devant sa femme silencieuse et soumise. Je choppe mon gobelet et me met à part, il continue à m’emmerder et devient un peu trop violent verbalement, il va même venir me pousser l’épaule de la main, jusque-là je n’avais rien dit, 2 routiers (reconnaissable aux sabots) commençait à venir vers nous, le gars va recommencer une nouvelle fois, et je remercie mon ancien lieutenant de nous avoir rabâcher la tête avec une technique de combat qui consiste à prendre avec deux doigt la main de l’adversaire et de la retourner sur son poignet, j’exécute le truc avec facilité, et je retrouve le mec un genou à terre, je plie un peu plus fort et lui souffle à l’oreille « je t’emmerde », je plie plus et je relâche, je quitte les lieux non sans dire à sa femme « j’espère que vous savez conduire ».
Je ne pense pas que j’aurais d’ennui, vu le sourire du caissier, et la carte de visite d’un des deux chauffeurs, un Belge coincé jusqu’à ce soir.
Je remonte en tremblant dans le camion, tellement ça me fait chier ce genre de truc, mais de quoi je me mêle, ce n’est pas de notre faute si ils sont dans les bouchons ces gros cons. Et comment peut-on encore être marié avec un esprit de beauf comme ça.
J’arrive à 11h au dépôt sans aucuns autres soucis, sauf la crépine du réservoir qui est encore bouchée. Ça devrait être réparé cet aprèm.
En ce lundi matin je quitte le dépôt à 6h15, je dois être à 15h à Orléans, un petit sms aux copains pour savoir qui sera entre Orléans et Roissy ce soir pour faire la pause ensemble, juste un pote qui va m’attendre à l’AVIA après Villefranche pur une petite pause-café, il coupe ce soir en dessous de Melun, c’est pas bon pour moi, on verra plus tard ou se poser, pour l’instant je fais gaffe, la RCEA est déjà assez dangereuse en temps normal, alors avec ce temps d’hiver, je redouble d’attention. Je vais faire ma 2ème pause et me chopper un sandwich pour midi à Moulins au centre routier, et je vais le manger en route, la neige est présente sur les bords de la route depuis la maison, la radio n’annonce rien de bon, mais je ne verrais pas de chute de neige comme ils ont l’air d’annoncer, tant mieux pour ma pomme.
A quoi sert nos sous, je me le demande…ah si je sais, à envoyer 2 flics faire le pied de grue devant chez BHL qui s’est fait piquer toutes ses chemises blanches dans sa chaumière, et quand je vais me faire cambrioler, l’état mettra-t-il un homme de paix devant chez moi ?
J’arrive sans encombre à Orléans à 14h55, ça c’est du timing, une mise à quai dans la foulée. Rdv à 15h, ça commence à 15h45, à 16h tout est arrêté, ils ont le fenwick qui est en panne, le gars veut que je l’aide à dégerber, les palettes sont en fait gerbées à cheval, il me prend pour Hulk ou quoi ?
Prise de tête, retour vers le chef qui arrête le déchargement, ils n’a pas demandé de gerber les palettes, moi non plus, ça va finir entre chef, j’appelle le mien qui va contacter qui de droit, et moi je retourne au chaud dans ma cabine.
Je pars d’ici à 17h30 pour aller dégerber chez un transporteur compréhensif, il est 18h15 quand c’est fini, trop tard pour y retourner, alors je file faire dodo sur la route du Mans, la 157 à Rozière en Beauce, grand parking, calme, et on y mange bien.
6h30, je suis debout, lavage de l’homme, petit dèj copieux, et en route pour aller vider ce reliquat, je me pointe à 7h15, on me met à quai dans la foulée, et à 7h30 je pars de là, ça va être la matinée de merde, mais je ne le sais pas encore, je passe la barrière de péage de St Arnoult, et je tombe sur un bouchon 6km plus loin, bouchon qui va m’accompagner jusqu’au nord de Paris.
Au lieu d’arriver à 9h45 à Dammartin les Goële, je vais y arriver certes mais à 11h30, juste après une semi Lituanienne qui va être déchargée avant moi, ce qui est logique.
Je profite de la salle de repos pour manger, et je quitte ces lieux à 15h30, une fois tout visé par le chef.
Je prends les anciennes routes d’un débutant qui ne se faisait pas encore appeler « Lagaffe » Je dois finir de vider à Beaumont Le Roger demain matin, je jette mon dévolue sur un petit routier sur la N13 à 7km de mon client. Il est 18h, je file à la douche avant la cohue, et avoir le temps de trainer. Jen ‘ia plus un sou sur moi, et je n’ai pas trouvé de distributeur, je paye mon verre, ma douche, le repas,et le café du lendemain. Jeretourne au camion lire un peu en attendant ‘heure du repas.
Je reçois un appel de Lagaffe en entrant pour manger, il me dit qu’il connait ce routier, il a fait ses armes sur la 13, et la serveuse de l’époque était en mini-jupe, je le rassure ne lui disant que c’est toujours d’actualité, c’est rigolo de voir la même serveuse avec 20 ans entre les deux. Le resto vient de changer de propriétaire, et je suis accueilli avec sympathie avec une tartine de rillette « fait maison », un délice elle est encore tiède, et c’est pour le repas de demain, tout est fait maison à ce que je vois de mes yeux. Le choix se fait entre du cassoulet maison, et de l’escalope normande, je reste local, je suis sur à voir comment on est accueilli que ce n’est pas de l’âne…non, non Lagaffe, ce n’est pas parce que tu m’as appelé que je pense à ça.
Ce bon resto comme dirait José s’appelle « Le relais » et il est à Ecardenville les Rozières
J’ai laissé le réveil sur la même heure qu’hier, je me réveille aussi avant et je peux trainer, mon voisin est Allemand et se réveille quand je pars à 7h. J‘arrive devant chez mon client à 7h15, il ouvre à 8h, on m’avait demandé d’être de bon heure, on peut pas faire mieux. A 7h50 le portail s’ouvre, et je rentre juste devant une semi qui vient d’arriver, et c’est mon voisin de nuit qui a rdv à 8h, il y a 2 quais, on les prend dans la foulée.
Je repars de là à 9h30, un arrêt au routier copain pour boire un café, et j’enfile les routes Normandes pour rejoindre Rouen et son nœud ferroviaire, ou je suis attendu pour charger des moteurs et des bobines de trains pour aller les poser vendredi à Lyon.
J’y arrive à 11h10, devant l’entrée il y a le traditionnel panneau annonçant les AT, ici il font fort le dernier date de 8 jours, et selon la dame de la sécu, elle n’a jamais vu le panneau annoncer + de 15 jours, il est 11h5 il débauche à 11h25, mais ils sont déjà tous en civil pour aller à la cantine ou chez eux, je suis bon pour attendre le retour à 12h45. J’en profite pour aller gouter la cantine SNCF, on y mange mieux que dans les TGV, et le complet pour 6€ avec le ¼ de cidre. Tout le monde me serre la main en venant s’asseoir ou dire bonjour à mes voisins, ils connaissent la politesse ici, je me demande même si les filles vont venir me faire la bise, mais non…tant pis.
Mes cariste arrive à 12h45, pardon à 13h…
Et je pars d’ici avec mes 15t vers 14h45, je vais me trouver un coin, fin de mois oblige, pas de fret par ici pour le RA.
A 16h45 je file vers Paris ou je dois charger demain, mon choix se fait pour le routier sur la N13 à Chaufour les Bonnières.
J’ai le temps aujourd’hui, je dois charger cet aprèm midi, et puis je fais ce que je veux c’est mon anniversaire, le téléphone va chauffer toute la journée, il a déjà commencé à 00h15 c’était ce petit salaud de fils qui faisait la fête, et en a profité, puis à 6h du mat c’était la belle Manilla avant d’aller se coucher…toute seule, je me demande comment elle a su, faudra que je lui demande à cette coquine.
En attendant tous les autres appels, je vais avancer tranquillement, je passe Mantes la Jolie, et ça commence à bouchonner, je m’en doutais un peu, et je me pose tranquillement sr l’aire de repos de la Total, j’en profite pour prendre des sous au distributeur, depuis lundi que j’étais à sec. Je repars de là après avoir mangé au camion à 12h15, j’ai une heure de route pour aller jusqu’à Gagny, mais c’est vraiment une semaine pourri sur Paname, je tombe à nouveau sur des bouchons, et je vais perdre 45mn dedans entre Chambourcy et le périf à la porte d’Auteuil. Je vais de nouveau perdre du temps pour trouver mon client, le GPS a bien la rue, mais toutes les rues y menant sont interdites aux PL, et comme c’est résidentiel, je me méfie des coins de rues étroites, en faisant tout un détour j’y arrive heureusement qu’ils ont élagués les platanes dans les rues.
Je récupère des châssis pour un chantier à Lyon Confluence, et je repars non sans demander au gars par ou passer pour rejoindre St Thibault des Vignes, en fait j’aurais dû tourner 2 rues avant que mon GPS annonce lui de tourner, pas de bol.
J’arrive chez un revendeur d’ordinateurs usagés de société pour récupérer 5 palettes, ils sont dans la même cour que la Poste, et c’est un peu le boxon pour se mettre à cul du dépôt.
Un arrêt de plus pour moi, j’ai un complément à faire à Lognes, ça dure 5mn et j’enquille la N104 pour retrouver l’A6, je suis en ADR, et je vais aller jusqu’à Avallon pour prendre la N6 et aller manger chez « Ursulla » ou chez « La Suisse » selon.
Le téléphone se calme avec le papounet qui m’appelle comme tous les ans à 19h45, l’heure où je suis né.
Toujours bien accueilli par le patron, et rigolade avec la serveuse qui est une bonne vivante.
Bon anniversaire mon fiflo