Carnet de bord de Novembre 2013 | Partager sur Facebook |
Ce matin je suis le roi du monde, pas un chat en direction de l’Italie, ils font chier ces Ritals, ils perdent toutes les guerres, du coup je bosse aujourd’hui, bon faudrait mieux qu’il n’y ait ni armistices, ni victoires à célébrer, juste fêter de temps en temps la fête de la paix, la fête de l’humanité, la fête des neuneus…
Et quand je dis, pas un chat, ce n’est vraiment pas un, le péager du Fréjus me sort « c’st marrant je n’ai eu que 10 semi, dont 6 TBD » Par contre le parking du Fréjus est déjà plein, celui de Suse n’est pas mieux, il a déjà au moins la moitié de rempli.
Je me fais une petite pause réparatrice à la sortie de Turin, que je prolonge de 15mn, de toute façon nous sommes 4 à aller là-bas, donc rien ne sert de courir, je suis le troisième de la liste.
J’arrive donc au sud du lac de Côme à 10h30, le premier camion est en train de partir, et ils vont attaquer le second, je prépare le mien, et aide le collègue.
A 12h on est vide et on peut aller recharger, lui part vers sa destinée à gauche, moi à droite ; direction de nouveau le sud d’un autre lac, celui de Lecco.
Bon c’est un peu plus compliqué ici, c’est au pont mais au pont à l’Italienne, rien d’assurmontable, faut juste avancer, reculer, écouter le gus dire vaï, vaï, vaï…
Et c’est comme cela que j’arrive à être chargé et toit refermé à 15h, ils sont tellement sympa que j’ai profité d’être chez eux pour faire faire une patte en U au bout d’un tube en inox pour mes planches trop hautes pour mes petits bras.
Je peux rouler pendant encore 4h, je pense que la montée va être très compliqué pour trouver une place, alors je tente le tout pour le tout jusqu’à Modane, j’avais raison, les semis sont tous garés déjà dans tous les parkings, voir même en double file au niveau des péages.
Je traverse le tunnel, et me plante dans la neige glacé du parking du Freney en 15h pile, voir même 4/5mn de plus.
Le collègue de ce matin arrive 5mn plus tard.